Rédaction:

Daniel DAVID (D4) avec l’aide de, Jean-Luc AUPEPIN (R4), Georges ULMANN, François FAYE, Marc TESTE, Lionel BOUCHET, Serge KOTTMAN, François FAURE.

Compte rendu AG 2016

Article réservé aux membres.

Retour au sommaire

Pot d’échappement pour Gnome & Rhône type E3, M1 et CM1

Chambrier a refabriqué des pots pour nos E3, M1 et CM1 pour ce dernier modèle il existe en droite et gauche. Il vous reste les encoches de la bride à réaliser.

Ce pot est au tarif de 110€ prix public ou au prix de 100€ pour les membres à jour de leur carte de l’AMGR.

Contact : http://www.chambrier.com/ ou par tel au 03.80.64.99.17

Retour au sommaire

      Rassemblement AMGR Availles Limouzine 2016

L’an dernier du 15 au 17 mai 2015 nous étions à Cheniers pour l’excellent WE concocté par Maria et Jean-Claude. Lors de ce WE en Creuse nous nous étions quittés sans savoir où se déroulerait le rassemblement 2016.

 Nous avions deux projets, l’un à Annonay en Ardèche, où nous aurions été reçus dans la maison familiale des Seguin, fondateurs de la branche Gnome. Ce projet a avorté en raison du manque de structures d’accueil adaptées.

 L’autre projet était à Verdun où notre ami Serge Krantz  rêve comme par le passé de nous recevoir dans sa région. Verdun en 2016 aurait été un bon choix en raison des commémorations mais il nous fallait quelqu’un qui prenne en charge toute la logistique de notre rassemblement et nous en sommes restés là pour ce projet.

Entre temps, notre ami Christian Lapert a voulu organiser le rassemblement 2016, c’était pour lui un moyen de s’occuper l’esprit. Malheureusement il n’a pas pu mener à terme son projet et nous a quitté bien trop tôt. Quand il a fallu poursuivre son projet, les dates prévues n’étaient plus disponibles au gite ce qui nous a contraint à repousser notre rassemblement.

Reprendre à la volée ce rassemblement c’est le défi qu’ont relevé Alain Bromann, Dominique Le Gargasson, Didier Pasquiet et Alain Chapeau les dates retenues sont du 2 au 5 juin.

La première fois que j’ai entendu parler d’Availles Limouzine, j’étais incapable de situer ce village sur une carte. Availles Limouzine est situé à proximité du circuit du Vigeant au centre d’un triangle, Limoge, Poitiers, Angoulême. Région de bocages essentiellement tournée vers l’agriculture, a la limite historique du pays d’Oil et du pays d’Oc. A l’extrémité du département de la Vienne, limitrophe de la Charente et de la Haute Vienne.

Lors de nos différentes balades nous avons pu découvrir cette région qui mérite le détour, nous y reviendrons au cours de ce compte rendu.

Jeudi 2 en fin d’après-midi chacun d’entre nous converge vers notre hébergement malgré de nombreuses routes fermées en raison des inondations.

Notre rendez-vous est situé au gîte de « La Buissière » Ce gîte est le point crucial de notre séjour, situé sur un des versants de la vallée de la Vienne qu’il surplombe. Le centre d’hébergement et de loisirs « La Bussière » est un ensemble de 8 gîtes aménagés dans une ancienne ferme ayant gardé tout son caractère à 1,5 km du bourg d’Availles Limouzine. Certains d’entre nous ce sont installés dans le camping situé à 800m du gîte en bordure de la Vienne.

 Le gîte est constitué de plusieurs logements donnant sur une grande pièce commune qui nous sert de salle de restaurant et de réunion, le site est superbe, l’accueil un peu moins.  

  Comme lors de chaque rassemblement, les retrouvailles sont très chaleureuses, au point de donner des maux de tête le lendemain matin. Chaque année nous avons aussi le grand plaisir de voir de nouvelles têtes, c’est très enrichissant.  

Un traiteur assure la restauration et l’installation locale mise à disposition nous permet d’assurer le service. C’est à chacun d’entre nous d’assurer la mise en place des tables, le service, la vaisselle et le rangement, sur ce point malheureusement tout le monde ne joue pas le jeu, c’est dommage il faudra faire un effort pour les années futures, la bonne réussite c’est quand chacun met un peu « la main à la pâte ».

Vendredi 3 juin au matin,  après un petit déjeuner livré par le traiteur avec pain frais, croissants, confiture et beurre chacun s’affaire auprès des motos. On voit même Vincent approcher une chaise auprès de sa Norton 16H et réaliser une espèce de traite sur sa moto: bizarre, bizarre ! On ne comprend pas toujours tout avec ces motos anglaises !

Au moment du départ, la D3 de Jean-Luc Farjou refuse de partir, elle doit faire une allergie à la région car du coté de Carmaux c’est elle qui vient chercher son pilote pour faire un tour, heureusement Jean-Luc est venu avec son mulet, sa superbe E2 qui ne demande que ça, à croire que pendant la nuit elle c’est mis de mèche avec la D3 pour prendre le départ. Je pense que l’an prochain Jean-Luc évitera de les garer l’une contre l’autre toute la nuit s’il veut utiliser ses soupapes. ? 

Jean-Luc Aupépin quant à lui, est trahi par un condensateur d’origine douteuse sur sa R4D, il sera contraint à l’abandon comme Bernard victime de sa magnéto d’AX2.

Une partie de nos compagnes qui partagent avec nous ce moment amical

 Notre balade est ponctuée d’une étape dans la superbe petite bourgade de Charroux. Cette superbe bourgade abrite les ruines d’une ancienne abbaye avec la superbe tour Charlemagne, des halles remarquables et quelques maisons à colombage.

La place sur laquelle nous faisons halte est située à quelques mètres de la tour et d’un superbe bistrot local. Voulant nous désaltérer nous allons au comptoir où le patron nous dit « what do you want to drink » d’abord je pense à une plaisanterie puis j’engage la discussion avec mon anglais de Haute Provence avec ce bonhomme qui m’explique que dans la région il y a de nombreux anglais et que rien qu’à Charroux ils représentent 30% de la population. Effectivement toute la journée nous croisons des voitures avec le volant à droite.

Beaucoup de « couples » pour ce rassemblement 2016, ici une CM1 et une CM2	Là la famille Sangrelet au guidon du « couple » Major Super-Major

Voici le moment de reprendre la route et comme ce matin déjà la Super/Major de Marie-Hélène et Jean-Pierre Bœuf, refuse de démarrer au kick, Marie-Hélène pousse la belle 350 qui démarre en faisant un grand bon en avant, Marie-Hélène emportée par son élan, chute lourdement sur la chaussée une douleur vive gagne sa main droite et le verdict tombera dans la soirée, deux os cassés et un superbe plâtre, nous souhaitons un bon rétablissement à Marie Hélène qui ne rêve plus que de démarreurs électriques.  

Pour le repas de midi le restaurant choisi est le « Vieux Château » à Gençay, le repas est parfait nous en profitons pour relater nos diverses aventures, chacun y va de son anecdote jusqu'à l’heure du départ où une Ferrari Testa Rossa nous bouche le passage. Des Ferrari, nous en verrons une bonne centaine tout au cours du WE, j’ai eu beau dire à nos amis allemands que c’était normal que chaque français possédait une Ferrari grâce à Holland, ils ne m’ont pas cru ! Le fin mot de cet attroupement de Ferrari c’est qu’il y a un rassemblement gigantesque au circuit du Vigeant situé à quelques km d’ici.

Cette année il fallait chercher les après guerre peu nombreuses (R3 et LC531)

Le retour à Availles Limouzine toujours sur de petites routes nous fait oublier le temps exécrable que nous avons cette année, certes ce n’est pas le grand beau temps mais nous n’avons pas eu de pluie tout au plus un petit crachin en cours de journée.

Arrivé au gîte chacun s’affaire autour de sa monture pour faire les  niveaux d’huile, d’essence et les petites réparations, un kick récalcitrant, un boisseau qui accroche, un serrage de décompresseur, un réglage de ralenti et même une réparation de lunettes de vue puis une bâche pour la nuit, concluent cette belle balade de 140km.

Le vendredi soir après le repas, la salle est transformée en « Souk » l’AMGR expose toutes les pièces de refabrication proposées à la vente. Fabien en réalisateur, Alain Bromann en dessinateur, sont moteurs dans cette campagne de refabrication de petites pièces qui sont toujours en mauvais état et que l’on a beaucoup plaisir de retrouver en neuf. Chacun part avec son sac de courses. Jean-Claude Conchard propose de la visserie à tête bombée pour la restauration des Gnome & Rhône, cette visserie en plusieurs longueurs et diamètres est traitée en zingage noir, Eric Saelen propose quelques réalisations caoutchouc de grande qualité. Le club présente aussi des panneaux en découpe laser pour mettre au mur, plusieurs modèles et grandeurs sont proposés en commande.

Brocante, puces, bric à brac, c’est le marché aux pièces détachées

Notre rassemblement est aussi l’occasion de faire des échanges de pièces, cette année nous avons vu circuler, un réservoir ABC, un moteur D3, un E2, une servante d’atelier Gnome & Rhône, un châssis de side-car et même quelques cartons de vin.

La soirée s’éternise et chacun y va de sa potion locale pour le grand plaisir de nos papilles mais un peu moins de nos compagnes et de notre tête.

Repos bien mérité jusqu’aux alentours de 7h samedi 4 juin et comme la veille le rituel du petit déjeuner et de la mécanique font bon ménage, seul « hic » la cafetière fait des siennes et le café sera servi beaucoup plus tard, ce n’est pas ce petit caillou dans nos chaussures qui va nous empêcher d’avancer.

Perdus dans la campagne au milieu de nulle-part

Arrivé à Saulgon plusieurs groupes  prennent des routes différentes et nos motards vont clairsemer la campagne, pas de risque avec nos membres tout le monde est bien là au moment du repas.  

Le repas est pris à Nanteuil en Vallée à l’auberge St Jean, superbe bâtiment à colombage  l’accueil est chaleureux, le patron a pris soin de réserver auprès de la mairie l’emplacement face au restaurant, contre l’église pour garer les motos. Les side-cars, plus volumineux, seront garés devant la maison natale de Pierre Aumaitre missionnaire religieux mort en martyre en 1866 et canonisé en 1984 par Jean-Paul II. Le restaurant est constitué de petites pièces sur deux étages, nous occupons toute la place disponible. Avant de partir le patron souhaite faire une photo de groupe avec l’ensemble des participants, ce n’est pas chose facile mais le résultat est plutôt sympa. 

Photo de groupe devant le restaurant St Jean de Nanteuil en Vallée

Une fois nos estomacs lestés, la route reprend en direction de Genouillé, Charroux et enfin Availles  où une partie d’entre nous, fait une escale (bien méritée) en ville afin de se désaltérer, la terrasse du bistrot est prise d’asseau. 

 Retour au campement où chacun s’affaire à plier bagage pour partir tôt le lendemain matin, les motos sont chargées sur les remorques, c’est chaque fois un déchirement mais c’est ainsi.

La soirée n’est toujours pas finie, dans l’ordre chronologique nous avons l’assemblée générale prévue à 18h et dont le compte rendu figure dans les pages de cette gazette. L’AG est suivie d’un traditionnel apéritif et d’un repas de gala.

Assemblée générale studieuse

La soirée s’étire un peu dans la nuit mais reste dans le domaine du raisonnable. Dimanche matin au réveil, certains manquent à l’appel car ils sont partis dans la nuit, nos amis allemands ont beaucoup de route à faire et JL Farjou doit être chez lui à midi pour un repas de famille.  Vivement le rassemblement 2017 pour renouveler de bons moments comme nous venons de vivre.

L’équipe organisatrice du rassemblement 2017 Benoit, Nicolas, Monique,  Lily et Serge. Serge à droite (Le chef d’orchestre.)

                                                                                                                                           D4

Retour au sommaire

       Anneaux Neiman

 « En Eregion, il y a bien longtemps, étaient fabriqués de nombreux anneaux elfiques, des anneaux magiques comme vous les appelez, et ils étaient, bien sûr, de diverses sortes : plus ou moins puissants. Les moindres n'étaient que des essais dans cet art avant qu'il n'eût atteint sa maturité, et pour les Elfes orfèvres, ce n'étaient que des babioles, néanmoins, à mon idée, dangereuses pour les mortels. Mais les Grands Anneaux, les Anneaux de Pouvoir, eux, étaient périlleux. »
Le Seigneur des Anneaux - Livre I - Chapitre 2

Nos Gnome Rhône AX2 sont équipées pour la suspension de leur fourche d’un système d’anneaux Neiman dont le démontage et le remontage donnent bien souvent du fil à retordre à leurs propriétaires au point de maudire ces fameux anneaux.

Les histoires de luttes dantesques pour opérer le changement de ces anneaux sont bien connues alors que cela peut être une intervention simple si l’ordre des opérations est respecté. 

Commençons par comprendre le fonctionnement de la suspension et comment s’opère l’action des anneaux. Pour cela des schémas vaillent mieux qu’un long discours :

Le démontage

1.      Dans ce système, les anneaux de suspension sont les plus puissants, nous allons donc commencer par les démonter en faisant jouer les anneaux de rappel plus faibles. Pour cela, à l’aide d’un cric, soulever la moto de façon à décoller nettement la roue avant du sol.

2.      Les anneaux de suspension doivent être suffisamment détendus, au besoin appuyer sur la roue avant pour forcer cette détente en agissant sur la tension des anneaux de rappel (attention de ne pas faire basculer la moto qui est sur le cric !).
Démonter l’axe inférieur (n° 3).

3.      Descendre le cric afin de détendre suffisamment les anneaux de rappel.
Démonter l’axe supérieur (n°1).

4.      L’axe intermédiaire (n°2) peut être enfin démonté avec l’ensemble des jeux d’anneaux.

Le remontage

1.      Commencer par installer l’axe intermédiaire (n°2) avec l’ensemble des jeux d’anneaux.

2.      Utiliser le cric pour descendre suffisamment la moto afin de fixer les anneaux de rappel avec l’axe supérieur (n°1).

3.      Toujours à l’aide du cric, soulever la moto de façon à décoller nettement la roue avant du sol.

4.      Les anneaux de suspension peuvent être fixés sur l’axe inférieur (n°3), au besoin appuyer sur la roue avant pour tendre les anneaux de rappel et faciliter la mise en position de l’axe (attention de ne pas faire basculer la moto qui est sur le cric !).

5.      Redescendre et retirer le cric, c’est terminé !                                                                                        

                  Lionel Bouchet

Retour au sommaire

Vive l’amitié franco-allemande avec les  Gnome & Rhône

Depuis de nombreuses années, nos amis d’outre Rhin nous rejoignent à chaque rassemblement organisé par l’un ou l’autre des membres de notre chère Amicale. 

Chacun d’eux est amateur de belle mécanique et grâce aux connaissances illimitées de notre ami Hans pour les motos françaises et les motos Gnome & Rhône en particulier,  leur attachement à la marque, leurs trouvailles et les restaurations qui s’ensuivent les ont petit à petit amené à participer, année après année, au rassemblement AMGR. C’est l’occasion d’échanger des conseils, des tours de passe-passe,  et aussi d’acheter quelques pièces rares que possède l’Amicale et qui leur permettront de faire revire leur machine.

J’ai eu envie de les connaître un peu mieux et voici ce qu’ils m’ont raconté. 

Dr. Thomas Selchert de Hambourg

Thomas et sa compagne Meli

A l’occasion de vacances en France, en 1989, mon père et moi avons déniché une D3 et avons bien sûr immédiatement contacté Hans pour des explications et des conseils avant de démonter l’objet rare.

 Je suis amateur de monocylindre 4 temps et la D3 est un  magnifique produit de la marque. Depuis plus d’un quart de siècle, avec les nombreux conseils avisés de Hans, j’ai attrapé le virus G & R et en possède aujourd’hui quatre.

Ca m’a couté beaucoup d’argent, « ces conversations avec Hans », mais quand on est passionné, on oublie vite.

Je viens maintenant à chaque rassemblement de l’AMGR avec le plaisir de rencontrer les copains français, et bien que ne parlant pas la langue, j’arrive toujours à retrouver ceux qui parlent allemand ou anglais et  j’ai le sentiment de m’intégrer et en suis très heureux.
L’année prochaine il faut que je boive un bon verre de vin français pour me sentir membre à part entière de l’AMGR.

Jürgen Bucher de Saarbrücken

Je connais la marque Gnome & Rhône depuis aussi longtemps que je connais Hans, c’est à dire 34 ans.

Il y a 24 ans j’ai eu l’occasion d’acheter une D4 à Vienne en Autriche dont l’origine, dixit Hans, était la Tchécoslovaquie.

Il y a une dizaine d’années j’ai trouvé une Major et là encore, grâce  aux connaissances sérieuses de mon ami, j’ai pu mener à bien cette restauration.

Depuis quelques temps, étant très malade, je ne pouvais plus rouler en moto. Cette année, Hans en insistant m’a convaincu de venir. Je l’en remercie. J’ai retrouvé un grand plaisir à rouler avec les « Gnomes ».

J’ai été enchanté de participer à ce rassemblement G & R. Ces petites vacances en France m’ont énormément plu et m’ont donné le sentiment de  retrouver ma joie de vivre.

A cette occasion  j’ai rencontre des gens avec qui j’ai eu du plaisir à discuter de motos et de la vie aussi. J’en connaissais déjà certains et ça m’a fait chaud au cœur de les revoir.

Mon seul regret, c’est de ne pas savoir le français.

Mais j’ai quand même eu le sentiment de faire partie de l’aventure G & R.

Carsten Fuchs et son amie Kerstin Arweiler de Sarrelouis

Depuis fort longtemps, la date du rassemblement annuel AMGR est retenue sur leur calendrier et en aucune façon, ils ne voudraient rater cette incontournable réunion.

Carsten est membre de l’AMGR depuis de nombreuses années et fait partie de la branche sarroise avec Hans et Jürgen. Son amie Kerstin est maintenant présente à chaque rassemblement annuel en France.

Sa passion pour la marque et ses recherches l’ont récompensé pour ses nombreuses acquisitions au fil du temps :  B, D, D3, D4, E2, sans oublier les Trumpfass D (1926),et Trumpfass D (1928).

Ils aiment beaucoup se balader avec nous pour découvrir chaque année de nouvelles régions en partageant bien sûr ce moment  d’amitié française.

Ils attendent déjà le prochain rassemblement.

Hans Jürgen Huse de Saarbrücken

« Hans et son éternel sourire »

Qui ne reconnaît pas notre cher ami Hans ?

On peut affirmer qu’il est depuis des lustres, le plus grand connaisseur outre Rhin de la marque ô combien prestigieuse qui nous titille tous avec la même chaleur.

En 1981, âgé de 19 ans, son aventure G & R commence par l’achat d’une D3.

La moto était complète mais le cylindre borgne était cassé. Etant étudiant, cette moto devenait le point de départ d’une longue et parfois difficile aventure. Déjà lecteur de La Vie de l’auto (La Vie de la Moto n’existait pas à cette époque), il a passé une annonce pour trouver un moteur. Un monsieur lui a répondu et lui a proposé un moteur de D3  qu’il possédait sur une étagère. Hans était très content.

Il le retape y compris le bobinage qu’il refait lui-même. Il s’installe à 6 heures du matin dans le jardin de ses parents pour éviter les escadrilles de moustiques pour repeindre le cadre et les pièces de carrosserie.

C’est à ce moment qu’il prend contact avec l’AMGR.

Il a beaucoup roulé avec cette D3 et maintenant, après toutes ces années, il n’a cessé de chercher, trouver, restaurer différents modèles de la marque ainsi que quelques Trumpfass qui, comme chacun le sait déjà, étaient fabriquées sous licence à Sarrebrücken, la ville où il habite.

En tant qu’amateur autodidacte, il a transmis le virus G & R à ces amis d’outre Rhin mais c’est grâce à son amitié avec Daniel David que la maladie des « Gnomes » a explosée.

Il participe chaque année à notre rassemblement et apprécie particulièrement les retrouvailles avec les amis français.  Il a le sentiment de faire partie d’une grande confrérie, celle de l’AMGR.

Il aime beaucoup la France, y passe ses vacances et maitrisant parfaitement notre langue. Il adore discuter  « technique » avec les uns ou les autres.

C’est une sorte d’ambassadeur de la marque, outre Rhin, entrainant  avec lui des amateurs tout aussi passionnés. C’est comme ça qu’il a rencontré Thomas de Hambourg et Bruno d’Estonie qui ne parlant pas français pouvaient profiter de ses connaissances et de ses contacts en France.

Il est toujours partant pour nous retrouver dans de nouvelles balades, dans cette France qu’il aime beaucoup, celle aussi des câbles qui cassent, celle des coupures d’allumage, celle des pièces qui décident de tomber pendant qu’on roule, mais aussi celle des soirées à refaire l’univers G & R tout en dégustant de bons breuvages dans une ambiance réjouie.

 Georges Ulmann

Juillet 2016

Retour au sommaire

Album photos, motos vues à Availles Limousine

Les magnifiques Gnome & Rhône de Juan Miguel de Barcelone (Espagne) type D et type V2
Gnome type D5A de Benoit	Side-car FN de Maria & Jean-Claude
Major de Jurgen	R4D de Jean-Luc

Retour au sommaire

Restauration de l’embrayage du moteur D5  

L’embrayage de la D5 est composé de 4 disques perforés, de 2 mm d’épaisseur, équipés de pastilles genre «  Férodo ».

Chaque disque possède 26 logements de 12 mm de diamètre et 26 logements de 9 mm de diamètre.

Pour équiper les 4 disques il y un total de 208 pastilles.

La difficulté à surmonter était de connaitre l’épaisseur de ces pastilles, car mon embrayage est complètement usé et aucun document ne précise cette dimension.

La chance de pouvoir mesurer l’épaisseur de ces pastilles, sur un embrayage encore en état moyen, me donne le résultat de 4 mm.

C’est finalement ce résultat que je prendrai en considération pour ma restauration.

Mes investigations pour acquérir ces 208 pastilles (proposées à 1€/pièce) m’orientent plutôt  vers un regarnissage moderne de ces disques (pour environ la moitié du prix des pastilles), par collage sur chaque face d’un revêtement en Kevlar de 1mm d’épaisseur (afin de ne pas dépasser 4 mm d’épaisseur  totale pour 1 disque).  

Cette solution m’a été conseillée par un spécialiste du regarnissage de freins et d’embrayage  installé au Havre:   http://www.aubertin-frein.expert/

 Au retour de mes disques, je constate que le travail est de belle facture et que l’épaisseur de chaque disque est parfaitement respectée.

 Il ne reste plus qu’à faire le remontage et surtout des essais sur route dès que le beau temps le permettra.

Un  disque garni de ses 52 pastilles usées

Avant l’envoi chez le spécialiste, les disques sont nettoyés et dégraissés

Disque regarni avec un revêtement en kevlar, l’épaisseur finale et bien 4mm, c’est du beau travail !

Retour au sommaire

Réalisations superbes. (Information de Marc Teste).

La société Lorient Laser industrie, a refabriqué des culasses de Gnome Rhône Type V2 à la demande d’un collègue de Marc.

Sur leur lancée Ils en ont fabriqué quelques une d'avance.  Le prix définitif oscille a ce jour entre 400 et 500 € pièce. Je sais ce n'est pas donné Mais, faute de mieux ! 

www.lorient.laser.industrie.com  Tel  0297813075

Refabrication de culasses V2 recto et verso

Dans la série refabrication, un autre collègue de Marc a fait refabriquer le fameux sélecteur VITEX, une reproduction a l'identique de l'ancien.

 Celui ci existe pour les trois et quatre vitesses de la marque Gnome & Rhône. 

 Prix : 260 € port compris. 

Contact : a.lequy@yahoo.fr

Reproduction de sélecteur Vitex.

Retour au sommaire

Allumage Lucas suite. (Par François Faye.)

Bonjour à tous

            Un retour d'expérience sur mes soucis d'allumage avec ma fichue magdyno Lucas.
J'ai suivi les conseils de Jean-luc et Daniel et je suis allé voir Bill Brown au fin fond du Cotentin.
D'abord pas facile à trouver et on comprend pourquoi les alliés se sont perdu dans le bocage normand..
Mais mon GPS aidant, je l'ai trouvé.
Un monsieur charmant qui a tenté de remettre en marche cette fichue magdyno, car non seulement la magnéto ne débitait plus rien, mais la dynamo non plus.

            On a passé l'après midi sur la magnéto et après passage au four, on c'est rendu compte que les dégâts étaient importants.

1 - plus d'aimantation
2 - Le condensateur ne fonctionnait plus
3 - il y avait une fuite dans le bobinage lorsque la magnéto était chaude.
Rien que cela.

             Donc il avait un bobinage neuf venu d'Angleterre et il l'a installé, mais il y avait des soucis pour le faire rentrer dans le collecteur et il a fallu passer au tour le corps de la bobine car légèrement trop épaisse.
Puis il pensait tout me rendre dans la journée, mais cela ne faisait pas, donc il a gardé le matériel pour tout revérifier. Il a fait des tas de tests, de contrôles qu'il m'a expliqués et maintenant la magnéto doit être enfin opérationnelle.
                 Concernant la dynamo, alors que je l'avais faite refaire, elle fonctionnait en moteur, mais pas en génératrice. Il a démonté l'engin et il s'est rendu compte (photos à l'appui), que le dernier rigolo qui me l'avait soit disant réparé avait bricolé l'enduit avec un truc étrange, si bien que la dynamo ne pouvait pas fonctionner. Idem il a envoyé l'induit en Angleterre pour se refaire une santé et remettre aux normes cette f... dynamo.

Enfin, il m'a vendu un régulateur efficace afin que mon circuit électrique fonctionne enfin.

Donc je dois récupérer le tout fin juillet car je retourne dans le Cotentin à cette époque et cela évitera des frais de transport.

          Le tout : main d’œuvre, bobinage, condo et remise en forme de la magnéto + bobinage dynamo + régulateur + tests et contrôles vont me coûter aux alentours de 460€. Certes ça fait cher mais il y a une magnéto et une dynamo, mais j'ai pu constater le professionnalisme de cet homme, très gentil qui explique tout ce qu'il fait et qui est très bien organisé et surtout qui n'abandonne pas l'affaire. Il aurait pu me refourguer le truc avant que je parte, mais il n'a pas voulu, car il n'était pas sûr du résultat.
          Je dois avouer qu'aux regards du nombre de réfections que j'ai du faire faire sur mes 2 gnomes, Bill parait très pro, très calme (flegme anglais oblige) et ne ménage pas sa peine. Certes je n'ai pas encore essayé le tout sur ma V2, mais je lui fais confiance. Puis l'avantage c'est qu'on voit ce qu'il fait, comment il travaille et c'est très enrichissant.

Voilà ce que je voulais dire pour ce retour d'expérience, donc ceux qui ont des magdyno Lucas, peuvent aller le voir.
                                                                                                                                                               

 F.Faye

Retour au sommaire

Le passage Henri-Rechatin dit Henry’s

            Samedi 12 mars 2016 en présence de l’épouse et des enfants d’Henry’s, M ; le maire de St Etienne à inauguré une plaque commémorative, en nommant un passage à sa mémoire. Ce passage est situé au 4 de la rue du Puits Thibaud dans le quartier de Terrenoire en présence de son épouse  Janyck et de ses enfants.

           Tout le monde se souvient à l’AMGR de ce membre atypique sur sa Gnome & Rhône type M1. Henry’s nous avait offert un spectacle lors du rassemblement de Vaux en Bugey en 2004 et était présent à plusieurs de nos sorties.

          Funambule, acrobate, jongleur, né en 1931. Cet artiste « enfant de la balle » était le recordman du livre des records. Plusieurs fois il nous a fait trembler lors de ses exploits extraordinaires.

          Henry’s est principalement connu pour être resté 185 jours sur un câble de 120 mètres de long et à 25 mètres de hauteur installé au-dessus du supermarché Casino de Monthieu à Saint-Étienne.

          Il a établi un grand nombre de records et de performances inédites tout au long de sa vie. Il fut aussi le premier à oser jongler avec trois faux. Il est aussi très connu pour son numéro réalisé avec deux chaises : assis sur une chaise en équilibre sur les deux pieds arrière, ceux-ci étant posés sur deux verres retournés placés sur une autre chaise. Il réalisa cet exploit pour la première fois en 1955 à Rochetaillée mais c’est en 1996, au bord du vide de l’Aiguille du Midi (Chamonix) qu’il fut le plus haut (3 842 m). Il exécuta ce numéro dans plusieurs lieux impressionnants dont le Grand Canyon du Colorado et les Chutes du Niagara.

En 1965, il a traversé la vallée proche du barrage de Grangent sur un câble d'acier, événement immortalisé par les caméras de l'émission Les Coulisses de l'exploit et commenté par  Michel Druker.

À Bozouls, en 1980, il traverse le canyon dans son grand diamètre sur un câble. Il recommence en 1982 entre la place de la Mairie et l'Église Sainte-Fauste. Multipliant les traversées : à pied, à moto et même en voiture sur deux roues. Il bat cette année là le record mondial de survie sur câble en vivant 12 jours et 12 nuits au milieu du trou de Bozouls sans aucun contact avec la terre ferme. Il réédite son numéro d’équilibriste sur deux chaises en novembre 1980, au sommet de la Tour de la Part-Dieu.

Il traverse le stade Geoffroy-Guichard d'angle en angle en septembre 1987 lors d'un match contre Lens.

En 1995 il effectue une traversée traditionnelle du trou de Bozouls et tire un feu d’artifice spectaculaire à partir du câble.

Le 17 septembre 2006, à l’occasion des Journées européennes du patrimoine, il renouvelle son numéro d’équilibriste avec les chaises au sommet du chevalement du Puits Couriot, au Musée de la mine de Saint-Étienne (après avoir traversé en équilibre le câble du puits), annonçant alors sa retraite professionnelle à l’âge de 75 ans (précisant toutefois qu’il continuerait ses numéros chez lui, pour son plaisir et pour s’entretenir).

Le 4 septembre 2011, Henry’s a fêté ses 80 ans à Dunières, avec un spectacle exceptionnel regroupant les trois exercices qui ont particulièrement marqué sa carrière : la marche à pied sur un fil, l'équilibre sur deux chaises et les exercices à moto sur un câble.

Le 18 mai 2013, une fresque représentant l’artiste est inaugurée en sa présence sur la commune de Brette dans la Drôme³.

Henry's nous avait quitté le 26 décembre 2013        (Documents Wikipédia )

François Faure et D4

Retour au sommaire

Réaction concernant la gazette N°43 (de Marc Teste)

 Tout d’abord merci à Marc, car il est l’un des rares à me faire des remarques sur les gazettes. 

Marc : « Je viens de rentrer et je trouve la nouvelle gazette dans mon courrier (ça fait plaisir)

Par contre je m'étonne qu'il ni ait pas la fameuse page photos d'époque ?? Tu m'avais dit la dernière fois qu'il te restait de quoi faire deux voir trois gazettes ??

Au cas où n'hésite pas à demander c'est toujours avec plaisir que je t'en enverrai » 

D4 : « Marc est aussi l’un des rares à me procurer des photos d’époque que je publie dans la page Album photos. Pour la gazette 43 je n’ai pas mis cette page en raison du nombre de pages pour l’imprimeur. Sur cette présente gazette comme chaque année je mets des photos du rassemblement. » 

Marc : « Je ne savais pas que tu serais autant intéressé par un vélomoteur ? Comme je ne vais pas sur le forum j'avais loupé cet épisode 

Du coup quelques (Tofs) des miennes Si cela peut t'intéresser Seul la M2TV est finie depuis un moment. La Motavit Série est en peinture et devrait être remontée pour une prochaine gazette au cas où ? La Motavia Luxe elle restera dans son jus mis à part une réfection moteur et évidement les pièces d'usages pneus câbles etc. » 

 D4 Voici les photos de Marc concernant ses vélomoteurs.

Restauration impeccable pour cette M2TV
Deux vélomoteurs sous l’enseigne Motavit Retour au sommaire

Musée moto en Belgique

Johan Schaeverbeke restaure actuellement une XA2 et s’intéresse beaucoup aux motos françaises. N’hésitez pas à aller visiter son musée.

Collection de motos dans le plus grand hôtel motard en Europe, entre Bruges et Ostende, dans la ville de Oudenburg. Site hôtel: www.grd.be

Site du musée: www.oldtimermotorenmuseum.be seul musée en Belgique ouvert pour le public. Explication en 4 langues pour chaque visiteur. 110 motos, scooters et vélomoteurs entre 1900 et 1978.

D4

Retour au sommaire

Refabrications AMGR en préparation

L’AMGR doit réaliser une petite série de tubes cache tiges de culbuteurs pour Gnome & Rhône type X ou X40. Si cet article vous intéresse, vous devez contacter rapidement Alain Bromann  (alain.bromann@snecma.fr)

Cette refabrication est constituée d’un kit de 4 tubes identiques, pour un moteur complet. Le tarif sera fonction du nombre de pièces reproduites.

L’AMGR propose des décorations murales représentant le sigle Gnome & Rhône des années 20.

Retour au sommaire