Amicale des Motos
Gnome & Rhône

SNECMA BP 81

91003 EVRY Cedex

EBAN : FR76 1027 8062 3100 0250 7384 148

BIC : CMCIFR2A

Décembre 2017

N° 46

SOMMAIRE                      

 

 




 

 


 

 

Amicale des Motos
Gnome & Rhône

 

 

 

 

Rédaction:

Daniel DAVID (D4) avec l’aide de, Jean-Luc AUPEPIN (R4), Serge KOTTMAN.

 

Réunion de l’AMGR lors du rassemblement

Cette réunion n’est pas une AG mais une information.
Lors de cette réunion un bilan de l’année est évoqué. Notre président parle du salon Rétromobile organisé à la dernière minute. Les relations excellentes avec la direction du musé est mise en valeur, nous pouvons parler dorénavant de collaboration.
Nous apprenons que le rassemblement 2018 aura lieu au mont Ventoux et qu’en 2019 nous serons vers Alés organisé par Jean-Pierre & Marie-Hélène Bœuf.
Plusieurs projets pédagogiques sont en cours avec les écoles dont :
* le plastron de D5 civile, Major, Super Major
* renvoie-d’angle pour dynamo de E3, M1, CM1, M2, CM2,
* armatures de selles pour V2, CV2, X

L’AMGR remercie vivement nos organisateurs du rassemblement 2017 à Langatte

L’AMGR se met en quête de documents photos plans etc afin de constituer une base de données. Plusieurs pistes sont à exploiter.

L’AG de l’AMGR est fixée pour le salon Moto Légende à Vincennes, le compte rendu sera publié sur la prochaine gazette.

 

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En passant par la Lorraine

 

 

 Lors de l’AG 2016, les dés sont lancés, ce sera un rassemblement en Moselle pour 2017 avec une équipe orchestrée par Serge Kottmann.
Nous voici quelques jours avant la date prévue pour ce millésime 2017 à Langatte.
Joan-Miguel et son épouse me rendent visite dés le mardi, ils font étape à proximité et c’est une bonne occasion de partager un repas.
Jeudi avec Corinne, nous prenons la route vers 10h. Aux alentours de midi nous cherchons une aire de repos sur l’autoroute pour pic niquer. La première aire est saturée par les camions, on décide d’aller à la suivante.
En arrivant sur cette nouvelle aire, il reste une place où nous pouvons garer la voiture et la remorque, juste à coté de deux véhicules avec remorque et motos. Ce sont Philippe Guettrot, son épouse Marthe et la Monet-Goyon pour le véhicule de devant puis Jean Carangeot et Gérard Basselin avec la CV2 et la D3. Le rassemblement débute pour nous avec un repas en commun avant de se remettre en route.
Enfin nous voici au centre de bien-être au pays où l’eau est reine et à deux pas, les chalets où nous allons loger. C’est le moment des retrouvailles, c’est toujours un moment chaleureux. Le rassemblement est en général constitué de 80% d’habitués heureux de se retrouver et 20% de nouvelles têtes qui nous apportent la joie de nouvelles rencontres. Le premier chalet est dédié à nos organisateurs, c’est le QG d’arrivée. Nos organisateurs Serge et Nicolas, montent la garde, impossible de franchir l’entrée de la rue principale de « Gnome Rhône land » sans avoir affaire à nos hôtes. Ca tombe bien on est pressé de les revoir, de les saluer et de prendre des nouvelles concernant les festivités des jours qui suivent.
Dés la remise du petit sac, on se rend compte du travail réalisé, il n’y à pas de place pour l’improvisation. Non seulement nous avons une documentation complète sur la Lorraine en général puis la Moselle, le pays de Sarrebourg et Langatte. De plus, nous avons des « road-book » au top concernant les balades, 5 colonnes, le nom des villages, les étapes (repas, essence, etc…), les directions, dangers, curiosités et infos complémentaires puis enfin deux colonnes pour les Km partiels et cumuls, du grand art ! Bref, impossible de se perdre ( et pourtant…); dans notre sac d’accueil, nous avons en plus le traditionnel T-Shirt, les cartes surlignées des trajets et la plaque de participant complètement remaniée « En passant par la Lorraine » C’est une bonne idée de changer un peu, c’est comme pour les élections on est complètement dans le renouveau.
Munis de cet amas d’informations, nous rejoignons notre chalet pour nous installer, les véhicules sont admis seulement pour l’installation, nous les sortons ensuite sur les parkings. Seules les motos ont le droit de rester dans le village de « Gnome Rhône land », c’est parfait.
Les chalets sont propres et bien équipés pour 4 à 6 personnes. La literie est de bonne qualité, les équipements sanitaires aussi.
 

Le comité d’accueil devant l’un des chalets
 

 Maintenant que j’ai évoqué notre rencontre avec nos hôtes ou du moins une partie, car il manque encore Monique, Lily et Benoît, il faut aussi parler des amis que l’on retrouve. Certains viennent toutes les années mais il y en a que nous n’avons pas vu depuis longtemps comme Jacky et Ivelyne, on est heureux de prendre des nouvelles des uns et des autres.
Il est encore tôt, tout le monde n’est pas là, nous avons roulé une partie de la journée et les équipements du centre de bien être nous tendent les bras, nous avons à disposition avec l’inscription : piscines, hammam, sonna. Nous en profitons pour aller « piquer une tête » dans ces équipements performants. Dés notre retour du barbotage, le camp c’est rempli et nous prenons un réel plaisir d’aller à la rencontre des uns et des autres à tel point que nous rapprochons les tables des chalets sur la pelouse, autour d’un apéro improvisé et soutenu.
L’heure du repas approche, nous rejoignons la grande salle du bowling pour 19h30. Le repas de ce soir est un barbecue avec différentes viandes ou saucisses, il y en a pour tous. Pour laisser à nos cuisiniers le temps nécessaire à une cuisson parfaite, nous prenons l’apéro servi par Lily, Monique, Benoît, toujours présents tout le WE pour le boulot de « petites mains ». Une fois à table, les discutions vont bon train, au fur et à mesure que la soirée avance et que les niveaux baissent dans les « cubis » de vin, le volume sonore augmente, certains se coucherons tard, très tard, très très tard.
Vendredi 26 petit déjeuner prévu à 7h45 pour un départ de la balade à 9h (impératif). Parcours de 150 Km avec une incursion en Alsace au pays de La Petite Pierre puis direction Dabo par des paysages insoupçonnés des Vosges du nord et retour par le plan incliné. Avant de voir tout cela en détail, parlons un peu motos.
Le plateau est toujours très intéressant et très représentatif des constructions Gnome & Rhône. Commençons par la type C de Joost et son épouse, la D de Jean-Luc, les D3 de Eric et Gérard, la CM1 de Régis et celle d’Alain et Isabelle, la V2 de Hans, les CV2 de Jean et Jean-Paul, les D5A de Benoit, Jean-Pierre et Daniel, la D5C de Jean-Claude, la D5C side-car de Serge et Lily, la Major de Marc et Liliane, les Super-Major de Anthony et Violette puis celle de Jean-Pierre et Marie-Hélène, les side-car AX2 de Lionel et Marc très peu de machines après-guerre cette année, l’increvable R4 de Vincent et Magalie, la Motavia (idem R4S ) de Jean-Luc la R3 du club pilotée par Didier la R5 de Alain et Lein, la LC531 de Jean-Pierre
N’oublions pas les autres motos qui sont toujours les bienvenues, Thomas sur la Peugeot c’est toujours un grand moment, la Guzzi de Patrick, la Oural de Nicolas et Monique qui n’a pas été très gentille durant le WE (la moto pas Monique), le side-car BMW de Juan-Miguel et son épouse, La Norton Atlas de Karsten et Kerstin , l’AJS de Pierre, la Sanglas de Antonio, la 125 Honda de mme Farjou, la Panther, la René-Gillet, la Magnat Debon de Christian, le side-car BMW de Jacky et Ivelyne, la Sarolea de Philippe, la Monet-Goyon de Philippe et Marthe, La Norton de Vincent, la Cemec de Hans bis, j’ai du en oublier et je m’en excuse.
Notons aussi la Simca Aronde (P60 de Patrick et Marie-Odile) qui nous a suivie vendredi et la MG de Georges qui à réalisé toutes les balades en rodage. Nous avons aussi la présence appréciée de Jacques dont la santé n’a pas permis cette année de venir avec une moto.

Après cette liste un peu lourde pour le texte mais nécessaire, revenons en détail sur la balade de vendredi.
Départ comme prévu vers 9h et quelques Km après, tel des moutons de Panurge (dont je faisais parti) nous ne regardons pas le super fléchage mais seulement les motards qui nous précédent. Nicolas et Monique ont-ils voulus nous tester en se trompant de route ou alors s’agit il des « restent de la veille » toujours est il qu’il nous a fallu faire demie tour pour reprendre le chemin prévu. Nous prenons plein de petites routes comme je les aime avec de l’herbe au milieu (idéal pour les motos à embrayage qui broutent) nous nous dirigeons vers les monts des Vosges.
Arrivé à La Petite Pierre le ton est donné, forets, châteaux et rochers rouges se succèdent, la route et les paysages sont agréables. Nous roulons maintenant dans une vallée profonde bordée de rochers, c’est aux environs de Graufthal et ses maisons troglodytes. Le contraste entre le rouge des rochers et le bleu des maisons est à couper le souffle, j’étais loin de m’imaginer ce type de paysage dans cette région, c’est une découverte agréable.
Dans ce village nous faisons halte et une association locale « Maisons des rochers » nous accueille avec du café, thé, jus de fruits, les madeleines de Monique et Lily et les pains d’épices fournis par nos organisateurs (ils ont tout prévu !)


 Halte à Graufthal

Au cours de cette halte on fait un premier bilan des pannes et il semblerait que 2017 soit un grand cru dans ce domaine, cela va de la magnéto récalcitrante au câble d’embrayage, en passant par une chaîne de magnéto cassée,
un volant moteur épris de liberté, un embrayage dévissé, une charge de batterie un peu molle, bref la liste s’allonge au fil des Km. Cette halte permet à chacun d’échanger, c’est le but majeur de nos rencontres.
Nouveau départ direction Dabo, au passage à Lutzelbourg nous pouvons découvrir l’imposante ruine du château fort. Nous longeons le canal de la Marne au Rhin qui prend une part importante et intéressante de nos balades durant tout le WE. Nous passons devant le plan incliné que nous visiterons après le repas.
En arrivant à Dabo nous sommes agréablement surpris par la curiosité géologique du paysage. Le Rocher de Dabo, culmine à 647m d’altitude, il est coiffé d’une superbe chapelle visible de très loin. Une halte à la station au début du village permet à certains de faire le plein et à d’autres de regarder une collection de voitures anciennes dont deux Facel-Véga. L’arrêt repas est prévu au restaurant Katz, les motos sont garées devant le restaurant et sur le parvis de l’église attenante. Une photo de groupe est faite, avant le repas, sur les marches de l’église, à côté de la statue du Pape Léon IX (natif de Dabo) et Jean-Claude en profite pour prendre la même pose que le Pape.
 

Les participants

 

 Guy et Simone de l’équipe d’assistance nous rejoignent avec un peu de retard, car les nombreuses pannes les obligent de déposer les motos récalcitrantes chez des particuliers du secteur (la remorque prévue est très insuffisante). Le menu régional (Baeckeoffe) à été très bien apprécié de nos convives.
Parlons un peu de ce curieux bonhomme qui nous suit depuis le matin avec une caméra professionnelle sur l’épaule, c’est Jean Birckel qui réalise un reportage concernant notre rassemblement pour une chaine locale. En sortant du repas j’ai droit à une interview ainsi que notre président Alain. Nous reprenons la route par une ascension au sommet du Rocher de Dabo, la vue des environs est époustouflante. Nous regagnons le plan incliné par des routes sinueuses à travers la forêt. Le plan incliné pour péniches de St Louis Arzviller est un ascenseur à bateaux de type transversal, unique en son genre en Europe, il remplace à lui seul 17 écluses sur 4 Km ce qui représentait autrefois une journée de navigation pour franchir les 44,55m de dénivelé, à comparer aux 4 mn seulement à ce jour.
Retour sur Langatte en contournant Sarrebourg pour éviter les embouteillages.
A peine arrivé, les orphelins de motos partent avec voitures et remorques chercher leurs montures abandonnées (mais toujours en sécurité) le long du circuit, les autres s’affairent autour de leurs motos pour faire les niveaux et les petits réglages d’adaptation. Nous avons même vu Jean-Luc démonter son embrayage de D3 afin de faire les réparations nécessaires pour reprendre la route le lendemain.
C’eux qui ne tripotent pas la mécanique se précipitent vers les bassins afin de barboter un peu avant le repas. Apéro toujours agréable car c’est un moment privilégié de partage. Au menu ce soir Pizza et Flammekuch à volonté. Le repas tourne en corrida afin d’attirer l’attention les serveurs mais de toute manière il y en à eu pour tous.

Samedi matin, toujours ce superbe temps estival sans nuage. Derniers préparatifs avant le départ puis balade campagnarde autour de Langatte et ses multiples étangs. Nous arrivons à l’écluse de Réchicourt, impressionnante par sa hauteur d’environ 16 m elle remplace 6 écluses classiques, c’est la plus haute écluse française. En amont les portes mesurent 20m de haut c’est grandiose. Nous avons attendu le passage de deux embarcations afin de contempler un cycle complet. Ce sont pas moins que 3800 m3 d’eau pour un passage.
 

Le plan incliné pour péniches de St Louis Arzviller

 l’écluse de Réchicourt

 Une fois le passage terminé, nous reprenons la route vers Rhodes, ce n’est pas la fameuse île grecque mais une jolie bourgade qui est aussi agrémentée d’une plage au bord d’un étang qui va nous accueillir pour une halte. Il reste une poignée de Km pour rejoindre l’auberge St Ulrich à Haut Clocher, une place nous à été réservée pour stationner nos montures, Lionel qui est embêté avec des problèmes de charge en profite pour garer son AX2 sur une place réservée pour la charge des véhicules électriques mais son problème reste intact après le repas.
Le cadre de l’auberge, l’accueil, et le repas sont dignes de l’étoile décernée à ce restaurant.
Nouveau départ avec une traversée de Sarrebourg dont la traversée n’est pas aisée puis direction Vallérysthal où nous sommes attendus au musée de la 2CV et à la cristallerie.
En arrivant au musée un autre club est là lui aussi en même temps que nous, c’est un rassemblement de Rolls-Royce, les cuirs graisseux d’un coté et le costume 3 pièces de l’autre.
Je me souviens l’an dernier à Availle Limousine, il y avait des Ferrari partout en raison d’un rassemblement au circuit du Vigean tout proche, en plaisantant j’avais dit à nos amis allemands qu’en France tout le monde avait une Ferrari et cette année c’est les Rolls-Royce, à quoi devront nous nous attendre pour l’an prochain. Chacun visite à son rythme la cristallerie et le musée de la 2CV. Pour la cristallerie, un artisan anime une réalisation de vase soufflé à la bouche en expliquant les étapes de sa fabrication.
Le musée de la 2CV est particulièrement intéressant pour des gens comme nous. Ces vénérables machines ont été préparées à toutes les sauces, du véhicule de pompier en passant par des 2CV volantes, hors bord, rallongées, camping-car ou customisées, rien n’arrête l’imagination. Il n’y a pas que des modifiées une superbe lignée de 2CV retrace l’histoire de cette voiture mythique au travers des ages et des versions. Arrêtons nous sur une 2CV bien spéciale qui a réalisée un raid vers l’Iran avec Serge notre organisateur au volant de ce vénérable véhicule. Ce raid remonte à 1971 c’est le Paris Persépolis Paris, Serge n’a que 3 mois de permis et pas de voiture, comme il a été sélectionné pour participer, son père achète cette 2Cv d’occasion pour le raid. Serge prend le départ comme 1300 autres participants et 467 voitures (2CV, diane ou méhari), il boucle les 15000 KM sans encombre. Ce raid était organisé par Citroën pour renouer avec les raid historiques des années 20 et 30 afin de promouvoir les gammes populaires de la marque. Il rentre avec une tortue iranienne qui a vécue encore 30 ans et pleins de souvenirs dans la tête. Cette 2CV est bien à sa place dans ce musée.
 

La 2CV de Serge

La reconstitution d’un garage contaminé à la Gnome Rhônite

 Une vitrine du musée retrace un ancien garage avec une multitude d’objets divers. Ma curiosité est « chatouillée » en m’apercevant que dans cette reconstitution de garage il y a une Gnome & Rhône type R dans son jus ainsi qu’un moteur V2 sur l’établi et une rare tôle peinte « Gnome Rhône service » des années 50 , j’apprends plus tard que cet étalage Gnome & Rhône est le fruit d’une complicité entre Serge et Hans. Merci pour ce clin d’œil.

Nous rentrons à la base, chacun s’affaire à replier et à charger les motos puis vient l’heure d’une réunion prévue vers 18h30. Pour cette réunion la salle est aménagée en auditoire ce n’est pas une AG et le compte rendu est dans cette gazette. Une fois la réunion terminée il est temps de passer à l’apéro suivi de la traditionnelle remise de coupe. Notre coupe habituelle est celle remise à Gustave Bernard en 1925 qui est confiée pour un an à l’organisateur du rassemblement. Cette cérémonie laisse place à un repas de gala agrémenté de « bouchées à la reine ».
 

 Remise traditionnelle de la coupe à nos charmants organisateurs

 

 Dimanche c’est le départ encore merci pour cette cuvée magistrale 2017.
Merci à Serge qui c’est occupé de l’organisation, des convocations, de la réception, des dossiers, de la négociation des tarifs des restaurants et bien d’autres tâches.
A Nicolas pour le fléchage avec Serge et pour son rôle de guide lors des balades et lui aussi pour les multiples tâches annexes.
A Benoît pour différentes tâches lui aussi dont la fabrication de planchettes pour nos motos.
A Guy et Simone pour la voiture balais (pour lesquels c’était un baptême dans le monde de la moto).
Enfin à Monique et Lily pour avoir soutenue leurs bonhommes, pour les repas, pour les petits gâteaux de le pause café, différentes tâches et surtout pour leur légendaire sourire et bonne humeur. Merci au musée de la 2CV, au centre de bien être, au cameraman et surtout merci à tous les participants et à ceux à qui je n’ai pas dit merci.

A l’an prochain sur les contreforts de Ventoux avec d’autres paysages, d’autres participants, d’autres motos et surtout la même bonne humeur.

D4

 

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Georges Ulmann

 

 Notre ami Georges Ulmann est venu participer au rassemblement AMGR de Langatte au mois de mai puis il a été rattrapé par la maladie, qu’il combattait depuis plusieurs années et s’est éteint le 12 juillet.
 

 Georges et François

Georges est né juste à l’aube du dernier conflit de parents de religion juive, il a échappé de peu à la shoah. Georges ne parlait pas de ces histoires ni de la religion qu’il ne pratiquait pas. Sa vie est restée guidée par la tolérance, l’amitié et l’ouverture aux autres.
J’ai connu Georges grâce à la moto ancienne il y a de nombreuses années mais je l’ai aussi côtoyé dans le monde professionnel comme fournisseur de matériel électrique.
Très vite nous sommes devenus de bons amis et chaque fois que Sylvie et Georges étaient en « transhumance »  entre Paris et la Provence, avec Corinne nous avions la chance de les recevoir à la maison autour d’un plat de grenouilles et une bouteille de Mondeuse (Georges nous en parlait tout le temps).
Outre le monde de la moto à travers lequel nous le connaissons le mieux, Georges était un passionné de cinéma, un cinéphile à part entière. Georges à été auteur réalisateur de plusieurs films dont certains en collaboration avec Sylvie Pierre son épouse. Parmi sa filmographie nous pouvons citer « L’homme aux cheveux bleus » en 1989 en collaboration avec Sylvie Pierre, « Eisenschitz Bernard » en 2013 en collaboration avec Sylvie Pierre, « Le Guilcher Jean-François » en 2014, « Pierre Léon cinéaste » en 2015 puis « Estelle dite Délie Duparc » 2016. Chaque film était axé autour d’un personnage lié au monde de la culture, que ce soit le cinéma, la peinture ou la musique. Georges aimait beaucoup les personnages avec qui il pouvait échanger, il aimait l’être humain, mais supportait mal la médiocrité.
Georges était quelqu’un de très philosophe il adaptait sa phrase fétiche à toutes les situations « Cela n’a aucune espèce d’importance »
Je ne vais pas clôturer ce chapitre de Georges le cinéphile sans parler de Sylvie Pierre avec qui il a partagé sa vie. Sylvie a exercé plusieurs années au sein du comité de rédaction de la revue « Les Cahiers du Cinéma » en tant que critique puis comme spécialiste du cinéma d’Amérique du sud. Sylvie passe aussi une partie de sa vie dans le monde du cinéma à Rio de Janeiro. A partir de 1991 Sylvie intègre le comité de rédaction de la revue « Trafic »dédiée elle aussi au cinéma.
Outre le cinéma et la moto Georges avait un fort attachement à la Provence et au village d’Entrages ou il possédait avec Sylvie une petite demeure de vacances. Georges fréquentait ce lieu depuis l’adolescence et c’était lié d’amitié avec le milieu motard de la région de Dignes. Proche de ma région d’origine des Hautes Alpes Georges et Sylvie étaient même venus me rendre visite au lac de Serre-Ponçon au guidon de leur Triumph.
Revenons à Georges le motard, Georges le fidèle membre de l’AMGR et correspondant de la FFVE pour notre amicale. Georges était un rédacteur actif d’articles pour la gazette, le dernier article qu’il a rédigé sera publié dans une future édition.
Nous nous souviendrons longtemps du rassemblement de l’AMGR qu’il avait organisé de main de maître à Digne en 2013.
 

Rassemblement AMGR de Dignes

 Georges avait de plus en plus de difficultés à piloter un deux roues et c’est tourné vers sa voiture MG qu’il chérissait beaucoup, il me disait encore il y a quelques temps « Tant qu’on a la santé faut pas hésiter à se faire plaisir » Sa MG lui a donné un peu de fil à retordre car le moteur était complètement lessivé, il venait juste de le remettre à neuf début 2017et était encore en rodage.
Merci George pour les moments que tu as partagé avec nous.
 

Georges et sa MG

 

Daniel DAVID (D4)

 

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Vintage Revival Monthlery

 

Météo exécrable, froid, pluie sont au rendez-vous de cette quatrième édition les 6 et 7 mai 2017 du Vintage Revival sur le mythique circuit de Montlhéry.
Cet évènement magnifique, splendide, grandissime, manque d’adjectifs pour qualifier cet incontournable rendez vous des fans de véhicules anciens d’avant guerre.
Une bourse d’échange où l’on ne trouve que des pièces avant guerre vient agrémenter un peu plus cette fête.
L’accueil est relativement facile pour ceux qui ont réalisé leurs accès ou inscription sur internet, les parkings vastes sont surveillés de main de maître par leur responsable, notre amicaliste Michel Delouze aidé de nombreux volontaires dont son fils Jean-Michel que nous connaissons bien à l’AMGR.
L’espace moto constitué de plusieurs stands dont certains clubs, exhibent des trésors qui nous font « tourner la tête » tant il y a de merveilleuses machines. Je vous l’assure il faut voir cela au moins une fois dans sa vie.
Pour les automobiles, il y en a de partout, toutes autant surprenantes les unes que les autres.
Pour rouler l’organisation à crée plusieurs plateaux distincts dont 8 pour les automobiles, 2 pour les motos et un pour les véhicules prestige et vélos.
Les anglais viennent en force à ce rassemblement, ils doivent représenter au moins 30% du plateau mais beaucoup d’autres nationalités sont là dont les Tchèques avec deux motos époustouflantes.
Cette année les voitures GN et les motos ABC étaient à l’honneur. Pour ce qui est de nos chères ABC, il y avait deux lieux principaux pour les admirer, l’un plutôt pour les anglais et l’autre pour les constructions Gnome & Rhône.
 

Voiture GN

 4 ABC Gnome & Rhône sur la même photo

Le Brexit ou la guerre de cent ans ne sont pas la cause de cet éloignement, c’est plutôt la pluie et l’affluence de machines qui en est la cause, les emplacements prévus à l’abri ce sont trop vite remplis.

Coté anglais, le petit fils de Granville Bradshaw est venu avec une voiturette ABC, rareté de chez rareté. Il y avait aussi une ABC de course avec moteur longitudinal et transmission par courroie, 4 ABC flat twin et 4 scooteurs ABC Skootamota.
 

Voiturette ABC

ABC longitudinale de course

 

ABC flat twin anglaise

 

scooteurs ABC Skootamota.

Coté français, 6 ABC, une telle concentration, c’est du jamais vu en plus Nounous nous avait amené son ABC Barthelemy toujours autant admiré, Le musée Snecma avait sorti la sienne pour l’occasion. En tout et pour tout il y avait 12 ABC flat twin sur le par cet une très belle type D en robe d’origine

Pour ma part, je suis venu avec mon ABC 1922 qui faisait ses premiers tours de roue sur le circuit, malgré un air très crispé j’en garde un souvenir impérissable.

Rendez-vous en 2019 pour la prochaine édition qui de plus coïncidera avec les 100 ans de l’ABC et du début de la moto chez Gnome & Rhône.
 

D4

Stand ABC françaises

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Album photo

 

On ne se lasse pas devant une CV2

 

Side car D5 de Serge

 

Motavia de Jean-Luc

 

R de Hans dans la vitrine des 2CV

 

Magnifique Panther 600

 

L’un des attelages AX2 « du costaud »

 

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Info technique

 

Le sujet évoqué sur cette page est issu du forum de l’amicale, les informations proviennent de Jean-Luc Aupepin notre spécialiste années 50 et responsable du site de l’amicale Gnome & Rhône.
Les documents présentés répondent à une demande concernant le circuit électrique d’une 125 R4X.

 

 

 

Source Jean-Luc AUPEPIN

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