Amicale des Motos
Gnome & Rhône
SNECMA
BP 81
91003
EVRY Cedex
|
EBAN : FR76 1027 8062 3100 0250 7384
148
BIC : CMCIFR2A
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Octobre 2018
N°
48
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Amicale des Motos
Gnome & Rhône
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Rédaction:Rédaction :
Daniel DAVID (D4), Jean-Luc AUPEPIN (R4), Serge Kottmann,
Jean-Pierre & Marie-Héléne BŒUF, Jean-Claude CONCHARD (D2), Guy LEMAIRE,
Alain BROMANN, Philippe ABONIY, Vincent RICHARD, François FAURE,
Jean-Paul CAMUZARD
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EDITO DE
PRESENTATION « du nouveau président »
J’ai acté pour le poste de
président sans intention de ‘’ coup d’état’’ et je
remercie à ce titre Alain Chapeau qui se démène depuis
18 ans pour que l’AMGR survive après les problème de
gouvernance du premier président, puis ceux du décès
soudain du deuxième Bernard Prunet avec la perte de
fichier de gestion et de mémoire important et enfin
l’épisode de crise générée par le trésorier ‘’chevalier
blanc’’ qui allait tout régler d’un coup de baguette
magique et qui n’a fait que d’instaurer un climat
délétère, climat que j’espère aujourd’hui apaisé. Malgré
cette passation de pouvoir, je souhaite que Alain
Chapeau reste le conseiller, l’historien conteur et la
mémoire de l’AMGR*.
Par ailleurs, je ne suis pas un petit nouveau dans le
monde de la moto ancienne et en particulier avec la
marque GNOME et RHÔNE dont je possède pas mal
d’exemplaires dont ma première, une Super Major acquise
en 1975 et donc je ne pense pas être un inconnu pour un
grand nombre d’adhérents de l’amicale. En outre, je
rempli une condition (contestable je l’avoue) qui figure
dans les statuts et qui est d’être employé de SNECMA
et/ou SAFRAN et ma condition de retraité de cette
entreprise doit-être, je pense, acceptable.
Je me dois aussi de remercier l’équipe du bureau en
place qui a fait et fait vivre l’amicale.
- Alain Bromann pour sa tenue rigoureuse des comptes
- Daniel David pour son expertise et la rédaction de la
gazette.
- Jean-Luc Aupepin qui a mis en place et gère le site de
l'amicale.
- Didier Pasquier qui tient à jour le fichier adhérents
et les cotisations
Et mon programme, me direz-vous : faire en sorte qu'il y
ait de plus en plus de moto Gnome en état et présentes
le plus possible dans les nombreuses manifestations en
France et à l'étranger.
* Je rappelle qu'il est le coauteur avec Daniel David du
livre référence sur l'histoire de Gnome et Rhône et de
son département motocyclettes.
JC Conchard alias Jicécé ou D2 pour l'amicale.
Nos deux présidents à gauche
Alain Chapeau qui laisse sa place à
Jean-Claude Conchard à droite
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Retard Gazette
Vous avez reçu votre Gazette du mois d’avril fin
septembre et tout ce que vous trouvez comme info est
forcément en décalage par rapport aux activités du club.
Sachez que ce n’est pas à la conception que cela coince
et j’en profite pour remercier ceux d’entre vous qui
alimentent la gazette d’articles très intéressants.
Pour l’impression il y a eu quelques difficultés avec
l’imprimeur afin de s’assurer d’une bonne mise en page.
Malgré quelques titres qui ont sautés une page, dans
l’ensemble le travail est satisfaisant par rapport à la
gazette précédente où il y avait de réels problèmes. Le
grand plus c’est la qualité de papier et la couleur.
L’un des maillons faibles de notre organisation, est
toujours lié à la volonté de nos amis parisiens qui font
vivre les activités du club depuis le local du club au
sein de la Snecma, le samedi matin, nos amis sont trop
isolés et pas suffisamment nombreux, une aide leur
serait très appréciée afin d’éviter ce genre de
désagréments. Cet appel au volontariat est très
important pour la survie du club.
Bon je rajoute une note positive, le rassemblement
annuel est toujours une réussite superbe où respire le
dynamisme et la volonté de se retrouver, c’est bien la
preuve que l’énergie est là et qu’il ne nous manque pas
grand-chose pour atteindre l’excellence.
Un grand merci à ceux qui se battent pour que l’AMGR
existe. Vous pouvez encourager nos parisiens au tel
01-69-87-97-74 le samedi matin uniquement sauf en cas de
manifestations à l'extérieur
Daniel DAVID (D4)
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Assemblée générale
2018.
Article réservé aux membres
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Seymour Smith par
Guy Lemaire (suite de la gazette 47)
Le « Challenge Seymour Smith Senior »
Au mois d'avril, une petite réunion se
déroule lors de la réunion générale du M.C.N.F (Moto
club du nord de la France) de Calais, en l'honneur de
Monsieur Seymour Smith, non pas notre champion local,
mais son père, Seymour Smith Senior. En effet, celui-ci,
bien que résidant à Birmingham en Angleterre, vient de
créer avec la section maritime du Moto Club de Calais,
un challenge portant son nom, consistant en une course
de régularité dans la région.
Bulletin d’engagement et
règlement du Challenge S. Smith Senior
du Calais Moto Club.
(Archives municipales de Calais)
Ce challenge offert par Seymour Smith Senior, suivant la
volonté du donateur, sera en compétition chaque année
durant une période de douze ans et attribué
définitivement au concurrent l'ayant gagné le plus grand
nombre de fois. Le détenteur pour 1927 sera monsieur
Lemattre de Boulogne-sur-Mer ; pour 1928, ce sera
Charley Topham. Ce challenge aura encore lieu en 1929
avec la victoire de Jacques Collet, mais plus aucune
preuve de son existence après cette date !
Un champion au sommet de sa forme
En mai, la course de côte de Poix ne se passe pas dans
les meilleures conditions pour Smith, il a la malchance
de voir se casser un culbuteur au moteur de sa « Gnome
et Rhône »,... qu'il ressoude à l'autogène mais qui
recasse après avoir effectué quelques dizaines de mètres
seulement ! Il prend néanmoins le départ, avec la
machine de démonstration d'un agent régional de la
marque. Malheureusement il ne peut se classer dans les
premières places !
Il est plus chanceux à Malo-les-Bains où il participe au
gymkhana... qu'il remporte ! Démontrant, à nouveau,
qu'il est un « as » de la voltige motocycliste,
accomplissant dans un numéro spécial de nombreuses
acrobaties sur la digue du front de mer. Cette
exhibition, très goûtée du public, lui vaut une médaille
d'argent aux armes de la Ville, offerte par le maire de
Malo-les-Bains.
Seymour N. Smith à
l’entraînement sur la plage de Sangatte.
C'est le 12 juin 1927 que Seymour Smith obtiendra l'un
de ses plus beaux succès sportifs, peut-être même le
plus gratifiant de sa carrière, voire la consécration.
C'est sur le circuit de Péronne, au Grand Prix de
Picardie, qu'il s'illustre, en battant le record du tour
au guidon de sa 500 cm3 Gnome et Rhône, la fameuse
« Super Sport » avec laquelle il effectue les dix tours
du circuit à près de 100 kilomètres à l'heure de
moyenne, un véritable exploit !
La présence, dans ce Grand Prix prestigieux, de pilotes
remarquables, tels que Naas ou Bernard, sans oublier les
nombreux autres concurrents français ou étrangers de
grande valeur, ne parvient aucunement à empêcher notre
« champion calaisien » de se hisser à la plus haute
marche du podium.
Moto-Revue : « Seymour Smith mène sa 500 Gnome et Rhône
à la victoire au circuit de Péronne
La Maison Gnome et
Rhône utilisera ce résultat à plusieurs reprises à des
fins publicitaires et le fera diffuser dans de
nombreuses revues sportives.
En juillet de cette même année, c'est le Meeting de
Calais qui compte deux épreuves à son programme : la
course de côte du Cran d'Escalles et le 1500 mètres
départ-arrêté. Le classement général est obtenu par
l'addition des différents chronos. Dans les deux
épreuves, Smith est premier ! Et dans les deux
catégories, 500 et 750 cm3 pour la montée du Cran d'Escalles,
cette côte redoutable dont il est encore cette année, le
recordman imbattable !
Pour clore la saison, il reste encore la terrible
épreuve des Routes Pavées, ce sixième meeting se déroule
le 17 septembre. Il s'agit à nouveau d'une course
internationale, avec la participation de grands
professionnels et la catégorie des 500 cm3 dans laquelle
court notre champion est la plus chargée en concurrents,
ce qui rend la lutte plus magnifique encore.
Trois pilotes représentent la marque Gnome et Rhône,
Henri Naas, Gustave Bernard et... Seymour Smith ! À
l'issue de cette redoutable course, les trois machines
sont à l'arrivée, ayant fait une très belle impression.
Naas et Bernard ont longuement bataillé avec les
leaders. Smith, notre amateur calaisien termine très
honorablement malgré plusieurs chutes dues aux pavés
rendus glissants par les mauvaises conditions
météorologiques, sa motocyclette s'en trouve quelque peu
endommagée. Il se classe, malgré toutes ces péripéties,
septième de sa catégorie, ce qui est là aussi un
véritable exploit. Vingt-huit coureurs de renom étaient
au départ de l'épreuve, ce nombre important fut jugé
plus qualitatif que quantitatif par les revues
spécialisées... c'est dire à quel niveau s'était hissé
Smith en cette fin de 1927 !
La brusque disparition d'un champion
Depuis toutes ces années, cet amateur gravissait marche
après marche la distance le séparant des professionnels,
se mesurant aux plus grands et laissant entrevoir, avec
raison, des succès certains.
Malheureusement, il en fut tout autrement !
Après le calme de la trêve hivernale, pendant laquelle
les pilotes prennent un repos bien mérité, tandis que
les mécaniciens entourent d'attention leurs montures
pour de futures victoires, ce début d'année 1928 voit
les calendriers se remplir des épreuves à venir, et les
présidents et responsables des différents clubs
régionaux se réunissent afin de mettre au point les
courses qui se dérouleront bientôt.
La première d'importance aura lieu à Boulogne-sur-Mer,
est-ce la raison du déplacement de notre pilote, ce
lundi 5 mars, jour funeste ? Qu'importe la raison ! La
mort de Seymour Smith prive à jamais tous ses amis et
admirateurs de l'enthousiasme qu'il déclenchait à
chacune de ses prestations.
Après cet accident, rien ne sera comme avant chez nos
Sportsmen calaisiens, car ils ont perdu « leur
Champion », Seymour Norton Smith, mort à trente et un
ans, en pleine réussite familiale, sociale et sportive !
Son sang-froid, sa pugnacité et ses qualités de pilotage
auraient pu changer sa carrière, la diriger vers le
professionnalisme en faisant de sa passion, son métier.
Mais la destinée, en ce jour fatidique, mit un terme à
cette ascension.
En souvenir de Seymour Smith
Tous ses amis sportifs, ses relations et ses
admirateurs, (et il en avait beaucoup !) se pressèrent
en nombre sur les artères calaisiennes lors de ses
funérailles (annexe 3).
Par la suite, différentes manifestations de sympathie
furent organisées spontanément en sa mémoire, soit en
s'inclinant sur sa tombe à de nombreuses occasions ou en
décidant de baptiser en « Challenge Seymour Smith » le
premier meeting du Circuit du Camp du Drap d'Or créé à
Guînes par le Moto Club Calaisien, et qui eut une grande
renommée de 1928 à 1935, comptant pour le Championnat de
France et dont Seymour Smith fut un des instigateurs.
L'inauguration de la stèle
Dès les jours qui suivirent son décès, ses amis du Moto
Club de Calais, de l'Automobile Club ainsi que du Moto
Club du Nord de la France, mirent en place une
souscription volontaire afin de faire ériger une stèle
en souvenir de Seymour Smith, en haut du Cran d'Escalles,
à l'emplacement même de la borne qu'il avait si souvent
franchie, et toujours avec succès, améliorant d'année en
année son record.
L'inauguration de cette stèle, qui eut lieu au mois
d'août 1929, réunit monsieur Smith père, madame Veuve
Seymour Smith et son plus jeune fils, les représentants
de la direction des Établissements Brampton, le
président et les membres du Moto Club Calaisien ainsi
que ses amis pilotes venus lui rendre hommage.
Deux brèves allocutions furent prononcées, celle de
Gaston Butler, président du Moto Club, puis celle de
Monsieur Smith, le père du disparu, qui rappela
succinctement la vie de son fils Seymour, son engagement
en France lors de la Grande Guerre, ainsi que l'estime
que lui portaient tous ses compagnons.
Seymour Norton Smith dans
la montée du Cran d’Escalles, en 1927. (Collection de
l’auteur)
Ci-dessous, la même photo prise en 2014, au même
endroit, par l’auteur.
Il remercia une nouvelle fois les personnes présentes,
c'est à ce moment plein d'émotion qu'un sanglot
éclata... le sanglot d'un enfant, c'était le plus jeune
fils de Seymour Smith qui n'avait pu contenir son
chagrin, preuve en était que le temps n'avait pas
atténué sa douleur. Ses proches s'efforcèrent de le
consoler, tandis que se dispersaient tristement les
officiels et les autres personnes présentes, emportant
avec eux l'amer souvenir d'une destinée brisée.
Une requête !
Depuis son installation en 1929, ce monument du souvenir
a malheureusement subi le préjudice des années, le texte
gravé dans la pierre est devenu illisible. À différentes
époques, il fut question de le restaurer. En 1951, dans
un article consacré à Gaston Butler, on apprenait que le
M.C.N.F. voulait le remettre en état. Puis, en 1967,
lors d'une requête journalistique auprès de l'Automobile
Club du Nord, en rappelant la raison de ce monument et
en faisant remarquer qu'il était situé le long d'une
route de plus en plus touristique ! Lors de récents
travaux de voiries, il fut même légèrement déplacé !
Il serait bon, aujourd'hui, avant qu'il ne soit trop
tard, de se pencher sur ce témoignage du passé, qui fait
aussi partie de notre patrimoine, et de lui redonner une
signification en lui rendant ses inscriptions disparues,
celles-là même qu'ont voulues ses amis et nombreux
souscripteurs, en souvenir de leur regretté camarade ...
Seymour Norton Smith.
Conclusion
Seymour Smith mérite-t-il notre sollicitude ?
Le temps de la compétition motocycliste sur nos petites
routes de campagne nous semble aujourd'hui obsolète.
Mais à l'époque ces « spectacles » étaient plus
accessibles, car plus proches que les courses modernes,
qui se déroulent toutes actuellement sur circuits.
Dans ces temps anciens, à Calais, certains pilotes
amateurs étaient nos concitoyens et nous avions notre
« champion » en la personne de Seymour Norton Smith, un
personnage talentueux et sympathique, un sportsman
regretté de toute une population, au palmarès éloquent
et qui a toujours été le représentant glorieux de notre
Calaisis.
C'est grâce à lui et à son aura que le « challenge
Seymour Smith » et le circuit du Camp du Drap d'or
prirent leur envol pour plusieurs années de succès,
attirant de nombreux pilotes chevronnés qui lui
donnèrent une dimension internationale, et cela dès
1928.
Sachons nous souvenir de lui, il le mérite amplement.
Seymour Smith
« croqué » par Gisèle Peumery
dans Le Phare
Sportif du 8 mars 1926.
|
Journal national Moto Revue
article paru le 17 Mars 1928, n°262 |
La stèle avec l’épitaphe
d’origine reconstituée.
(Cliché et montage de
l’auteur)
Cet article est paru
dans le Bulletin Historique N°197 de Juin 2014
des Amis du Vieux Calais.
Un grand merci à Guy Lemaire qui a réalisé ce travail
remarquable. Guy actuellement souhaite aller jusqu’au
bout et à ce titre il recherche une Gnome & Rhône type
D2.
Sources
- Revues La Moto années 1927 et 1928 et Moto Revue,
années 1924 à 1928
- Bulletin officiel du Nord Touriste de l'A.C.N.F. et
Aéro-Club du Nord et du Moto-Club du Nord, année 1923
- Journaux Le Phare de Calais et Le Phare Sportif,
années 1923 à 1929
- Le Petit Calaisien, La France du Nord, Le Télégramme
du Pas-de-Calais et de la Somme, La France du Nord,
L'Ouest-Eclair, La Croix, de mars 1928
- Nord Littoral, années 1951 et 1967
- Les Archives Départementales du Pas-de-Calais
- Les Archives Municipales de Calais
- La Médiathèque de Calais
Remerciements
- Bernard Crebouw pour sa disponibilité et son aide
précieuse
- Gérard Beauvillain pour ses conseils avisés et ses
encouragements prodigués avec gentillesse
- Alain Delfly et Serge Levillain pour avoir mis à ma
disposition leurs collections de revues motocyclistes
Crédit photos et documents :
Photos de Guy Lemaire
Le Phare sportif collection AVC
Splendide moteur de D2
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Les mots croisés de
Philippe ABONYI
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Rassemblement
2018 : on s’était dit « rendez-vous dans 10 ans »
Depuis 2007 et la restauration de notre
fidèle R4C, sauf cas de force majeure, notre calendrier
est bloqué d’année en année pour cet évènement
incontournable !
C’est donc impatient de retrouver les habitués que
Magalie et moi prenons la route pour notre 10ème
participation au rassemblement annuel de l’Amicale, ce
jeudi de l’Ascension 2018.
La route est longue mais passe vite, on se remémore
l’édition passée…
On fait des pronostics sur la proportion d’avant-guerres
et de petites cylindrées…
On se demande quelle nouvelle restauration nous aurons
la chance d’admirer…
On a hâte de parcourir les itinéraires tracés par les
organisateurs pour nous faire découvrir les plus beaux
coins de France, de Navarre ou d’outre-Rhin.
Au camping de Buis-Les-Baronnies, il y a déjà du monde
et les arrivées s’enchaînent avec les poignées de mains
et les embrassades.
« Ah ! Vous êtes là aussi ! », « T’as pris quelle
machine cette année ? », « Alors cette type D, elle
roule ? », « Ça va, les p’tits poussent… »…
« Tu t’es marié, t’as 3 gamins ???!!! »
Vincent Magalie et la
fidèle R4c
Un attroupement se forme autour de la
remorque de nos amis allemands, 1451kms mais c’est avec
un indéfectible sourire qu’ils descendent de voiture
pour nous présenter leurs montures du week-end : la
magnifique D4 de Hans et la rarissime B « version TAS »
de Thomas.
Leur coffre ouvert laisse apparaître des caisses d’un
carburant spécial… « Dites donc les gars, elles marchent
à la « Deutsche Bier » vos bécanes ? »… Rire général…
Et grand sourire des participants qui savent bien que le
doux breuvage leur est destiné !
Les mauvaises langues diront que les pilotes consomment
plus que leurs machines, peut-être… Mais toujours après
avoir remisé les motos pour la nuit.
Un petit tour du parc permet d’admirer les dernières
restaurations ou sorties de grange et de faire
connaissance avec les nouveaux : Marc et Anthony ont
encore frappé fort avec leur CV2 rutilante tandis que
Vincent nous rejoint pour la première fois avec sa R2
dans un jus magnifique.
On prend possession de nos quartiers, on se met d’accord
avec nos colocataires pour les clés… Et c’est déjà
l’heure de l’apéro !
Comme tout au long du séjour, les conversations vont bon
train : mécanique, histoire, bonnes adresses, dernières
nouvelles... La bonne humeur est générale, quoi qu’il
arrive : météo capricieuse, panne, égarement dans la
cambrousse…
Comme sa cousine l’Hirondelle, la Gnome ne fait pas
forcément le printemps, mais elle le rend joyeux !
Et le week-end passe à toute vitesse ! Cette année avec
des températures fraîches mais sous le soleil.
Les repas sont toujours plus animés et copieux, les
soirées trop courtes pour contenir toutes les
conversations… Et les paysages de la Drôme provençale de
plus en plus beaux à chaque détour de virage.
Voilà la R4C de Jean-Luc posée au bord de la route, en
panne ? Bien sûr que non, « Souriez ! Vous êtes filmés !
»
Les remorques balais se remplissent vite cependant…
Mais Christian et sa série 2 veillent en héritiers du
« Secours Routier » !
Le volant magnétique de ma R4C a des envies de liberté ?
Un coup de tournevis et c’est reparti ! Une perfusion
d’essence permet à la D4 de Hans de finir l’étape…
C’est alors que la courroie de la TAS lâche ! Il ne faut
pourtant pas l’être pour chevaucher dans les cols ce
terrible engin sans frein !
Fini pour la B ? Nos ingénieux camarades nous ont
habitués à leurs réparations parfois improbables mais
toujours efficaces. Après le carbu « Amactel » bricolé
en pleine campagne creusoise, ils nous ont sortis au
bout de la nuit une attache rapide « Guy Degrenne » à
base de couteau et fourchette !
Thomas répare l’attache courroie de la
TAS
La vaillante « entre tubes » pourra
effectuer le parcours du samedi et s’exposer lors de la
manifestation de véhicules anciens de Malaucène.
Un emplacement nous y était réservé pendant la pause
déjeuné.
Si les connaisseurs ont apprécié le beau jus de 93 ans,
les néophytes sont moins tendres : « elle est en mauvais
état celle-là ! », ai-je entendu !
Et le dernier soir arrive déjà…
L’assemblée générale traditionnelle, le repas « de
gala », la « bourse de pièces »…
C’est le moment de sortir les « produits régionaux ». Le
dîner se termine avec les premières cerises de la
saison, avant que les boissons les plus variées viennent
prolonger la fête jusque tard dans la nuit.
« Deutsche Beer », gnôle du grand-père, génépi et
autres infusions plus ou moins frelatées… Le réveil est
parfois difficile le lendemain matin !
Il est déjà temps de se dire au-revoir, on échange les
adresses « si t’as besoin, hésite pas », « si tu passes
par chez moi, fais-moi signe »…
Alors, on se dit « rendez-vous dans 10 ans » ? J’espère…
Mais bien avant, à l’année prochaine !
Vincent Richard
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Buis les Barronies
vu par François Faure
La nuit tombée alors que beaucoup
s'abandonnaient à des libations ou autres plaisirs,
certains invoquaient, jusqu'à tard dans la nuit, les
dieux de la mécanique: "gott mit uns" ?
Fanfan
Je n’ai pas trouvé de
fourchette gravée GR
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Sortie AMGR de Buis
les Baronnies (Daniel David (D4))
L’an dernier à Langatte nous aurions bien aimé faire
durer très longtemps le rassemblement lorrain mais voilà
il faut bien se raisonner et rentrer au bercail. Pour
nous consoler nos dirigeants nous ont fait miroiter le
rassemblement 2018 prévu à Buis les Baronnies en
Provence. Cette promesse nous a permis d’attendre un an
afin de nous retrouver dans un paysage de carte postale
et des prestations au-delà de nos attentes.
Les Baronnies sont une région naturelle et historique
qui s'étend entre le sud-est de la Drôme, l'ouest des
Hautes-Alpes et le nord de Vaucluse, une région
naturelle et historique du Dauphiné de la Drôme
provençale.
Située principalement sur la rive droite de l'Ouvèze, au
pied de l'arête crénelée du rocher Saint-Julien, la
ville s'étend au milieu de prairies et de belles
oliveraies. La digue qui protège la ville des crues de
l'Ouvèze est pendant la saison hivernale une promenade
ensoleillée d'où l'on aperçoit le vieux village de La
Roche-sur-le-Buis avec les ruines de son château féodal.
Le centre-ville agrémenté de ses arcades rappelle
certaines villes italiennes du piémont.
Au milieu du XIXe siècle, des tilleuls furent plantés en
nombre et devinrent la spécialité de Buis-les-Baronnies.
Autour du tilleul et d'autres plantes et herbes
aromatiques comme la lavande, le thym, la sauge et
la sarriette, se développa une filière locale de
négociants-producteurs qui lancèrent des marques
renommées « Ducros qui se décarcasse ».
Nous sommes accueillis au village de vacances « La
Fontaine d’Annibal » dans la partie camping équipée de
plusieurs Bungalows bois, mobil-homes, safari lodges,
bungalow toilés et 40 emplacements avec haies de
séparations. Bref chacun d’entre nous y a trouvé son
compte. Outre le logement, nous avions une grande salle
de réunion à disposition qui nous a permis de réaliser
notre traditionnelle assemblée générale et d’utiliser ce
local pour nos convivialités. Pour les repas, la salle
de restaurant est située dessus avec beaucoup d’espace.
Jeudi 10 mai les arrivées s’échelonnent au cours de
l’après-midi. Cette année il y a foule, plus de 80
participants et plus de 50 motos, je n’énumérerai pas
les présents ou chaque moto, ce n’est pas un acte
ségrégationniste de ma part mais un objectif à tenir
pour garder de la fluidité au texte.
Les Gnome & Rhône sont sorties des garages. Par ordre
d’ancienneté nous pouvions admirer une Trumphass (modèle
Gnome & Rhône type B ou C), une D, une D3, deux D4, une
E3, une CM1, quatre CV2, une X, une Major, deux
Super-Major, trois D5 une XA, une AX2, une R3 deux R4C,
deux L53, une LC531Bel échantillon de toutes les époques
de notre marque. Beaucoup d’autres motos aussi Nimbus,
Norton, Sarolea, Aermachi, Mondial, Moto-guzzi, BMW,
Pusch, Honda, Yamaha et bien sûr quelques françaises
Terrot et Motobecane.
Avant d’évoquer nos balades
intéressons-nous à nos organisateurs Luc Verdie et Alain
Bromann. Luc comme Alain et certains participants de
cette édition, sont aussi membres du club d’anciennes de
St Geneviéve des bois en région parisienne. Luc Possède
une maison à Buis les Baronnies, il n’en faut pas plus
pour échafauder un projet superbe. L’an dernier Luc en
vacances, profite de son séjour pour repérer les
balades, Alain échafaude les « road books »
Vendredi 11 mai au matin, chacun s’affaire autour de sa
machine, l’huile l’essence les différents éléments sont
passés au crible puis vient le moment du premier coup de
kick. Pour certains tout se passe bien, pour d’autres
c’est l’angoisse et la sueur qui commence à les envahir
les coups de démarreurs s’enchainent, toujours rien puis
commence la course à pied à côté de la moto pour lancer
le moteur puis les poussettes et enfin dans un halo
danse de fumerolles le moteur tousse puis rugit, c’est
enfin le bonheur du pilote qui retrouve un sourire
enchanteur qu’il gardera jusqu’au prochain démarrage.
Démarrages hasardeux
Direction le col de Perty en longeant l’Ouvèze
par des routes sinueuses à souhait dans des gorges
imposantes puis au milieu des champs de lavande avant
d’attaquer les longs lacets qui nous guident vers le
sommet d’où nous profitons d’un panorama remarquable. La
pause au sommet du col permet aux retardataires de
rejoindre la troupe. Tout le long du parcours nous avons
pu admirer les talents de pilote de Thomas au guidon de
sa « TAS » très performante. Pour arriver jusqu'à ce
premier arrêt il y a déjà eu pas mal de pannes et nos
voitures balais ont eu beaucoup de travail. Notre
président Alain galère pour monter le col mais après des
efforts surhumains et « surmotocyclette » les voilà au
sommet dans un halo de fumées bleu.
Nous reprenons la route avec des lacets plus courts qui
se referment rapidement, la vision de ces motos
chancelantes était magnifique. Les routes restent des
mêmes qualités jusqu’à Montbrun les bains où nous nous
restaurerons à l’Auberge de L’Anary. Le retour à Buis
emprunte les cols des Aires et de Fontaube. A peine
arrivé on fait le plein des machines pour le lendemain
et une petite bière pour combattre la sécheresse locale.
Le soleil se couche doucement, chacun s’affaire sur sa
monture pour peaufiner les réglages afin d’être au top
pour le samedi matin. Notre amis Thomas œuvrera jusque
tard dans la nuit pour refabriquer une agrafe de
courroie en partant d’une fourchette.
« Agrafe maison »
Chaque année nous avons pu admirer
l’ingéniosité de Thomas mais cette année il bat tous les
records et mérite la médaille de la persévérance. La « Deutch
Beer » est maintenant considérée comme une potion
magique et j’ai la chance de participer à cette
dégustation car je ne suis pas tombé dedans quand
j’étais petit.
Samedi 12 mai les démarrages sont toujours autant galère
et certains d’entre nous ont dut se résigner à prendre
le mulet pour continuer. Les organisateurs avaient prévu
une montée au Ventoux en cas de beau temps mais la route
est fermée en raison des intempéries, heureusement cette
éventualité avait été prévue, application du plan B.
Direction Sault magnifique village en surplomb sur les
champs de lavande. Cet arrêt nous permet de découvrir ce
village remarquable et de se désaltérer sous les
platanes centenaires. La route se poursuit à travers les
gorges de la Nesque qui n’ont rien à envier aux gorges
du Verdon. Les virages succèdent aux virages un rêve de
motard sur un billard parfait « quel pied !!».
Arrivé à Malaucène, nous sommes guidés vers un parking
où se déroule une fête dédiée aux véhicules anciens et
matériel agricole. Dans ce musée à ciel ouvert un espace
est spécialement réservé aux motos où nous laissons nos
montures. Nous en profitons pour faire une visite
détaillée de tout ce matériel avec certaines machines en
action.
Expo matériel agricole
ancien
L’heure du repas arrive à grands pas,
nous laissons nos machines à l’expo pour rejoindre au
centre-ville le restaurant Le Blueberry, Jacky Bœuf en
local nous a rejoint pour passer un moment avec nous.
L’après-midi chacun divague aux grés de ses envies, soit
sur l’exposition soit en balade vers Vaison la Romaine,
avant de rejoindre la base de Buis les Baronnies.
Le temps est venu de charger les motos afin de partir de
bonne heure le dimanche matin. Vers 18h le rassemblement
est sonné pour assister à l’AG dont vous avez trouvé le
compte rendu en début de gazette.
La coupe change de
mains de gauche à droite Alain Bromann, Luc Verdie,
Serge Kottemann et Nicolas Perressin
Au cours du repas il y a eu la passation
de coupe entre nos amis Mosellans et Luc Verdie associé
à Alain Bromann afin de saluer leur travail.
Un grand merci à eux pour cette organisation parfaite,
rendez-vous est pris pour 2019 dans les Cévennes.
D4
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Motos croisées n° 1 – solution
Horizontalement :
I : Génial. II : Nourrain. III : Oléron. IV : Mi tendre.
V : ée. Adret. VI : En bleu. VII : Ris.
VIII : Rois. A.C.T. IX : Hasarder. X : Os. Bille. XI :
Nielleur. XII : Es. Ria.
Verticalement :
1 : Gnome et Rhône. 2 : Eolien. Oasis. 3 : Nuet. Bris.
4 : Irréalisable. 5 : Arondes. Ril.
6 : Landru. Adler. 7 : Ré. Icelui. 8 : En tête. Trêra.
Le livre est en vente à
l’Association
Est sur le site internet : www.bernardet.com
Prix public : 57 € TTC
(Plus port 10 € en France)
Ce livre a été édité avec l’aide et sous l’égide de
L’Association des Cycles et Véhicules BERNARDET
“Brinville” - 26, rue de la Forêt de Perseigne
La Fresnaye-sur-Chédouet
72600 - Villeneuve-en-Perseigne - France
Contact presse
Association : 02 43 34 59 13
Auteur : 06 60 48 66 38
bernardet@bernardet.com
www.bernardet.com - Facebook : acvb.bernardet
Tiré à 500 exemplaires, couverture reliée en couleur,
dos cousu, papier 135g.
Imprimé en France - ISBN 979-10-699-1150-5
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Album Photos
Couples en Gnome & Rhône
JC et Maria Conchard CV2
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Le couple Souyry XA side car |
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La famille
Sangrelet au complet sur CV2 à gauche et
Super-Major à droite |
JP et MH Bœuf Super-Major
|
Serge et Lilie Kottmann Super-Major
|
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MISE
EN BOUCHE 2019
Lors de l’assemblée générale de Buis les Baronnies,
il a été acté que le rassemblement 2019 aurait lieu dans
les Cévennes.
Le lieu de rassemblement sera situé à Bessèges, ancienne
cité minière du sud de la France à proximité d’Alès.
Nous serons logés dans un village de vacances
appartenant à la commune. Un camping tout proche sera à
disposition de ceux qui préfère ce mode de logement.
Une première ballade nous mènera dans les hautes
Cévennes, à travers la forêt de châtaigniers, à cheval
sur trois départements (L’Ardèche, la Lozère et le
Gard).
Le deuxième jour sera consacré aux garrigues gardoises
où règne le chêne vert et le genévrier cade.
Devant votre envie grandissante et afin de vous faire
patienter, voici une photo du château d’Aujac (à côté de
Bessèges) avec les Cévennes en toile de fond.
A bientôt.
Marie-Hélène et Jean-Pierre
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PAGES
TECHNIQUES
MODIFICATION RAYONNAGE DE ROUE AR AX2 (JP Camuzard)
Après 25 ans d'utilisation et environ 70000Km
effectués avec mon AX2; j'ai remplacé plusieurs dizaines
de rayons courts sur ma roue AR même après avoir rayonné
en neuf la roue complète.
En plus du désagrément du remplacement des rayons, quand
les tètes cassent il arrive que ça bloque la roue et
aussi de creuser un sillon circulaire dans le carter du
pont et finir par découper celui-ci c'est ce qui m'est
arrivé.
J’ai donc pensé qu'il fallait réagir.
Je vous propose la modification que j'ai apporté façon
BMW.
Ils cassent au coude supprimons le coude
Les têtes tombent dans le tambour, laissons les a
l'extérieur
Après un an de roulage et un millier de Km aucun rayon
n'a cassé le bonheur
Un inconvénient : le prix 88€ avec le port pour 22
rayons mais c'est du costaud, ce sont toujours les
petits rayons qui cassent jamais les longs je les ai
donc réutilisés
Assez de palabres, passons aux actes
Dé-rayonner la roue
Approvisionner 20 rayons diam 5x150 tète droite avec
écrous (8mm)
20 visM5 x 16 tète fraisée 6
pans creux
Une chute de fer U de 40 (épais
4mm)
Faire confectionner à un tourneur une couronne de diam
extérieur 250mm intérieur 213,5(diam extérieur du
tambour + 0,5mm) épaisseur 4mm.
Placer la couronne sur le tambour et la contrepercer à
5mm par les trous de rayons
Confctionner10 équerres 20x20mm prélevées dans le U
de40en prenant soin de décaler les trous d'une face a
l'autre permettant le croisement des rayons lors du
montage (diam 6mm et les fraiser extérieurement pour
loger les têtes de rayon)
Souder les équerres sur la couronne comme sur le plan.
Monter la couronne avec les vis de 5x16 à l'emplacement
des anciens trous de rayon.
Mon: lester les rayons droits comme sur le plan les
longs reprendrons leur place initiale.
Régler ensuite l'ensemble suivant la méthode habituelle.
Voilà c'est fini, a votre tour.
Pour tout renseignement supplémentaire : j-p CAMUZARD
0675879462
JP Camuzard
Voici le schéma
Les travaux de
Jean-François Lafleur
Quand j’ai voulu restaurer ma 750 X,
j’ai pris peur en contrôlant le jeu au niveau du pont,
le débattement était très important. En regardant de
plus près, je me suis rendu compte que les cannelures de
mon flektor étaient en très mauvais état et que mes
problèmes venaient de cette détérioration. Heureusement
je fais partie des gens qui ont amassés quelques pièces
et je n’ai pas tardé à trouver un flektor en parfait
état sur le coin d’une étagère. Une fois remplacé, je
n’avais plus de jeu et j’étais très soulagé.
Malheureusement les pièces se font rares et on est bien
content de trouver des gens comme Jean-François capables
de refaire ce genre de pièce. N’oubliez pas contrôlez
vite le jeu sur votre moto et profitez vite de cette
opportunité.
D4
Voilà quelques photos de la refabrication de mon flektor
de V2 (paroles de Jean François).
Ebauche de la première alvéole dans du rond plein de
diamètre 80 mm, au plateau circulaire, puis, les 3
alvéoles terminées de la cloche.
Ensemble terminé, monté: au top !
Si des personnes sont intéressées, il
faut compter environ 280 euros pour la cloche cannelée
seule, matière incluse, sans caoutchoucs (fourniture
club).
Dans tous les cas, il me faut le modèle pour être sûr
des cotes: il y a eu plusieurs versions, je pense.
JF 06 50 90 04 67
Tableau de graissage 125 R4
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