Amicale des Motos
Gnome & Rhône

SNECMA BP 81

91003 EVRY Cedex

 

Juin 2015

N° 41

SOMMAIRE                      

 

 

 




 

 


 

 

Amicale des Motos
Gnome & Rhône

 

 

 

Rédaction:

Daniel DAVID (D4) avec l’aide d’Alain CHAPEAU, Jean-Luc AUPEPIN (R4), Lionel BOUCHET, Alain BROMANN

 
Compte rendu AG 2015

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Rassemblement à Cherniers dans la Creuse du 15 au 17 mai 2015

Jean-Claude & Maria Conchard se sont investis sans compter pour nous concocter un rassemblement comme nous les aimons, paysages superbes, routes sinueuses à souhait, relief tourmenté, pas une goutte de pluie et des repas à faire rougir la bascule dés notre retour. Une fois de plus c’est l’amitié et la joie d’être ensemble qui dominent le WE, cette joie d’être là c’est fait sentir sur tous les visages et les discutions allaient bon train.

Jean-Claude & Maria Conchard, nos organisateurs.

 

Le lieu de notre villégiature est le camping du Moulin de Piot  ce lieu est chargé d’histoire comme le décrivent si bien les amis du Moulin de Piot.  

 

« Il a suffi d'un moulin !

Le Moulin des apprentis de Piot fut l’œuvre de Charles Chareille.

En 1952, l'ancien commandant local des FFI, a compris que la paix en Europe passerait par une meilleure connaissance des peuples. Il a donc créé le "Moulin des Apprentis", centre de rencontres international.

Des jeunes venus de 83 pays y ont échangé leurs cultures et leurs visions de la vie.

26 moulins sont nés dans cet esprit dans le monde. De 1952 à 1985 plus de 20 000 jeunes ont fréquenté le moulin. Le départ du "Tonton" a vu la fin de ces activités.

Ensuite plusieurs organisations ont pris le relais afin de maintenir le site et la mémoire du moulin dont la dernière: l'Association des Amis du Moulin de Piot.

Le site de Piot a été acquis fin 2008 par la commune de Chéniers dans le cadre de la sauvegarde du patrimoine et de l'histoire du moulin, tous deux chers à ses habitants. »

Le moulin de Piot

Le logement était constitué de plusieurs types de constructions. Plusieurs bâtiments des années 50 entretenus et intégrés au Camping municipal, il faut rajouter des bâtiments plus modernes gîtes et  mobil hommes. Certains ont souhaité camper ou venir en camping-car. Merci à la commune de Cheniers et à Jacqueline la gérante du camping pour l’accueil et la propreté des lieux.

Dés la fin de matinée de jeudi, les arrivées s’échelonnent. Jean-Claude et Maria sont venus avec leur superbe side-car type X et Bernardet record du monde ainsi qu’avec une D5c, Antonio et Maria Tereza Saura sont venus d’Espagne avec une 350 Super-Major et une 250 Bultaco de route, Jean-Pierre Bœuf et Marie-Hélène ont sorti leur fidèle super-Major, La famille Sangrelet est au grand complet, Liliane et Marc sur Major et Anthony et Violette en side-car AX2, Jean-Luc Farjou et sa fidèle D3, Jean-Pierre Rocque avec son inséparable D5A blanche, Hans venu d’Allemagne à sorti sa D4, Thomas du même pays avec la 125 Peugeot de Hans, Jean-Luc Aupepin faisait sa toute première sortie au guidon de sa CV2 fraîchement restaurée, Jean Carangeot chevauchait sa superbe CV2 et la troisième CV2 de la sortie est celle de Jean-Paul Porchon dans sa robe d’origine, Vincent et Magali sur leur inséparable R4c qui marche du « feu de dieu », Lionel Bouchet sur son AX2 couleur sable et son frère Laurent avec sa belle 175 LC531 carrénée, Marc Pons venu lui aussi avec une AX2 avec sa fille et sa cousine, nous même Corinne & Daniel David avec la XA2 version différente des AX2, Alain et Isabelle Bromann nous ont réjoui avec leur splendide CM1, Serge et Lili Kottmann sont enfin venus au guidon d’une Gnome & Rhône, c’est un beau side-car D5c avec attelage Roy qui marche parfaitement bien, Fabien Maguet utilise la 125 R3 du club faute de temps pour restaurer sa propre moto, Chapy à sorti sa 175 L53, Nicolas la LC531 toute carénée, Michel  Dormont a préféré rouler en BMW alors qu’il avait pris sa Norton S2 son épouse Yolande est restée dans la voiture balais, Pierre Jobard est venu avec un bel attelage 600 Saroléa Précision, Charles Bethlen aura peu de chance avec son side-car BMW série 2 Jupiter dont l’embiellage joue des castagnettes, Jackie et Yveline Guillaume avaient aussi pris leur side-car BMW, Monique et Nicolas Paressin avec leur side-car Dniepr, Gérard Basselin devait venir avec sa D3 mais celle-ci n’était pas décidée et une biellette de fourche c’est cassée lors du chargement, c’est la D3 qui a gagnée, elle est restée au garage, Philippe Guettrot et son épouse ont fièrement chevauché leur Monet-Goyon, Patrick Boutrou roulait fièrement avec sa belle Guzzi super-Falconne, Abonyi Philippe avec deux Saroléa, une 600 des années 50 et une 500 24U de 30,  notre grand amis Georges Hulmann est lui aussi de la fête mais son état de santé ne lui permet pas de conduire une moto, c’est en passager de side-car qu’il participe avec joie à ce rassemblement (merci Georges d’être là avec nous). La voiture balais a été assurée par Didier Pasquier et il n’a pas chaumé le bougre. Stéphane Lacombe son épouse et ses deux filles sont venus en voiture car leur énorme chien prend toute la place du coffre et qu’il faut la remorque pour les bagages. Un ami d'enfance de Jean-Claude est venu nous rejoindre avec sa GS Citroën de collection, une GS 1015 break à convertisseur, une rareté ça doit être la seule.  

Pour le repas du soir, apéritif suivi d’une soirée barbecue bon enfant avec carottes râpées, côtelettes saucisses lard etc..., accompagnés de pommes de terre cuites au barbecue, le soir personne ne traîne, la journée a été longue.

 

Maria en corvée de carottes  

Jean-Luc Farjou et Daniel au barbecue

Vendredi nous nous levons avec les dernières pluies de la journée. Depuis une semaine je scrutais la météo avec inquiétude mais les dieux étaient avec nous, nous n’avons pas reçu la moindre goutte d’eau du WE.  

Après un petit déjeuné servi par nous même dans la grande salle mise à notre disposition, chacun termine les préparatifs pour en découdre avec les routes de la Creuse.  Nous prenons la route vers 9h pour une balade superbe mais très physique pour les side-caristes. Suivez les flèches rouges nous a dit Jean-Claude, à peine arrivé au premier carrefour une poignée d’entre nous s’engouffre en direction des flèches vertes, ils ne réaliseront pas le parcours prévu initialement. Ce fléchage est de très bon niveau et de ce fait, chacun peut rouler à sa vitesse c’est très agréable. 

La pose café est située au panorama du lieu dit les Roches au col de Peyroux. C’est le moment de faire un premier bilan des pannes. Jean-Luc a été obligé de charger la CV2 dans la voiture balais en raison d’une crevaison. Jean Pierre galère avec l’embrayage de sa D5 nous comprendrons le soir que le problème venait d’une vis de la cloche qui s’était logée entre la cloche et de couvercle en exerçant un effort qui débrayait suffisamment pour faire patiner l’embrayage. Alain doit changer une bougie capricieuse sur sa CM1.  Jean-Paul pétaradait avec sa CV2 je comprends d’où vient l’expression moteur à explosion. Son problème venait d’une non ouverture totale de l’air en raison d’un câble défectueux. Cette situation favorisait le givrage de son carburateur, n’étant pas équipé de réchauffeurs sa machine est plus sensible qu’une autre, le soir même deux bouchons de champagne seront utilisés pour obstruer les orifices de la pipe d’admission.

Panorama du lieu dit les Roches au col de Peyroux c’est le moment d’ajuster les réglages

 

Anthony et Violette ont dû stopper avec leur AX2 en raison d’un bruit inquiétant dans le pont, le side-car immobilisé Anthony s’est empressé de faire disparaître son joli drapeau Breton. 

Nous repartons en direction de La Souterraine au niveau du château de Bridiers constitué d’un ancien donjon imposant et de quelques ruines des fortifications. Sur le site du château des estrades sont installées et nous servirons de lieu de pique-nique.

Château de Bridiers à La Souterraine

Pique-nique aux abords du château

       L’après midi nous reprenons la route pour Cherniers. Arrivé au camp de base chacun s’affaire autour de sa monture pour réaliser les mises au point nécessaires et les niveaux d’essence ou d’huile. Certains n’hésiterons pas (nos amis allemand pour ne pas les citer) à découper un plat en ferraille pour réaliser une bande d’acier pour venir augmenter le diamètre de la came de frein arrière de la 125 Peugeot afin de lui redonner un peu de mordant.  Le samedi Jacques Alquier est venu nous rejoindre mais souffrant d’une jambe il n’a pas souhaité enfourcher une moto. Nous profitons du temps qu’il nous reste pour faire quelques photos de groupe puis nous nous dirigeons vers la salle commune où le traiteur vient de nous laisser de quoi remplir nos estomacs, bouillon vermicelle, pot au feu de joues de bœuf pâtisserie.

Une partie des participants devant l’une des bâtisses des années 50. 

Le samedi matin suite au petit déjeuner nous reprenons la route en direction de Crozan et en suivant les flèches vertes cette fois. Au cours de cette balade le trajet emprunte au plus prêt les méandres de la rivière Creuse, c’est virage sur virage et un relief très tourmenté. Au détour d’un chemin où il ne doit pas passer grand monde en temps normal, un gros chien fait irruption toutes dents en avant nous contraignant à lever les jambes pour éviter ses crocs, impossible d’accélérer nous sommes face à une cote imposante. En cours de route nous croisons deux motards, l’un en Harley-Davidson Electra-glide et l’autre au guidon d’une Buell, leur salut est des plus chaleureux et je pense que les motards sont sympas dans le coin. En arrivant à Crozan nous sommes guidés par Jean-Claude pour nous garer devant le « Fournil Crozantais » où nous sommes attendus pour un café accompagné d’une succulente pâtisserie locale.

En garant le side-car je constate que les deux motards sympas nous ont suivi et oh surprise ce sont Nicole et Daniel Champion qui ont participé à beaucoup de rassemblements avec nous, actuellement ils dégustent leur retraite en Creuse loin de la région parisienne où ils exerçaient leurs activités professionnelles. La CV2 de Jean-Luc émettait des bruits suspects du coté de la boite à vitesse et c’est avec grande sagesse qu’il a préféré finir dans la voiture balais afin de ne pas risquer l’irréparable. A Crozant nous visitons un lieu chargé d’histoire,  le musée des impressionnistes dans l’ancien hôtel Lépinat.

Réhabilité en centre d’interprétation de l’école impressionniste dite « de Crozant », l’hôtel vous propose de vous glisser dans la peau d’un peintre grâce à son parcours interactif et ses huit salles qui vous permettent de découvrir l’histoire des artistes qui, de 1830 à 1930, sont restés émerveillés par la région et ses paysages. Parmi les plus célèbres, Claude Monet, Armand Guillaumin… et donna son nom à l’Ecole des Peintres impressionnistes de Crozant.

L’hôtel, construit au XIXème siècle et situé juste à côté de l’Eglise classée monument historique, offre un cadre idéal pour partir à la rencontre des peintres et de leurs œuvres.

Ruines du château de Crozant

 Au programme nous avons le tour du lac de Chambon puis rendez vous au restaurant des Ruines. Au confluent de la Creuse et de la Sédelle, se trouvent les imposantes ruines de l’ancienne forteresse de Crozant. Ce site fût l’une des plus puissantes places fortes de France au Moyen-âge. Il reste aujourd’hui les ruines des tours des Xème et XIIIème siècles, offrant un magnifique panorama sur la Vallée de la Creuse. 

Hans a été victime d’une panne peu banale, il a perdu son bouchon de cuve de carburateur, heureusement Stéphane Lacombe passait par là et il nous raconte le dépannage

« Nous cherchions un moyen d'obturer le sommet de sa cuve de carburateur. Nous avons déjà essayé avec du scotch américain, mais il collait à l’aiguille, ne la laissait pas remonter, ce qui ne fermait pas l'arrivée d'essence une fois la cuve pleine.

C'est à ce moment que Ambre, (la jeune fille de Stéphane) a pensé à un bouchon de bouteille de lait (Lactel), car cela lui paraissait avoir la bonne dimension. Nous avions des bouteilles de lait remplies d'eau dans le coffre de la voiture pour faire boire le chien.

Nous avons donc pris un bouchon, et il s'est parfaitement adapté à la cuve. Il a juste suffit de le percer au centre pour laisser remonter l'aiguille, et le faire tenir avec du scotch.

Réparation réussie. Ambre pense la faire breveter SGDG »

Carburateur D4 avec Kit Ambre

Couvercle Amac/Lactel

La patronne du restaurant est d’origine Corse et c’est avec une assiette de charcuterie de l’île de beauté que nous « attaquons » ce repas, certains éprouvent déjà des difficultés à finir l’entrée. Jean-Clause s’en veut de ne pas avoir rappelé la règle sur le payement des vins en début de repas. C'est de bonne guerre de la part d'un restaurateur de pousser un peu à la conso, c'est là dessus qu'il fait sa plus grosse marge. Nous ne lui en voulons pas pour ça tant le reste est parfait.

La suite du repas est animée car Thomas qui avait disparu arrive enfin avec presque une heure de décalage par apport au reste de la troupe. Sa disparition restera un mystère sur lequel nous ne nous étendrons pas.

Les participants dans la Salle du restaurant des Ruines 

En sortant du restaurant Jean-Claude nous explique qu’il faut prendre à droite après le pont en direction de St Léon car il n’y a pas de flèche à cet endroit là, son déhanché qu’il simule pour accompagner ses explication me font penser à un danseur de tango sans sa cavalière. 

Nous repartons en faisant une incartade dans le département de l’Indre, passage à Louroueix St Michel et ses importantes bâtisses constituées de l’église et du collège. Plus loin nous croisons un veau en liberté qui semble faire du stop au milieu de la route en s’approchant dangereusement de chaque moto.

 Encore quelques Km et nous arrivons face à un mur, la route grimpe au moins de 15% sur une centaine de mètres et pour couronner le tout un virage serré au milieu de la cote. Cette grimpette sera fatale à Jean-Paul qui a chuté en changeant de vitesse, sa CV2 est tombée sur lui tel une lèque (piège à oiseaux dans le sud de la France) Hans et Thomas se sont précipités pour délivrer Jean-Paul dont les bobos restent superficiels pour lui comme pour sa monture, Tel un cavalier il reprend la route instantanément. Vincent et Magali ont aussi chuté sur le gravier, sans gravité et presque à l’arrêt avec leur R4c. 

A peine arrivé au camping, beaucoup de motos sont chargées sur les remorques ça sent la fin de cette édition 2015. A 18h nous nous retrouvons dans la salle qui servira de salle de réunion pour notre AG dont vous avez découvert le compte rendu au début de cette gazette. Une fois l’AG terminée nous passons à l’apéro puis au repas de gala agrémenté d’un canard aux pommes et oranges.  

Au cours du repas, peu avant le dessert, nous sommes interrompus pour la remise de coupe qui est confiée chaque année à l’organisateur du rassemblement. Alain Bromann, Philippe Gottereau et Jean Caranjeot, organisateurs de Bois le Roi ont confié la coupe historique Gustave Bernard de 1925 à Jean-Claude et Maria Conchard. A cette coupe nous avons associé les bougies pour célébrer les 100 ans de Gnome & Rhône.

Maria, Alain et Jean-Claude lors de la transmission de la coupe

avec les bougies des 100 ans de Gnome & Rhône

 

La soirée s’allonge pour certains puis le sommeil est encore une fois vainqueur.  Dimanche matin, certains sont partis très tôt car le chemin du retour est long. Thomas qui habite dans la région de Hambourg en Allemagne doit parcourir 1450  km pour retrouver son domicile.

Une fois de plus nous avons vécu des moments inoubliables qui nous font penser que l’amicale existe bien en réel quand on se donne la peine de venir à la rencontre des autres membres, bien loin des tracasseries que certains animent diaboliquement.
 

 

D4 (Daniel DAVID)

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Transport moto

Un matin vous ouvrez votre ordinateur un petit tour sur « le bon coin » ou alors vous lisez le LVM à la page petites annonce et vous trouvez la moto dont vous rêvez depuis longtemps, seul « hic » elle est à l’autre bout de la France.

            En fin d’année 2014 je passe une petite annonce pour vendre la moto d’un amis décédé et c’est notre collègue Hans qui me contacte pour acheter cette Ratier C6s de 1962 son année de naissance.

            J’habite vers Ambérieu en Bugey au dessous de Bourg en Bresse et Hans à Sarrebruck en Allemagne, certes je peux proposer une ballade touristique à mon épouse mais elle va vite s’apercevoir que ce n’est pas le but de la ballade, dés que j’aurais accroché la remorque derrière la voiture. Hans est dans le même cas que moi sur ce sujet. 

Une autre solution se présente à nous c’est MOTO BY CAT (http://www.motobycat.com/)

Vous calculez votre devis en ligne.

            Vous choisissez le lieu d’enlèvement et de livraison souhaité: à votre domicile, sur votre lieu de travail, en concession ou sur l’une des 80 agences MOTObyCAT en France. Vous profitez alors de plusieurs formules adaptées à votre budget. Vous réalisez votre devis et votre commande en ligne à l’adresse http indiquée.

·                     Le transport est sécurisé. Moto by cat, utilise des socles exclusifs brevetés spécialement conçus pour protéger votre 2 roues, de la prise en charge à la livraison. Ni démontage, ni emballages, les socles parfaitement adaptables évitent les dommages. 

Dans notre cas afin de minimiser le coût de transport avec Hans nous avons décidé d’utiliser un transport d’agence à agence. J’ai porté la moto à l’agence de Bourg en Bresse et Hans à récupéré la moto à Nancy. Le coût du transport a été de environ 130€.

Les délais de transport sont de 4 à 5 jours. Hans a récupéré sa moto dans le même état que je l’ai confié à cet organisme sérieux.

D4

 

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Album photos

CM1 Bromann

D4 Hans

 

Moto Guzzi Super Falcone de Patrick

 

 

Monet Goyon de Philippe

 

La CV2 de Jean-Luc 

 

la D5c et side-car Roy de Serge

 

 

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L’AX2 100% tôle

 

Suite à une annonce et quelques échanges par mail, rendez vous fut pris pour faire connaissance de mon futur side-car Gnome Rhone AX2. J’avais peu d’information sur la machine et il me tardait vraiment de la découvrir.

Le jour venu, j’arrive au lieu convenu et le propriétaire m’accueille devant une grange. Il ouvre la porte et la bête apparait …. elle est spectaculaire et massive avec son cadre en tôle emboutie, l’imposant panier et toutes ses jantes entièrement en acier. Toute proportion gardée, elle me rappelle sur le coup la NSU Kettenkrad, effet visuel renforcé par la couleur jaune sable.

Après avoir inspecté l’ensemble de la machine et m’être remis de ma surprise, je questionne le propriétaire sur l’origine de cette transformation. Il m’explique que les roues proviennent d’un chariot de montagne du type de ceux que l’armée suisse a longtemps utilisé pour transporter son matériel dans le contexte alpin où les véhicules ne pouvaient pas circuler. Ces chariots étaient attelés ou à bras et comportaient deux roues de la même dimension que celles de l’AX2. L’idée lui est venue de les adapter.

Pour cette adaptation trois types de pièces ont été fabriquées.

 

Pour commencer une pièce a été tournée et percée afin de former le tambour de frein manquant. Cette pièce est fixée à l’aide des quatre écrous borgnes originaux sur les goujons du moyeu. 

Ensuite une entretoise a été tournée et percée, elle se place entre le tambour et la roue qui a été repercée pour coller à la dimension de l’entretoise et du tambour. Tout cet ensemble est maintenu par quatre boulons.

 

Le dispositif permet de maintenir l’interchangeabilité des roues. A noter qu’un autre type d’entretoise a été fabriqué afin de fixer la roue de secours. 

Alors quel est l’intérêt de cette adaptation ? Eh bien, en dehors de son look particulier que lui donnent ses roues, il est clair que nous tenons enfin la solution ultime face à la casse des rayons de roues dont sont souvent victimes les side-cars et plus particulièrement certains d’entre nous qui se reconnaitront !

 

Lionel Bouchet

 

 

 

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