Amicale des Motos
Gnome & Rhône

SNECMA BP 81

91003 EVRY Cedex

 

 14 mai 2002

 

2ème année N° 5

SOMMAIRE

Page 1     :    Sommaire

Page 2     :    Bilan AMGR

Page 3     :    Demande de doc

Page 4     :    Litterature

Page 5     :    Le graissage des type X

Page 6     :    La roue à rayons

Page 7     :     Années 50

 

 

Amicale des Motos
Gnome & Rhône

 

RASSEMBLEMENT A
MONTHLERY ET AUX BORDES


Le rassemblement annuel de l’AMGR se déroulera aux BORDES les 22 et 23 Juin, venez nombreux on compte sur vous. Nous espérons réunir un maximum de Gnome & Rhône à ce rassemblement. Tous les détails sont joints en annexe à la gazette.


Les coupes Moto-Légende se dérouleront les 25 et 26 Mai sur le circuit de Linas Monthléry.
L’amicale aura un stand d’information et de renseignements.
Si vous voulez travailler pour le club, contactez Alain Chapeau à l’adresse de l’amicale, il s’occupera de votre billet.


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Rédaction
Daniel David (D4) avec l’aide de Alain Chapeau , Dominique Lagant , Jean-Luc Aupépin, jean-claude Conchard (D2), Stéphane Clergerie
 

 

BILAN


Il y a un an déjà, Bernard Prunet nous quittait dramatiquement.

Comme nous vous l’avions expliqué, Bernard s’occupait de l’amicale quasiment en solitaire depuis plus de 10 ans et son expérience était très grande ! Il nous a fallu relever le défi afin de remettre notre amicale sur rails.

Regardons-nous dans un miroir afin de faire notre autocritique

L’année 2001 fut terriblement chargée pour la petite équipe d’animateurs de l’AMGR que
nous sommes.

Il nous a fallu gérer la disparition de Bernard auprès des membres, auprès des dirigeants de
la SNECMA et autres. Il a fallu nous faire reconnaître et accepter par la direction SNECMA. Il nous a fallu avec l’aide de la FFVE nous remettre dans la légalité au titre de l’association loi 1901, reprendre la trésorerie et le secrétariat de l’AMGR, revoir les statuts, etc.
Nous avons mis sur pied un suivi régulier pour nos adhérents par l’intermédiaire de la Gazette qui est passée de 6 à 8 pages au dernier numéro et que nous améliorerons encore je l’espère.
Il nous a fallu récupérer la masse de documents qui était chez Bernard : Dominique Lagand est resté en relation avec la famille pour mener à bien cette tâche. A ce jour tout n’est pas
encore trié, rangé, répertorié.

Il nous a fallu faire la promotion, la vente et les envois du livre, la tâche là aussi était de grande ampleur : cela représente plus de mille livres, il a aussi fallu relancer une nouvelle impression du livre, chose terminée à ce jour.

Il nous a fallu débarrasser le local AMGR à la SNECMA de tout ce qui était inutile, de plus la SNECMA a refait l’électricité de ce local ainsi qu’un désamiantage, tous ces travaux se terminent actuellement et le rangement et l’inventaire ont pris du retard.
Nous avons organisé une sortie Gnome & Rhône à Villaroche, Alain Chapeau avait tout organisé, les intempéries n’ont pas découragé une trentaine de participants, mais le plan Vigipirate ne nous a pas permis de visiter le musée et d’utiliser des structures SNECMA comme prévu.
Nous étions présents à Montlhéry, aux coupes Moto-Légende où nous avons organisés en catastrophe une AG extraordinaire afin de succéder à Bernard Prunet.
Nous avons monté un stand à Epoqu’Auto Lyon grâce à Michel Dormont.
Nous avons voulu être présents à Vincennes, les organisateurs nous ont tendu la perche pour prendre en charge le thème central du Salon. Alain Chapeau a relevé le défi, l’enjeu était de taille, la tâche fut rude mais le résultat a dépassé nos espérances. “Quelle belle prestation avons-nous offert à tous ceux qui nous croyaient mourants”…
Nous avons réussi avec la participation de JP Boeuf à vous faire passer un catalogue de pièces avec la dernière Gazette.
Vous comprendrez après cela que tout n’est pas encore gagné : il reste des problèmes à résoudre et nous sommes sur le pont pour y remédier.
Le site Internet n’a toujours pas redémarré. L’inventaire des pièces n’est pas terminé, mais il nous manque énormément d’articles dont il va falloir relancer la fabrication. Le fichier des pièces de rechange n’est pas fini non plus. Les demandes de doc ne sont pas suffisamment suivies : il nous faut considérablement améliorer ce service. Le dossier E3-M1-CM1-M2-CM2 n’avance pas…
Nous n’avons pas participé à Rétromobile. Ce salon, que la moto déserte de plus en plus, est en effet largement remplacé par notre présence à Vincennes. Les budgets de Moto-Salon au Parc Floral sont plus abordables et la mobilisation est moins longue.

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Demandes de DOC.



Comme nous l’évoquions page 2 au chapitre Bilan, le service documentation ne marche pas encore comme nous le voudrions.
1) Une série de demandes s’était égarée suite aux mouvements diverses de matériel dans le local, liés aux problèmes de désamiantage (non terminé à ce jours). Il reste quelques réponses à honorer concernant ces demandes. Nous demandons aux membres du club victimes de ce mauvais coup, d’accepter nos excuses pour ce dérangement.
2) Certaines demandes sont trop généralistes, on nous demande comment peindre une moto, ou comment refaire un joint. Nous ne pouvons répondre à de telles demandes qui demanderaient quelque fois une étude complète. Jean-Yves FENAUTRIGUES à réalisé une série de trois ouvrages très complets sur le sujet (La restauration des motos anciennes tomes 1, 2 et 3).
3) Vous n’aurez pas toujours une réponse personnalisée si la gazette suivante reprend l’objet de votre interrogation.

Dans tous les cas nous vous demandons d’être très précis dans vos demandes, de joindre quand vous les avez des photos (en précisant si vous voulez les récupérer, elles seront archivées au cas contraire) de faire des relevés de côte ou autre
Je renouvelle l’appel que j’avais déjà lancé : si vous connaissez la couleur RAL d’une peinture
Gnome
Faites-nous là passer.
Si vous avez refabriqué des pièces faites nous passer vos croquis et côtes.
Si vous avez réalisé une modif technique intéressante, faites en profiter tous les amateurs du club.

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Découvrez vite le N°90 de la revue du MOTOCYCLETTISTE


Tout amateur de Gnome & Rhône se régalera de l'excellent article “Les Gnome & Rhône flat-twin culbutées CV2, X, XA, X40” la description technique est parfaite. L’article se développe sur le sport avec des photos remarquables de René AMORT. Vous pouvez vous procurer Le Motocyclettiste sur les stands du club. L’abonnement pour cette excellente revue, est de 25€ pour quatre numéros. Contact à “club du Motocyclettiste Au Bourg 71850 Charnay les Mâcon.

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LE GRAISSAGE DES TYPES X


Le graissage est un des points forts de ce modèle car bien conçu (avec les réserves exposées plus loin), contrairement aux Super Major tristement célèbres et aux Zundapp KS600 dont la pression de la pompe n'arrive pas aux bielles faute de palier lisse.
Il y a quand même une faille dans ce beau dispositif: la pompe elle même. Elle est du type à engrenage et est largement dimensionnée pour ce qui concerne le débit. Je lui trouve deux défauts:
-1 Le pignon moteur est en porte à faux ce qui le met en travers sous l'effet de la pression.
-2 Le corps est en aluminium.
En fonctionnement le pignon se met de travers, s'appuie sur le corps qu'il usine petit à petit. La conséquence est que au bout d'un moment les jeux entre corps et pignon devient tel qu'il n'est plus possible d'obtenir de pression et on grille son moteur.
Sur la CV2 on n'a pas ce problème car le corps de pompe est en fonte et résiste bien au frottement du pignon. La solution la plus simple que j'ai trouvé a été de monter une pompe de CV2 dans la 750. Seul hic, les fixations qui n'ont pas le même entre axe (on se demande pourquoi). J'ai résolu le problème en faisant une boutonnière sur les trous de la pompe de CV2 (encore faut-il en avoir une de disponible!).

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LA ROUE A RAYONS (Par J-C CONCHARD)

 

Quoi de plus banal qu’une roue de vélo? Pour le profane peut-être, pour celui qui se penche sur sa technologie dans le but de comprendre et réaliser lui-même son montage, sûrement pas.

Comment en est-on arrive là? Un peu d’histoire s’impose.

Qui a inventé la roue? Qui le premier a planté un axe au centre d’un rouleau et fait reposer la charge sur cet axe plutôt que de la faire rouler sur sa périphérie évitant ainsi l’obligation de replacer le rouleau devant chaque fois qu’il arrive derrière ? Personne ne le sait vraiment tant cette invention est ancienne. Comment aussi imaginer la vie moderne sans elle et donc aussi sans chariot de super marché sans trottinette et sans 1oto ?

L’évolution technologique de la roue à été très lente pendant des siècles. Tout au plus est-on passé de la rondelle plate tout en bois à une rondelle cerclée puis à la roue à rayons radiaux en bois, c’est cette dernière que l’on retrouve sur les premiers vélocipèdes Michaux en 1860.

A partir de là les choses s’accélèrent avec le besoin d’augmenter sensib1ernent les performances du Michaux dont les pédales actionnent directement la roue avant. En effet, pour aller plus vite sans démultiplication on est obligé d’augmenter le diamètre de la roue ce qui avec la technologie en cours en 1860 conduisait rapidement à des masses prohibitives.

La première idée géniale, due à un certain Rousseau , a été de modifier le mode de fonctionnement du rayon: on ne repose plus sur lui mais on se suspend a 1ui, ce qui permet de le réduire à un fil.

La deuxième. conséquence de la première, a été l’obligation de trianguler le système pour obtenir la rigidité latérale: les fils sont établis suivant deux plans obliques (en fait deux cônes).

La troisième moins évidente, (les grands bi ne l’avaient pas) a été de croiser les rayons pour rigidifier la roue en rotation de façon à transmettre le couple moteur des pédales à la jante. Ce dernier dispositif n’est pas nécessaire des lors qu’il n’existe pas de transmission ou de freinage au niveau du moyeu. Typiquement un Vélo Solex peut très bien se satisfaire de rayons radiaux: le moteur entraîne le pneu et le frein agit sur la jante. Ils redeviennent à la mode sur des vélos de compétition.

De même le moyeu n’a vraiment fait de progrès qu’avec l’invention du roulement sur des billes permise par la maîtrise de la métallurgie de l’acier et de ses traitement thermiques.

On peut dire que les bases de la roue moderne de vélo et de celle de la moto qui en d’écoule sont définies vers 1880: Jante métallique légère et creuse pour recevoir un bandage caoutchouc pneumatique ou non, moyeu sur billes et rayons croisés en acier munis d’un filetage et d’un écrou au niveau de la jante et d’une tête aplatie et recourbée enfilée dans le moyeu. Cette architecture est toujours en vigueur 120 ans plus tard.

Regardons maintenant comment sont faites les roues classiques à rayons.

En premier lieu. combien en faut-il? Sur une roue on peut distinguer 4 sortes de rayons: les droits et les gauches puis ceux qui partent vers l’avant (dans le sens de rotation) et ceux qui partent vers l’arrière. Si on suppose qu’ils sont en nombre égal (ce n’est pas toujours le cas, il en faut un nombre multiple de 4. En théorie 8 suffisent, la réalité est plus complexe car il faut allier des impératifs contradictoires: pour la simplicité et l’économie il en faut le moins possible,  pour la solidité et la rigidité il en faut le plus possible. Pour les motards que nous sommes, le compromis quasi universel est de 36 ou 40 rayons. Les Vélo Solex en ont 32 économie oblige, certains cyclecars 48 et plus.

Je ne connais pas d’exemple avec 44. Des nombre inférieurs comme 28. 24,20 et moins peuvent se rencontrer sur des vélos.

Ensuite, examinons les jantes. Elles sont bien évidemment percées d’un nombre de trous équidistants identique au nombre de rayons plus un entre deux pour passer la valve. Sur les jantes anciennes et sur les vélos, il s’agit de simples trous et la tête de rayon part en biais, une rondelle spéciale est souvent nécessaire. Sur les jantes plus modernes le trou est réalisé dans un embrèvement et est sensiblement perpendiculaire à la tête de rayon. Pour ces dernières il n’y a pas d’ambiguïté sur la direction des rayons et sur la position de la valve qui doit se trouver entre deux rayons divergents pour passer le gonfleur.

Puis le moyeu, il est percé d’un nombre moitié du nombre de rayons sur un des flasques et de même sur l’autre mais décalés d’un demi espace. J’ai bien évidemment un contre exemple sur un moyeu Peugeot début de siècle où les trous droite et gauche sont alignés

Abordons maintenant le point le plus délicat: le croisement. Typiquement le croisement définit l’inclinaison du rayon par rapport au moyeu ou par rapport a la jante. Un rayon radial n’est pas incliné, par définition nous dirons que son croisement est de 0.

Pour bien comprendre la suite quelques schémas sont nécessaires avec le cas le plus simple où il y a 36 ou 40 rayons. ou le moyeu est symétrique et la jante centrée.

 

OJ= rayon de fond de jante

OM= rayon de perçage du moyeu

MJ= longueur du rayon en projection

Une remarque s’impose: à croisement égal, plus le moyeu est grand plus le rayon est incliné. Le corollaire est qu’il faut plus croiser les rayons quand le moyeu est petit que quand il est grand.

Une roue avec un moyeu dissymétrique (rayonnage attaché a un tambour de frein d’un côté par exemple) na pas forcément le même croisement à droite et à gauche.

Quand on démonte une roue pour la rénover. il faut bien repérer tous ces paramètres pour la remonter sans tâtonnement. Par contre quand on part de zéro parce que la roue est manquante ou démontée sans ses rayons, il est nécessaire de retrouver ces paramètres à partir des éléments disponibles.

Le moyeu donne le nombre de rayons. Le diamètre et la largeur de jante peuvent se trouver dans la littérature qui commence à être bien fournie. Reste la longueur des rayons. déterminer. II faut bien sur au préalable définir le croisement, 2 et 3 sont les plus courants. 4 est très rare en moto. et réservé au très grands moyeux avec de petites jantes ( gros 4 cames sur jante de 18 ou moins). Ces calculs font appel a des notions de géométrie simples sur les rapports dans les triangles quelconques et bien sur aussi à Pythagore.

Plaçons-nous d’abord dans le plan central de la jante et regardons la roue en projection dans ce plan.

Le rayon MJ est un des côté du triangle OMJ . Les deux autres côtés OM et OJ sont les rayons de perçage du moyeu et du fond de la jante. 1l font entre eux un angle a uniquement fonction du nombre de rayons et du croisement. Ses valeurs sont données dans le tableau en annexe.

Dans le triangle OMJ la longueur MJ est donnée par la relation: MJ² = OM²+OJ²-2xOMxOJxCosa.

Du fait de la largeur du moyeu le rayon est incliné, En se plaçant maintenant dans un plan contenant le rayon et la parallèle à l’axe de la roue qui passe dans laxe du trou de rayon dans le moyeu on a la relation de Pythagore pour le triangle rectangle MJR : RJ²=MR²+MJ² avec RJ la longueur que l’on recherche. MR étant la demi largeur du moyeu s’il est centré. Sinon la demi largeur plus ou moins l’excentration (attention au signe !).

En combinant tout ça. la longueur de notre rayon est donnée par la formule:

 

RJ=[OM²+OJ²+(R R/2+e)²-2xOMxOJxCosa]1 ²

Pour ceux que cela intéresse. j’ai réalisé un petit programme Excel pour ne pas se fatiguer avec une calculette.

NOTA: Les valeurs fournies par cette formule peuvent s’écarter de la réalité de qq millimètres car les points utilisés pour l’établir sont des points théoriques. Dans la réalité, surtout avec les perçages embrevés. l’extrémité du rayon peut être décalée latéralement et/ou radialement sur la jante. Les longueurs de rayons dans le commerce sont données par rapport a l’intérieur de la partie courbe. La formule par rapport a l’axe de la tête soit une erreur d’un demi- diamètre de fil.

Abordons maintenant le montage. La méthode qui suit est issue de mon expérience et je n’affirme pas qu’il s’agit de la règle de l’art.

Je fait ce montage à I’aide d’un outillage sommaire qui consiste en une grande planche avec un trou au centre pour planter l’axe du moyeu et de cales pour surélever la jante.

Je commence par enfiler la moitié des rayons de l’extérieur vers l’intérieur sur le moyeu, un trou sur deux bien évidemment et sur les deux flasques.

Je place ensuite l’ensemble sur le montage et je commence par mettre le premier rayon dans le trou de la jante qui suit le trou de la valve et dans le sens qui l’écarte de la valve. Il est tenu en place par un écrou vissé de deux ou trois tours. Le second rayon se place dans le trou suivant et provient de l’autre flasque et du perçage décalé d’un demi-espace dans le même sens. Le plus délicat est fait, on monte les rayons suivants alternativement toujours dans le même sens en les décalant de 4 trous sur la jante par rapport à celui qui le précède sur le même flasque.

Les rayons intérieurs sont tous montés et partent tous dans le même sens, la roue n’a aucune rigidité. Les rayons extérieurs peuvent être montés. On les enfile un par de l’intérieur vers l’extérieur, ils partent bien évidemment dans l’autre sens. Comme toujours c’est le premier le plus délicat à positionner. Le croisement choisi défini dans quel trou de la jante il faut le mettre, On le détermine à partir du premier rayon qu’il croise Pour un croisement de 1, il y a un trou sur la jante entre eux ; 5 pour un croisement de 2, 9 pour 3 et 13 pour 4. Les autres rayons suivent naturellement.

 Evidemment tout n’est pas toujours aussi simple!

 Dans certain cas, principalement avec les tambours de frein. les rayons sur un des flasques sont tous montés vers l’intérieur. Dans ce cas. je monte tous les rayons intérieurs sur le moyeu, c.á.d les trois quart et je procède en commençant à mettre les 9 ou 10 rayons du tambour qui partent vers l’arrière, puis ceux du même coté qui partent vers l’avant. La roue n’a alors pas de rigidité latérale et on en profite pour installer les 9 ou 10 rayons intérieurs de l’autre coté. On termine par les rayons extérieurs que l’on enfile un par un si s’est possible ou que l’on avait enfilé avant et maintenus en faisceau par un élastique. On termine en approchant à la main tous les écrous d’une valeur approximativement égale. La roue est montée mais elle tourne comme une patate. il faut la régler. une vraie clé à rayon est fortement conseillée si on ne veut pas ovaliser les écrous qui sont assez fragiles. Deux type de défauts peuvent être constatés: le voile et le saut. Ces deux défauts ne sont pas indépendants. On corrige le premier en serrant d’un coté et détendant de l’autre, le second en serrant ou détendant les deux cotés ensembles. .Au début il faut un peu de patience. avec de l’habitude on arrive rapidement à obtenir quelque chose qui tourne à peut près rond. Ce n’est pas toujours possible quand on réutilise la jante d’origine qui a subi tous les outrages sur les routes d’époque. Un voile et un saut de plusieurs millimètres n’est pas rédhibitoire pour rouler car le pneu en absorbe une bonne partie. C’est plus gênant quand le freinage se fait sur la jante et c’est une des raisons pour Laquelle la plupart des ancêtres freinent aussi mal.

 

VALEUR DE L'ANGLE ALPHA

 

CROISEMENT

Nombre de rayons

1 2 3 4
32 22°30 45 67°30 90
36 20 40 60 80
40 18 36 54 72

Pour les autres valeurs de croisement K et de rayons N (multiple de 4) a est donné par Ia formule: a= 720L/XK

Petit programme EXCEL pour N rayons multiple de 4.

 

diamètre fond de jante

490

diamètre moyeux 45
nombre de rayons 36
largeur du moyeux 66
croisement 3
déport 0
longueur du rayon

237

angle 50
radians 1,04719755

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