19° Rassemblement AMGR
2013 à Digne les Bains
Digne
les bains est située à l’extrême sud est de la France et
c’est pas « la porte à coté » pour certains de nos
membres. Qu’à cela ne tienne, les plus courageux ont
bravé les kilomètres, ils sont venus de Hambourg et
Sarrebruck en Allemagne, de Barcelone en Espagne ou de
Nantes, Lille et toutes les régions françaises pour les
autres.
Le
voyage pour ce rendre en ce lieu paradisiaque est déjà
une épreuve et certains en ont fait les frais. Une
remorque rend l’âme à quelques Kms du but, un turbo
explose sur l’autoroute obligeant sont propriétaire à
finir avec son assistance. Malgré ces mésaventures tout
le monde est à bon port dés le jeudi soir.
Le lieu
de résidence pour notre séjour est un hôtel thermal
situé au niveau des sources d’eau chaude à l’origine des
thermes de Digne les bains. Cet hôtel d’environ 150
chambres date du siècle dernier et les évolutions
successives en font un lieu parfait pour notre séjour.
Le personnel à l’écoute n’hésite pas à prendre part à
nos discutions.
La cour
devant l’hôtel est transformée en parking historique à
l’effigie de Gnome & Rhône. A cet instant beaucoup
d’entre nous est inquiet pour la suite du rassemblement,
quel temps fera-t-il demain ?
Le jeudi
soir est particulièrement humide, rincé par les orages
que nous subissons tous en toutes régions. Chacun
s’affaire à bâcher sa moto.
Les motos sont bâchées pour la nuit
La
soirée s’écourte rapidement et chacun rejoint sa chambre
sans tarder.
Vendredi
matin, malgré quelques brumes matinales, le soleil est
bien là au rendez-vous nous avons envie de croire aux
miracles. Petit-déjeuner copieux, j’ai même entendu dire
que certains, mal réveillés, se sont trompé entre le vin
rosé et le thé, l’erreur vite réparée, sera toutefois
découverte par les espions de la gazette.
Petit à
petit les motos sont débâchées et séchées, afin de se
rassurer, certains d’entre nous tentent un démarrage
pour contrôler le bon fonctionnement de l’allumage
souvent sensible à l’humidité.
Symbole de l’Europe (dit Jean-Luc) un Allemand et un
Espagnol aux soins d’une moto française.
Parmi
les machines alignées, nous pouvons admirer un beau
panel des fabrications Gnome & Rhône au cours de
l’existence du département moto. La plus ancienne du
plateau est la type D de Juan-Miguel puis vient la
fidele D3 de Jean-Luc, la D4 de Guy qu’il a prêté à son
neveu Thierry pour le rassemblement, la CM1 de Yourick,
la D5 de Jean-Paul et la mienne pilotée par mon frère
Pierrot. Les superbes V2 de Hans et de Anthony ont une
fois encore assuré le spectacle. Pour la suite des avant
guerre nous avons la X de Guy, et le superbe attelage X
Bernardet « record du monde » de Jean-Claude et Maria,
une exceptionnelle Super Major couleur verte de François
identique à celle du catalogue couleur de 1937. Une
autre super-Major que nous avons plaisir à revoir, celle
de Jean-Pierre et de son épouse Marylène ainsi que
l’intrépide Major de Jacquy, et celle de Liliane et
Marc. Les gros cubes side-car, notre XA2 Corinne et
Daniel (D4), l’AX2 de Lionel avec Patricia et la XA de
Eric et François.
Nous
passons ensuite aux véhicules de l’époque Snecma,
l’indétrônable R4C de Vincent qui roule en solo cette
année car Magalie attend pour le mois d’août l’héritier
de cette charmante famille de motards, Magalie est venue
avec sa maman et sa sœur pour l’accompagner.
Notre
président « Chapy » chevauche sa L53 tout comme notre
expert internet et gamme années 50 Jean-Luc, Laurent et
notre secrétaire Dominique ont emmené chacun une superbe
LC531, les LX200 de Jacques, Victor et Pascal et la 175
« spécial Jean » clôturent la liste.
D’autres
machines étaient de la fête, la 125 Peugeot de Thomas,
venu de Hambourg qui s’affaire à la restauration d’une
D2 et d’une D4 que nous verrons certainement lors d’un
futur rassemblement. La BSA Rickman Metisse de Pierre a
enchanté nos oreilles tout le WE, celle de Georges c’est
montrée docile, la BMW 90/6 et la Norton de Michel, la
125 CG de Josiane la Triumph Bonneville scrambler, la
Montesa de Juan-Miguel, les fidèles Oural et Dniepr de
Serge son épouse et ses amis alsaciens, venus en
famille. Il se peut que j’ai oublié quelqu’un et je m’en
excuse.
Malheureusement une moto est restée sur sa remorque, la
LX200 trial de Victor victime d’une malheureuse chute le
jour de son arrivée, la moto et son pilote font état de
quelques rayures et courbatures mais rien de grave,
heureusement.
Maintenant que les présentations sont faites, partons
pour la balade du vendredi matin en direction de Barreme.
Le départ est retardé par les journalistes (que dis-je,
les paparazzi) de « La Provence » et de « FR3
Méditerranée », mais nous ne leur en voulons pas trop
car nous avons fait la Une.
·
La une du journal La Provence du 11 mai
2013
De
Barreme nous rejoignons St André les Alpes, puis par une
petite route touristique qui longe une rivière, nous
arrivons à Thorame-Basse où nous sommes attendus par la
famille Pougnet à la ferme-brasserie CORDOEIL qui
réalise une bière bio du haut Verdon. La visite de la
brasserie est prévue au programme, nous sommes obligés
de mettre des « babouches » au dessus de nos chaussure
pour l’hygiène. Le brasseur est un homme a tout faire,
fils de paysan et paysan lui-même, il a fait des études
d’ingénieur biologiste et réalise l’ensemble des
machines nécessaires à l’élaboration de son breuvage.
Tout est fait maison, la matière première, la
torréfaction et la maturation. Le résultat est à la
hauteur de l’investissement de cette famille hors
normes, la bière de CORDOEIL est digne de Digne.
Discutions et dégustation à la brasserie Cordoeil de
Thorame Basse
La
poursuite de notre périple emprunte des routes superbes
de montagne, nous passons à Tatonne haut lieu du rallye
de Monte-Carlo. De Tatonne nous rejoignons Barreme où
nous sommes attendus pour le repas de midi au restaurant
de la Gare. La gare de Barreme est un monument
historique à elle seule, je vous invite à voir la photo
de Hans en couverture, cette gare est l’une de celles du
« train des Pignes » qui relie Digne à Nice. Repas
champêtre où chacun a pu se rassasier sans soucis,
durant le repas, quelques gouttes de pluie ont souillé
nos motos mais de courte durée, cette ondée fut la seule
du WE et nous étions bien à l’abri devant nos assiettes.
Départ
pour Digne avec au programme un col avec des pentes à
9%, le col de Corobin, emprunté en mars 1815 par
Napoléon de retour d’exil. Du col de Corobin à l’hôtel,
nous empruntons une route sinueuse en descente tout le
long, entre deux versants abrupts.
Halte au col de Corobin, dur pour les motos et les
pilotes
De
retour chacun s’affaire à ses petites affaires et après
une douche bien méritée, le repas nous attend, suivi
d’interminables discutions arrosées à la « deutch-beer »
.
Samedi
matin le soleil est toujours là et il brille de plus
belle, petit déjeuner et départ pour les « clues de
Barles »
Paysages grandioses et petit blanc, un avant gout du
paradis.
A la
sortie des clues de Barles, pose pour le petit blanc du
matin, un chardonay blanc de Vaux en Bygey que nous
avons apporté avec Corinne.
Col du Fanget point culminant de notre périple avec
1459m d’altitude.
Sans
abus, nous reprenons la route vers Seyne les Alpes et le
redoutable col du Fanget à 1459m d’altitude et dont
certaines pentes dépassent les 10%. Les mécaniques sont
mises à rude épreuve et certains tombent en panne.
Parmi les pannes un tube d’échappement épris de
liberté et un doigt d’allumage cassé.
De
l’autre coté du col, il faut avoir de sérieux freins car
un passage constitué de deux virages sur une centaine de
mètres affiche un dénivelé de 14%. Tout le monde se
rejoint au restaurant le Moulin du Vernet, l’accueil et
le repas sont irréprochables. Départ pour Digne en
empruntant une route sinueuse qui longe la rivière
jusqu'à la « dalle aux ammonites », ancienne plage de
Digne à l’époque du jurassique inférieur.
Un fossile parmi tant d’autres et le repos de retour
de balade.
De
retour à la base c’est l’AG qui nous attend, le compte
rendu de celle-ci précède cet article.
Dimanche
matin, le ciel est toujours bleu mais le temps est venu
de nous séparer, les motos sont chargées, les bagages
rangés et nous sommes obligés de nous séparer.
Cette
édition 2013 c’est déroulée dans une formidable bonne
humeur où chacun vient avec plaisir. Nous pouvons aussi
être satisfaits de la présence toujours plus nombreuse
de nos compagnes qui ont aussi beaucoup de plaisir à
venir à nos rassemblements.
L’an
prochain ce sera la région parisienne, les montagnes
seront moins haute, c’est l’occasion rêvée de sortir une
moto plus ancienne ou moins rapide, il vous reste un an
pour vous préparer.
D4
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