Info-Amicale n° 16 - juillet 1997

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Le mot du Président

Au début de cette année, en engageant le projet du raid Paris-Bordeaux-Toulouse, j'ai fait preuve d'un grand optimisme. J'avais confié l'organisation de la logistique et du circuit à notre ami Frédéric Minard qui avait eu l'occasion de s'occuper de quelque chose d'analogue il y a deux ans. Je m'occupais en parallèle des problèmes administratifs et tout laissait à penser qu'une bonne douzaine de motos pourraient prendre le départ.

Mais, à notre grande surprise, quelques jours avant la date butoir, je n'avais reçu que quatre réponses positives et deux demandes de renseignements. Je remercie ces valeureux participants qui ont failli faire le raid ainsi que toutes les personnes qui se sont intéressées au projet mais, bien évidemment, le projet a dû être annulé et il n'est pas près de revoir le jour.

Je pourrais tenir le même discours pour les coupes Moto-Légende où le nombre de motos figurant devant notre stand n'a jamais dépassé la dizaine. Pareil pour la Locomotion en fête où le nombre de présents n'a pas dépassé quatre. Heureusement, pour cette occasion, l'Amicale ne s'était pas engagée de façon ferme auprès des organisateurs. Enfin, notre quatrième manifestation de l'année, le circuit d'Amboise, a été, lui aussi, marqué par cette participation minimaliste.

Que faut-il conclure de ce manque de motivation ? Les manifestations extérieures ne rassemblent qu'une minorité - toujours la même - de fidèles, les autres préférant sans doute la tiédeur de leur foyer aux intempéries possibles d'une petite ballade à l'extérieur.

Ma conclusion sera brève : continuons de refabriquer des pièces et arrêtons de fantasmer sur les grands rassemblements de motos Gnome & Rhône. Je souhaite à tous de très bonnes vacances et vous donne rendez-vous pour notre Assemblée générale de septembre.

Bernard Prunet
Président de l'AMGR


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Michel Gourgouillon vous parle

Si je vous adresse ces propos, mes chers amis, c'est que je suis déçu par votre manque de bonne volonté. Nous nous sommes inscrits à cette Amicale pour plusieurs raisons. La première, bien sûr, c'est pour recueillir des renseignements et nous procurer des pièces pour nos machines. Une deuxième, pour rencontrer d'autres personnes possédant des machines semblables à la nôtre. D'autres, encore, qui vous sont propres.

 

Alors, je vous avoue que je ne comprends pas que la seule sortie de l'année organisée par l'Amicale et pour laquelle Bernard, notre Président, a déployé toute son énergie et tout son dévouement, n'ai pas été plus appréciée. A la sortie d'Amboise, nous nous sommes retrouvés à onze machines alors que nous sommes près de 400. Bien sûr, on peut toujours trouver des excuses. Problèmes économiques, manque de remorque... - que sais-je ? - peuvent expliquer que si peu de vous aient été présents à ce rendez-vous annuel. Il n'empêche que seulement 3 % de présents, ça ne fait vraiment pas lourd !

Mais soyons positifs et espérons que l'année prochaine vous penserez à nous et à votre club. Comme dit Bourdache dans sa chronique Z'humeurs de LVM, "bien sûr, tout cela n'engage que moi".

Michel Gourgouillon


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Le circuit d'Amboise

C'est avec ce quatrième rassemblement des motos Gnome & Rhône que l'Amicale marquait son passage à Amboise les 14 et 15 juin derniers. Participation réduite par rapport aux années précédentes mais cette manifestation s'est néanmoins déroulée dans un cadre sympathique avec la joie et le bon esprit coutumiers durant ces deux journées. Nous regrettons néanmoins l'absence des amis qui se sont désistés au dernier moment et nous les remercions de nous avoir prévenu à temps.

 

Prêts au départ... Le point de rassemblement était fixé au camping de l'Ile d'Or, au centre de la ville. Nos motos, une fois déchargées des remorques, ont fait l'admiration des nombreux curieux. Ensuite, avec un peu de retard par rapport à l'horaire prévu, la colonne s'est lancée à l'assaut des 150 kilomètres qui l'attendaient pour un circuit touristique sur les petites routes de Touraine.

La traversée d'Amboise s'effectua sans problème, si ce n'est l'habituelle interruption due aux feux de circulation. Quittant la ville, le cortège se dirigeait alors vers Bléré que nous évitions pour atteindre rapidement Rignac sur Indre où nous avions prévu une première pause. Aucun ennui majeur n'était jusqu'ici survenu, si ce n'est quelques petits soucis d'allumage sur une machine qui avait souffert de l'humidité au cours de son transport matinal sur remorque.

Au Café des Sports Au Café des Sports, nous avions rendez-vous avec quelques amis d'un club de moto local dont nous avions rencontré les responsables durant les Coupes Moto-Légende. Il avait été convenu qu'ils nous accompagneraient une partie du circuit. Il s'agissait du Moto-Club des Cambouilles qui a eu la gentillesse de nous offrir une petite plaquette reproduisant quelques motos Gnome & Rhône des années 30. Marque de sympathie très appréciée de tous. Nous avons eu le plaisir d'assister à leur bourse d'échanges annuelle.

Le convoi reprend la route qui borde l'Indre et qui nous conduit au site très agréable où se tient le restaurant Bellevue qui justifie bien son nom et où nous allons goûter un réconfort moral et physique. Après ce temps de repos au cours duquel nos machines ont pu se refroidir, le convoi reprenait sa route.

Le soleil nous avait accompagné jusque là et ne devait pas nous quitter durant les deux journées du circuit. Après une bonne quarantaine de kilomètres, nous parvenions au restaurant situé à Villaines les Rochers d'où nous pouvions apercevoir un très joli point de vue sur la campagne d'Azay-le-Rideau.

Le menu copieux et bien arrosé d'un vin de Touraine, comme il se doit, a permis à notre bande d'affamés de se rassasier. Notre retard sur l'horaire initial nous a contraint à subir l'accélération d'un service en dehors des heures habituelles mais la bonne humeur restait dominante. Au cours du repas, les discussions allaient bon train sur les menus incidents mécaniques du parcours et l'on rassurait les inquiets en leur assurant que tous les moyens de secours étaient là, prêts à intervenir.

A 15 heures, nous atteignions avec un retard important le musée Dufresne situé à une quinzaine de kilomètres et auquel nous consacrerons une visite de deux bonnes heures. Accueil sympathique : le grand portail a été exceptionnellement ouvert pour que nos motos puissent pénétrer. Situé sur les bords de l'Indre où il occupe une superficie de 10 000 m2 de bâtiments au milieu d'un vaste parc de 67 000 m2, on peut y découvrir plus de trois mille pièces de collection dont certaines, uniques au monde.
On y trouve à la fois des voitures, des motos, des vélos, des tracteurs, des camions et même des avions ( le plus ancien est un monoplan type XI de Louis Blériot datant de 1909). Des machines agricoles y voisinent avec une impressionnante collection d'armes anciennes. Et on y remarque également des pièces étonnantes comme une roue à aube de plus de trois mètres de diamètre, une guillotine ayant servi en 1792, des affiches, des plaques émaillées pratiquement jamais vues, etc. etc. C'est un endroit fabuleux où le temps passe trop vite et nous regrettions de le quitter car l'heure de la fermeture approchait.

 


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Un tuyau pour des bobines

Jean Bergaud possède beaucoup de bobines d'allumage et peut éventuellement en refaire. Voici ses coordonnées : Jean Bergaud

"La motocyclette ancienne"
La Croix verte
03269 MAGNET
Tél. : 04 70 58 09 25

(C'était un tuyau de Michel Gourgouillon)


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Compte rendu de l'exposition d'Evreux

Pour la deuxième année, L'Amicale des Motos Gnome & Rhône était présente au salon de la moto d'Evreux, le 23 mars 1997. De nouveau, notre ami Jean-Claude Conchard assurait la logistique du stand et exposait plus des trois quarts des motos présentées. Décoration et affiches personnelles, plaques émaillées étaient complémentaires et ont permis de découvrir d'autres modèles en photos.

 

Cette manifestation, bien organisée par le Moto-club des Léopards, s'articule en deux points forts. D'abord, une exposition statique sous couvert avec un ensemble de motos de haute qualité : BSA, Norton, Triumph, Royal-Enfield... Sans oublier les Velocette, bien sûr, le plus souvent présentées par les nombreux clubs. Ensuite, les "pros" qui nous montrent des motos contemporaines mais aussi des anciennes afin de rester dans l'esprit du salon.

La gendarmerie d'Evreux était présente avec quelques machines provenant du musée de Fontainebleau : BMW série 2, BSA et Harley représentant les motos officielles.
Sur un parcours attenant, de nombreux exposants étaient venus offrir des motos d'occasion mais, en ce qui concerne les anciennes, on en avait vite fait le tour, ce qui confirme le côté "salon d'exposition" d'Evreux.
Avec plus de 5 000 entrées payantes pour huit heures d'ouverture et environ 2 000 entrées gratuites réservées aux jeunes de moins de 16 ans, c'est réellement un franc succès dont il faut féliciter les bénévoles qui l'ont organisé.

Un certain nombre de personnalités du monde moto étaient présentes : Charles Krajka (qui a bien connu les Gnome & Rhône), Jacky Ritteau, Rigal, Offenstadt et des anciens pilotes qui n'avaient pas hésité à venir revoir les motos de l'époque où ils connaissaient la griserie des circuits.

Pour l'Amicale, ce salon de printemps est une occasion de se faire connaître en basse Normandie. Depuis, de nouveaux adhérents nous ont rejoints avec de bons projets de restauration en cours.

Remercions particulièrement nos amis de l'Eure : Jacques Heulin et Serge Vauquelin, qui n'ont pas hésité à venir nous donner un coup de main pour l'installation du stand et assurer une bonne partie de la permanence. Un grand merci aussi à Madame Conchard pour l'aide qu'elle et son mari nous ont apportée sur le stand.
Et cette année, nous saluons la présence de la famille Bernardet, Gérard et sa dévouée épouse, qui gèrent avec passion l'ACVB. Ils ont ainsi parcouru plus de 200 kilomètres pour présenter deux beaux exemplaires des scooters Bernardet.

 

Ce salon sympathique et de bonne fréquentation régionale n'a rien à voir avec nos deux salons parisiens habituels. A Evreux, la convivialité est de règle. Merci à la gentillesse du Président du MC Léopards et à son équipe de bénévoles. A l'année prochaine...


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REPARATION D'UNE MAGNETO-DYNAMO

Possesseur depuis peu d'une Gnome Rhône 750 XA, j'ai rencontré un problème de magnéto. Cette moto est équipée d'une magnéto-dynamo de marque MagnétoFrance. Une magnéto-dynamo n'est autre qu'une magnéto surmontée d'une dynamo amovible.

 

Le moteur de la moto entraîne la magnéto par l'intermédiaire d'un accouplement élastique. On trouve une roue dentée sur l'axe de la magnéto et sur celui de la dynamo ainsi qu'un pignon intermédiaire; de ce fait la dynamo et la magnéto tournent dans le même sens. Il est indiqué par une flèche sur la dynamo.

Le problème que j'ai rencontré est la coulée et le serrage de la magnéto. Qu'est ce qu'une magnéto qui coule ?

Le bobinage d'une dynamo, d'une magnéto ou d'un moteur est constitué de fil de cuivre isolé et imprégné d'une résine ou d'un vernis. Ces constituants autrefois avaient une certaine qualité mais la chaleur, l'âge et des solvants peuvent les ramollir. Dans une magnéto en marche quand le vernis se met à couler, il provoque un échauffement qui entraîne encore plus de coulée de vernis. Puis on arrête la moto et au moment de repartir, la "colle" est au fond de la magnéto, elle a durci et bloqué l'induit (partie bobinée tournante).

Sur la 750 XA quand ça arrive, bien sûr on ne le sait pas, pas plus que sur les autres, car tant que ça roule la magnéto fonctionne. Mais quand ça a refroidi, on donne un bon coup de kick et l'accouplement en caoutchouc fait fusible : heureusement l'AMGR en a en stock.

Démontage de la magnéto.

Il faut d'abord enlever la dynamo, ce qui est très simple :

  1. Dévisser la vis qui retient la bride centrale.
  2. Puis dévisser les 2 écrous situés côté accouplement de la magnéto (par opposition au côté rupteur).
  3. Reculer la dynamo (ça vient tout seul). Remarquer le petit pignon en bout d'axe.
  4. Retirer les 2 bornes haute tension et fils à bougie.
  5. Retirer le couvercle du boîtier d'avance à l'allumage, puis dévisser la longue vis de fixation de la platine rupteur.
  6. Retirer la platine en vérifiant la présence d'une bague isolante dans son cône intérieur. Ce bloc rupteur ne peut occuper qu'une position sur l'axe à cause de l'ergot de blocage en rotation.

A l'autre extrémité, le démontage de la bague crénelée en bronze nécessite l'utilisation d'un extracteur.

 

Cette pièce est montée sur un cône avec une clavette demi lune. Il faut au préalable dévisser l'écrou. Si celui-ci est bien serré, utiliser une clé à griffe du style de celle qui n'a qu'un seul manche et qui serre automatiquement de plus en plus fort lorsqu'on tire de plus en plus fort sur le manche. Appliquer cet outil sur le diamètre réduit de la bague crénelée. Si on serre la pièce en bronze par son grand diamètre dans l'étau elle se déforme et reste ainsi quand on desserre l'étau. Si on ne serre pas assez la pièce dérape et se détériore. Une fois cette pièce enlevée, on va retirer l'aimant en "U" et, pour cela, dévisser les 2 vis sans tête qui l'empêche de reculer. Utiliser des tournevis pour faire levier aux 4 coins chanfreinés de l'aimant. Avec 2 tournevis placés sur 2 coins opposés (et non en vis-à-vis) et en agissant sur les 2 en même temps ça vient assez bien. Placer alors une petite plaque de métal entre les 2 pôles de l'aimant.

Au dessus de l'axe de sortie se trouve une petite plaque bombée en aluminium retenue par un grand circlips très fin. Cette trappe permet d'accéder à la fixation du pignon intermédiaire. Il n'y a pas lieu d'y toucher. Ce pignon est monté sur un roulement oscillant.

Ouverture de la magnéto.

Il faut séparer le boîtier qui contient les pignons de celui qui contient l'induit. Six vis doivent être dévissées mais elles sont freinées par un bout d'aluminium logé dans la fente de chaque vis par poinçonnage. L'utilisation d'une micro perceuse avec des petites fraises est très utile pour retirer les freins des vis. On peut alors loger convenablement un tournevis dans la fente. Utiliser des tournevis neufs ou pas arrondis car ces vis sont très bien serrées. Si les fentes sont abîmées, il faudra les fraiser en profondeur pour réussir à les dévisser à condition qu'une demi tête ne casse pas.

Il est possible qu'il faille enlever une vis au niveau du pignon intermédiaire car un filetage existe sur ma magnéto sans qu'il ne soit occupé.

Une fois les 6 vis ôtées, il faut reculer le boîtier des pignons. Faire usage du maillet en caoutchouc et de tournevis pour faire levier dans les encoches situées dans le plan de joint des 2 pièces en aluminium. Une résistance existe sur l'axe du pignon intermédiaire. Frapper aussi à cet endroit pour aider à séparer les pièces. Avec un peu de patience on arrive à séparer les 2 blocs sans dommage. Il apparaît alors une plaque en bronze fixée par 4 vis.

Elle sépare le boîtier de l'induit de celui des pignons pour que la graisse n'aille pas sur l'induit. Dévisser ces 4 vis. On peut alors sortir l'induit sans effort s'il n'est pas coulé.

Si l'induit est coulé, on peut dissoudre la colle avec de l'alcool à brûler ou un produit diluant, ou la ramollir dans une étuve.

Une fois l'induit extrait, les problèmes ne sont pas terminés.

On remarquera à l'une de ses extrémités un roulement formé de billes dans une cage en tôle. Les bagues restent en place sur l'axe et au fond du corps en aluminium; c'est ce qu'on appelle un roulement en 3 pièces. A l'autre extrémité se trouve un roulement classique et derrière lui, la roue dentée motrice. Ce pignon est fixé sur l'axe par un écrou à 4 encoches lui même bloqué par une vis.

Mais là où ça coince, c'est que ce pignon comporte un renfoncement qui reçoit le roulement cité. Il est absolument impossible d'y faire passer quelque extracteur que ce soit. Le chauffage du roulement n'a pas solutionné la difficulté. La seule méthode efficace consiste à le détruire et à le remplacer par un neuf. La référence d'origine est 6202G, celle de l'équivalent 2065b (35 x 15 x 8 = fext x fint x L).

Pour remonter ce roulement il faudra au préalable le chauffer dans une casserole d'huile puis le prendre avec une pince pour le mettre en place.

Le démontage de la roue dentée n'est pas aisé non plus car l'écrou à encoches est très serré. Il faudra essayer de trouver un outil bien adapté ou en fabriquer un dans du tube épais.

Ces opérations doivent être effectuées sans abîmer l'axe de l'induit et surtout sans casser la bague collectrice de l'induit.

Le bobinage, le remplacement du condensateur et la rectification du collecteur haute tension ont été réalisés par les bobinages Pascal à Issy les Moulineaux. Le travail a été bien fait. Je leur ai envoyé seulement l'induit de la magnéto avec roulement et pignon en place sans oublier l'écrou sur son axe; c'est donc eux qui ont rencontré une partie des difficultés du démontage. Ils en avaient pourtant vu d'autres mais pas avec ce montage ni ce serrage.

Pour le remontage procéder à l'inverse du démontage. Mettre de la graisse et de l'huile sur les pignons. Vérifier que l'orifice d'évacuation de l'excès d'huile dans le boîtier des pignons n'est pas bouché.

Le coût de la réparation de l'induit sans compter le port ni le roulement est d'environ 1 000F TTC. Les bobinages Pascal apportent 15% de réduction sur le bobinage aux membres de l'AMGR.

Il faut noter que dans le cas où vous donnez un ensemble Magdyno à un réparateur pour effectuer la réparation de la magnéto, aux frais cités on peut parfois ajouter :

  • Un démontage difficile (heures de main d'oeuvre) Induit collé, magnéto bricolée par le précédent propriétaire qui aura abandonné après avoir cassé des pièces ou foiré des têtes de vis...
  • Collecteur H.T.
  • Bornes H.T.
  • Charbons
  • Ré aimantation
  • Roulements à billes
  • Remontage de l'ensemble
  • Essais
  • Frais de port

Ne vous étonnez donc pas du montant de la facture, il peut varier du simple au double suivant l'état général de votre magnéto.

 

Je pense que ces données techniques apporteront une approche sur le démontage d'une magnéto à ceux qui voudront le tenter sans prendre trop de risques tout en connaissant par avance les difficultés rencontrées.

Vincent Robin


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Les coupes Moto-Légende 1997

Pour leur cinquième édition, les coupes Moto-Légende 1997 viennent de connaître un nouveau succès avec, en complément, un soleil radieux qui a permis à chacun d'apprécier la nouvelle organisation mise en place. Cette année, après BMW, c'était Suzuki qui était à l'honneur et qui présentait un ensemble de machines retraçant son histoire, machines qu'on voit très rarement, surtout dans notre pays.

Panorama général de la manifestation

John SurteesLes 17 et 18 mai, c'est 25 000 spectateurs qui ont pu non seulement admirer des machines d'exception mais surtout approcher les pilotes qui les avaient conduites au succès. La photo ci-contre représente John Surtees. Mais on a pu aussi rencontrer Phil Read, sept fois champion du monde et Sammy Miller, titulaire d'un millier de victoires en vitesse et en trial dans les années 50 et 60. Sans oublier, bien sûr, Eric Saul, vainqueur des coupes Kawa 1975 et de nombreux grands prix, John Surtees, six fois champion du monde moto et une fois en formule 1 et Bonera dont les triomphes sont encore présents dans toutes les mémoires pour les années 70.
D'anciens pilotes de course français étaient également présents : Rigal, Le Liard, Gustave Lefèvre, notre vaillante Claude Blaise, pour ne citer qu'eux qui, tous, nous rappellent tant de souvenirs.
De tous côtés, c'était la chasse aux autographes ou la photo de machines qu'on voit rarement rassemblées :

  • AJS V4 à compresseur du grand Prix d'Ulster 1939
  • Norton Kneeler des record à Montlhéry en 1954
  • BMW 500 Reensport 1956
  • Prototype Laverda 1000 V6
  • Gilera 4
  • Motosacoche 1000 de 1918 (collection privée de la famille Bezon).

Pour couronner le tout, on pouvait contempler la Vincent Black Lightning de 1962 appartenant à John Surtees, sur laquelle nous avons eu l'occasion de l'admirer jadis. Sur la piste, nous avons remarqué une présence accrue des side-cars de course, toujours très prisés des amateurs de vitesse que ne rebute pas l'aspect parfois monstrueux de ces machines.

La présence des clubs

Cette fois, c'était plus de cinquante clubs qui se trouvaient réunis, dont plusieurs pour la première fois comme le tout nouveau club Motobécane, le club Scootamota qui, outre cette curieuse patinette à moteur exhibait une superbe Peugeot des années 1910, et les VéloSolex, tous clubs réunis sous la même tente. Les participants étrangers étaient nombreux, principalement du côté des anglaises.

Rendons hommage aux présidents de club et aux collectionneurs qui viennent souvent de loin, avec des conditions d'accès pas toujours faciles. Leur présence est un témoignage de restaurations de grande qualité qui nous présentent ainsi des machines, moins glorieuses peut-être, mais tout aussi intéressantes pour les visiteurs que les monstres sacrés dont nous avons parlé plus haut.

La bourse d'échange et le village des professionnels

Outre le spectacle proprement dit, sur l'anneau ou en statique, les chineurs et ceux qui étaient à la recherche de pièces étaient à la fête. Les organisateurs avaient pris les dispositions nécessaires pour assainir cet aspect jugé parfois mercantile de la manifestation et, sur ce point, c'était une grande réussite. Un filtrage serré avait été mis en place dès le vendredi et chaque vendeur se trouvait ainsi placé là où sa présence était opportune.

Le matériel neuf (produits chimiques, par exemple) n'était pas oublié, et les sous-traitants habituels (chromage, rayonnage, redressement de cadres...) étaient eux aussi présents.

La présence de la FFVE

Le stand de l'AMGRSitué à son emplacement habituel, à côté de l'Amicale des Motos Gnome & Rhône, le stand de la FFVE était tenu alternativement par Michel de Thomasson et Bernard Prunet. C'est un emplacement de choix, très couru de tous ceux qui ont une responsabilité dans un club ou qui sont partis à la chasse à la carte grise de collection. D'un autre côté, c'est aussi l'endroit idéal pour connaître les besoins exprimés par les collectionneurs et la façon dont ils perçoivent le travail de la FFVE.

Les coupes

Michel de Thomasson présidait le jury, au sein duquel il avait invité David Davies, responsable de la Commission Moto de la FIVA, qui nous avait fait l'honneur de venir avec sa charmante épouse. La place nous manque pour donner une liste exhaustive des coupes distribuées, aussi ne citerons que le Trophée des Clubs, remporté par le Normal Trial, la Coupe des Clubs, remise à l'Estafette motocycliste, celle du pilote le plus âgé (Louis Bezon, 80 ans), celle de la relève (Romain Bertrand 13 ans) et, bien entendu, celle des Dames (Arlette Dolo et Christine Liard).

S'il faut conclure...

Décidément, ces Coupes Moto-Légende se bonifient chaque année et c'est maintenant devenu un rituel pour le collectionneur avisé. La longue patience dont il doit parfois témoigner pour approcher de l'anneau (on connaît les difficultés d'accès et de parking) est largement récompensée par le spectacle qui lui est offert. Et lorsque le soleil est de la fête comme c'était le cas, cette année, que demander de plus ?

Bernard Prunet


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Exposition et bourse à Pont Saint Pierre

Le 21 septembre aura lieu à Pont Saint Pierre, dans le parc du château, la 8ème journée d'exposition de voitures anciennes, de sport, motos de collection et voitures à pédales. Le rassemblement des véhicules aura lieu à 9 heures, entrée en face de l'usine Pierval pour l'exposition statique. Repas gratuit pour le chauffeur, passagers : 50 francs par personne. Pour tout renseignement, s'adresser à

 

Mme. Heulin 1, Grande Rue 27360 PONT SAINT PIERRE Tél : 02 32 49 73 16

 


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