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      | Amicale des MotosGnome & Rhône
 
		SNECMA
BP 81 
		91003
EVRY Cedex |   | 
		
		 Juillet
		2012   
		N°
		34 |  
  
    
      |  |    
  
  
    
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		 | 
		
		 |  
      | Rédaction: 
		Daniel 
		DAVID (D4) avec l’aide d’Alain CHAPEAU, Dominique LAGANT (R4X), 
		Jean-Luc AUPEPIN (R4), Georges ULMANN, Hans-Jurgen HUSE   |  
					
						| 
						18EME RASSEMBLEMENT DE L’AMGR  A 
						CLISSON  
						
						DU 17 AU 20 MAI  2012 
						
						Nous y voici enfin, le panneau de Clisson est devant nos 
						yeux  et nous ne tardons pas à distinguer une imposante 
						forteresse qui servait à défendre le duché de Bretagne 
						contre le royaume de France. Un pont massif de pierre 
						baigné de verdure reflète sa silhouette dans les eaux de 
						la Sèvre Nantaise. Cette petite ville du 44 de distingue 
						par son aspect « Italien » la fantaisie de son 
						architecture la distingue des autres villes ou villages 
						de la région. 
						 
							
								|  
								
								La superbe ville de Clisson |  
								
								Accueil village de vacances Henri IV   |  
						Les bords de 
						Sèvre regorgent de trésors, beaucoup d’anciens moulins 
						ont été reconvertis au fil du temps, l’un deux sert 
						aujourd’hui de base pour Canoë kayac. Plus loin une 
						grande ruine industrielle renferme le studio d’un des 
						« best seller » de notre époque, «  le manège 
						enchanté », c’est là qu’on été réalisé plus de 90 films 
						des aventures de Pollux et zébullon.  Autour de 
						Clisson les vignes à perte de vue nous rappellent que 
						nous sommes dans un pays de vin, le Muscadet. La période 
						de notre rassemblement correspond à la semaine de le 
						fête de la Bretagne, la visite du château était gratuite 
						pour cet évènement et beaucoup d’entre nous en ont 
						profité. Pour terminer la présentation de cette région 
						il faut aussi noter l’accueil des habitants, chaque fois 
						que nous avons interpellé pour une raison ou autre des 
						habitants de la région les gens ce sont mis en 4 pour 
						nous rendre service, cet accueil croyez moi vous ne le 
						trouverez pas de partout en France. Trouver le 
						Village Henri IV à Clisson c’est une autre paire de 
						manche mais après un jeu de piste nous voici enfin face 
						à l’entrée du centre. Ce village vacances fait partie du 
						groupe Ternélia , il est constitué de 25 gites  
						disséminés dans un lieu arboré et calme, d’une piscine 
						que nous n’avons pas eu le loisir d’essayer en raison 
						des conditions climatiques, une salle de restauration 
						que nous avons utilisé pour tous nos repas, une salle de 
						réunion parfaite pour l’AG 2012 et un accueil à la 
						hauteur de nos attentes.  
						 
						
						Jeudi toute la journée, les arrivées s’échelonnent et 
						c’est un réel plaisir de se revoir, certains ont eu des 
						« pépins de santé » et de voir leur sourire efface 
						toutes les craintes que nous avons eu à leur sujet, 
						d’autres manquent à l’appel comme Gilbert  Beaumont mais 
						son épouse Anne-Marie à souhaité être présente pour 
						marquer une continuité du souvenir, d’autres et ils sont 
						nombreux, n’ont pas pu nous rejoindre pour diverses 
						raisons , Hans manque à l’appel en raison d’une chute 
						moto au mois de mars qui le condamne à porter un corset 
						pour quelques temps encore, la famille Donguy  n’a pas 
						pu faire le déplacement pour raison de santé. Beaucoup 
						de participants sont des habitués et les retrouvailles 
						sont toujours chaleureuses.
												Au fur et à 
						mesure de l’installation des participants, les motos 
						descendent de remorque et font entendre leur 
						ronronnement de plaisir de ce retrouver ici.   
							
								|  
								
								La D3 s’installe bien au « D3 » |   
								
								Nos charmantes hôtesses |  Lors du repas 
						du soir nous faisons connaissance avec le personnel de 
						l’organisation, 3 filles fort sympathiques  pour servir 
						les 57 repas de leurs hôtes.  La fin de soirée reste 
						sage pour le premier soir, le départ de demain est fixé 
						à 8h45 chacun part se reposer pour être en forme afin 
						d’affronter la balade du vendredi.  
						Vendredi 18 
						mai, dés le réveil, chacun s’affaire à peaufiner les 
						derniers réglages afin d’être fin prêt pour cette étape 
						de 200Kms environ.  
						François 
						comme d’habitude est le premier à faire rugir la 
						mécanique de sont side-car 750 XA qu’il utilise pour 
						monter au petit déjeuner. Devant l’accueil lors du 
						départ, les journalistes d’Ouest-France sont là pour 
						couvrir l’évènement. 												
						 
						
						A l’heure   prévue, la caravane s’ébroue et dés le 
						premier feu, les écarts se creusent. L’organisation est 
						exemplaire, le chemin est fléché en vert et des panneaux 
						indiquent la route à prendre.  Les retardataires se sont 
						retrouvés grâce à ce fléchage.  L’équipe de motos 
						modernes encadrante  est parfaite, tel des chiens berger 
						ils protègent et rassemble le troupeau à la moindre 
						alerte, les ronds points et les stops sont sécurisés ce 
						qui rend plus facile la conduite de nos antiquités sur 
						le réseau routier moderne. Un grand merci à cette équipe 
						fort sympathique et efficace. 
						
						 
						Nos anges 
						gardiens en discussion avec MarcJacques est 
						le premier à se perdre, il faut dire qu’il vient juste 
						de ressortir sa Junior avec laquelle il n’avait pas 
						roulé depuis longtemps et il à fallu se réhabituer aux 
						manettes, de toute manière Jacques a bouclé quasiment 
						tout le WE sans encombres majeures mise à part une panne 
						d’essence et un tour sur la voie rapide avec un bon 60Km 
						en vitesse de pointe. La famille 
						Bouchet  avec son AX2 se fait une frayeur car la roue du 
						side-car éprise de liberté  n’avait plus qu’un écrou au 
						moment ou le side devenait inconduisible.
						 
						
						Après une quarantaine de KM, nous faisons halte au lac 
						de Grand-lieu où des voitures anciennes sont venues nous 
						rejoindre, une Jaguar type E, une Talbot cabriolet, une 
						Rosengart, une Rolls Rolls, une Ford Mustang, une 
						splendide 402 Peugeot familiale et 2 Ford type A.  L’un 
						des pilotes d’une Ford type A avait acheté une Gnome 
						Rhône LX200 Trial dans les années 50.  Quelques motos 
						sont aussi venues nous rejoindre ici dont une superbe D3 
						sortie de grange qui fonctionne à merveille. Une 
						collation est servie à tous les participants et biscuits 
						St Michel, sponsor de notre rassemblement.  
							
								| 
								
								 
								
								Superbe D3 sortie de grange | 
								
								 
								
								Les machines attendent sagement la pose des 
								pilotes |  Anthony et 
						Marc rassemblent les troupes puis nous reprenons la 
						route vers les marais Nantais. Après un slalom autour 
						d’une poubelle déversée en pleine rue, nous abordons 
						avec prudence les marais de St Mouthier en Rez. Les 
						gravillons ne font pas bon ménage avec nos montures. A 
						chaque virage nous avons l’impression que nous allons 
						être attaqué par des troupeaux de vaches plus habituées 
						aux ragondins qu’aux Gnome & Rhône., heureusement, des 
						fossés nous séparent de leur lieu de villégiature car 
						très perturbées par les pétarades, elles courent dans 
						tous les sens. Nous passons maintenant en bord de cote 
						et la vision est attirée par des portiques de pêche au 
						carré. Enfin nous arrivons au lieu de restauration pour 
						nos carcasses, le restaurant L’Eclusier au Collet près 
						de Les Moustiers en Retz. Notre repas est servi sous un 
						chapiteau attenant au restaurant, la température est 
						juste limite mais rien ne vient perturber notre 
						appétit.   Au lieu de rassemblement d’autres voitures 
						sont venues nous rejoindre, une petite Citroën et une 
						Rochet Schneider d’avant 14, un Vélorex est aussi 
						présent et une belle Gnome Rhône type B de Guy Ripoche  
						venu nous rejoindre pour poursuivre la balade avec nous. 
						La type B de Guy Ripoche est une merveille, couleur 
						noire et crème avec liserés indigo, cette machine dont 
						une partie de la couleur d’origine était conservable en 
						l’état, a été restaurée en vieillissant les peintures 
						qui ont du être refaites. Le résultat est époustouflant, 
						de plus cette moto qui détenait le titre de champion de 
						France dans les années 20, fonctionne à merveille et n’a 
						pas démérité sa réputation, bravo à cette belle moto et 
						à son pilote. 
							
								|  
								
								La type B de Guy Ripoche |  
								
								Autos et motos au restaurant |  
						
						Après une heure de retard, nous reprenons la route en 
						direction de Préfaille et la pointe St Gildas.  A peine 
						les moteurs coupés un son harmonieux et local vient 
						chatouiller nos oreilles, une sirène blonde et sa 
						cornemuse aux airs celtiques vient nous divertir pour 
						notre plus grand plaisir autour d’une nouvelle collation 
						ravigotante. 
							
								| 
								
								 
								
								Un air Breton | 
								
								 
								
								Anthony et  Eliane |  
						
						 
						Gnome & Rhône 
						sur fond maritimeMaintenant 
						départ pour Pornic où une foule énorme s’écarte pour 
						laisser passer notre caravane, les applaudissements et 
						les flashs crépitent durant un instant je me suis 
						demandé si c’était pour les motos ou pour les pilotes, 
						je me suis même cru sur la croisette à Cannes. Les 
						machines souffrent beaucoup de ces vitesses au ralenti 
						en pleine ville et avec la chaleur ambiante, la V2 de 
						Marc n’ira pas plus loin, l’allumage n’a pas aimé ce 
						traitement. A la sortie de Pornic nous suivons une 
						corniche surplombant l’océan, c’est superbe et très 
						sinueux. La journée 
						avance à grands pas, il nous reste pas mal de route à 
						faire. Pose ravitaillement au parking du Super U de 
						Arthon en Retz, la fatigue de certains pilotes se fait 
						sentir, François dont les poignés sont couverts 
						d’arthrose,  laisse son guidon à Chapy pour finir la 
						boucle.  Nous arrivons à Clisson à 20h30, les 
						animatrices nous attendent et resteront très tard pour 
						nous servir. Cette journée a été parsemée de plusieurs 
						pannes plus ou moins grave engendrant une charge de 
						travail considérable pour l’assistance chargée de 
						récupérer tout le monde, pour eux le retour au camp, 
						c’est effectué à 22h.  
						 Les pannes 
						vont de la simple chaine cassée, à une rupture d’arbre 
						de boite en passant par quelques allumages capricieux et 
						une batterie défaillante sur une moto d’assistance.
						 La soirée se 
						poursuit par un digestif espagnol  offert par Juan 
						Miguel et son épouse. Je ne peux pas terminer cette 
						journée sans parler des performances d’Yveline Guillaume 
						qui suscite toute mon admiration. Yveline victime d’un 
						accident cérébral au cours de l’hiver, c’est battue 
						comme une lionne pour guérir, l’épreuve de ce samedi 
						était difficile et malgré que la R3  soit rentrée en 
						pétaradant, ni la moto ni sa courageuse pilote, n’ont 
						flanchés, bravo. 
						
						 
						Yveline aux 
						superbes chaussures rouges Gnome & RhôneAvant de rentrer me coucher je fais le tour des gites et 
						vers 23h je rencontre encore des mécanos à pied d’œuvre 
						pour préparer la balade du samedi. Daniel de la Snecma 
						est entrain de greffer une roue de R3 sur une R4c et la 
						greffe à bien pris la moto sera prête pour le départ de 
						samedi. 
						
						 
						Daniel à pied 
						d’œuvre à 23hDans 
						l’appartement des bretons, la soirée n’est pas encore 
						finie non-plus, attiré par le bruit comme un papillon 
						autour d’un lampadaire, je trouve une solide équipe 
						entrain de conter les aventures des tours de Bretagne 
						qu’ils ont vécu de l’intérieur, les aventures 
						croustillantes qu’ils ont évoqué m’ont donné envie de 
						venir participer lors d’une future édition à ce périple. 24h arrive et 
						je décide de rentrer me coucher, c’était sans compter 
						sur le fait que Jean-Luc me croyant au lit, avait fermé 
						notre logement à clé, je me suis trouvé dehors sans 
						savoir comment rentrer, heureusement Jean-Luc avait le 
						sommeil léger il est venu m’ouvrir en éclatant de rire.
						 Samedi matin, 
						réveil sous une pluie battante, nous partons déjeuner 
						puis nous enfilons la tenue de pluie pour affronter les 
						affres du temps. Peu de motos se présentent au départ, 
						beaucoup ont déclarés forfait. Peu après le départ, les 
						écarts se creusent et nous essaimons au fur et à mesure 
						de notre avancée. La chaussée est glissante. Au cours 
						d’une halte de regroupement, Dominique dont l’épouse est 
						venue se joindre à nous pour rouler sous la pluie sur le 
						tan-sad de la Major, a voulu faire un appoint d’huile 
						mais n’a pas coupé son moteur, pour la suite je vous 
						laisse imaginer, verser de l’huile dans un goulot de 
						remplissage qui souffle tant qu’il en a, le résultat est 
						que toutes les pièces environnantes ont été graissées 
						pour le reste de la journée. Dominique voulait 
						s’économiser un démarrage, il a gagné un nettoyage.  
						Bernard Sarotte en profite dans son uniforme officiel 
						pour renouer avec son ancien métier « d’ange de la 
						route » armé d’un sifflet il régule la circulation en 
						faisant trembler les automobilistes apeurés.  La pause au 
						château de Clermont, ancienne propriété de Louis de 
						Funés est annulée en raison des conditions climatiques. 
						Nous ne manquons sous aucun prétexte la visite du 
						domaine de la Rinière où nous dégustons diverses 
						variétés de Muscadet accompagnées d’un saucisson local, 
						beaucoup d’entre nous en profitent pour rapporter 
						quelques unes de ces spécialités. 
							Le repas est pris à l’auberge de la 
Comtière à Vallet, nous sommes reçu comme des princes et au chaud en plus. Au 
cours de ce repas nous ne manquerons pas de souhaiter un bon anniversaire à l’un 
de nos organisateurs Anthony. Retour « pépère » vers Clisson avec une halte au 
château de Goulaine, nous sommes reçus comme des rois par le marquis De-Goulaine 
en personne dans ce château qui renferme le musée des biscuits « Lu » et une 
volière de papillons vivants.
								| 
								 
								
								Dégustation de Muscadet  | 
								 
								
								Un repas parmi tant d’autres |  Les Gnome & Rhône sont 
invitées dans la cour d’honneur et c’est avec fierté mais avec prudence que nous 
franchissons le pont levis puis  le grand porche d’entrée pour nous retrouver 
dans la cour d’honneur, pour le grand plaisir des visiteurs.  Anthony 
ne manque pas l’occasion de sortir du château avec une superbe passagère sur le 
tan-sad de la Major mais celle-ci n’ira malheureusement pas plus loin il nous 
faudra attendre encore un peu pour le marier. 
						 
						La 
						cour d’honneur pour les « Gnome & Rhône »Derniers tous de roue 
jusqu'à Clisson, nos montures ont fini leur rassemblement 2012  beaucoup sont 
chargées sur les remorques puis nous nous dirigeons vers la salle de réunion 
mise à notre disposition pour faire notre assemblée générale du club (résumé 
page 9). Une fois l’AG 
terminée, la coupe du rassemblement change de main, François Astorg organisateur 
avec Christiane à Gérardmer en 2011 transmet la coupe à la famille Sangrelet 
Eliane Marc et Anthony qui la garderont jusqu’au rassemblement 2013 à Digne pour 
la transmettre à leur tour à Georges Ulman. 
							La soirée se poursuit par 
un apéritif servi au restaurant sous les airs d’une nouvelle surprise, un groupe 
de musiciens est venu animer notre soirée.  L’après repas se prolonge mais la 
fatigue du WE est bien présente, le lendemain matin tout le monde reprend la 
route c’est toujours un déchirement.
								|  
								
								Eliane Marc & Anthony Sangrelet |  
								
								Auditoire de l’AG |  Cette édition 2012 
était riche pour notre patrimoine, les motos gnome & Rhône étaient bien 
présentes de la plus ancienne une type B de 1923, il y avait aussi une type D, 3 
type D3, 2 V2 dont une attelée, une Junior, 4 Major, une CV2, une type X, 2 XA 
side-car, 2 D5 une civile, une militaire, 2 side-car AX2, pour les après-guerre, 
2 type R3, une R4, une R4c, une R4S, 2 type L53 dont une carrénée et enfin 2 
LX200 dont une carrénée. Il faut rajouter à cette liste les autres machines, une 
Motoconfort D45, une BSA B25, une Saroléa, une Monet-Goyon, un side-car Dnepr,  
une 650 SW et les machines de nos accompagnateurs.  
						 
						
						Une équipe de parisiens prête à en découdre avec les 
						routes du Muscadet D4 
						
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						  |  
						| 
						
						
						Assemblée générale 2012.Evocation de la perte de 
certains de nos membres au cours de l’année écoulée dont l’un deux très actif 
pour le club, Gilbert Beaumont. Certain anciens de chez Gnome & Rhône nous ont 
aussi quitté, Michel Heuqueville dont un article paraitra sur une future gazette 
et dernièrement Marc Texier. 
						L’amicale propose un 
rassemblement annuel au musée SNECMA  Gnome & Rhône lors des journées du 
patrimoine, des informations complémentaires vous parviendrons en temps et en 
heure pour le bon déroulement de cette journée.Rapports avec la FFVE : Un 
mouvement collectif des clubs de motos anciennes c’est levée au cours de l’année 
en raison d’une prise de position favorable de la part du président concernant 
le contrôle technique des motos de collection. L’AMGR souhaite marquer le coup 
de sa désapprobation et ne renouvelle pas sa cotisation pour l’année 2012 
toutefois un courrier sera adressé à la FFVE en notant notre mécontentement et 
notre suspension temporaire des cotisations.  Le but de cette manifestation 
n’est pas de couper les ponts avec la FFVE mais de marquer notre mécontentement, 
la FFVE a besoin des clubs et les clubs ont besoins de la FFVE. 
						Le tarif des cotisations 
ne change pas.Il a été noté certains 
problèmes de cartes de membres non délivrés, tout devrait rapidement rentrer 
dans l’ordre mais n’hésitez pas à contacter le club par courrier mail ou 
téléphone pour rétablir la situation. 
						Gazette : un nouvel appel 
est lancé pour demander à tous ceux qui le souhaitent d’écrire un article nous 
restons à la disposition de tous les volontaires pour rédiger cet article qu’il 
soit technique ou autre. Vous pouvez évoquer une restauration, la découverte 
d’une machine, une panne, une anecdote, si vous n’êtes pas trop « écrivain » je 
reste à votre disposition pour rédiger vos écrits.Une demande a été faite de 
réaliser des articles sur les objets publicitaires Gnome & Rhône, par exemple, 
il circule des refabrications d’horloges ou baromètres avec le moteur d’avion, 
comment reconnaitre un authentique d’une copie ? 
						Le bureau reste inchangé :
Président : Alain CHAPEAU, 
Vice-président Stéphane CLERGERIE 
						Secrétaire : administratif 
Michel BERNARD, Secrétaire technique : Daniel DAVIDTrésorier : Dominique 
LAGANT Responsable site 
internet : Jean-Luc AUPEPINL’AMGR recherche toujours 
des anciens de chez Gnome & Rhône pour les associer à notre amicale et essayer 
de collecter des anecdotes, souvenirs, photos, documents divers pour enrichir 
nos connaissances de la marque. 
						Forum et petites annonces 
sur le site de l’amicale, le constat est que peu de membres se sont inscrit et 
participent à la vie du forum ou aux petites annonces nous vous incitons tous à 
faire vivre ce lieu d’échange. 
						Présentation du 
rassemblement de l’AMGR pour 2013 à Dignes dans les Alpes de Haute Provence est 
organisé par Georges Ulman la date de l’ascension est privilégiée mais nous 
attendons des réponses pour les réservations afin de confirmer la date. 
						 
						D4 
						
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						  |  
						| 
						Bilan 
						Comptable 2011/2012. 
						
						A la date du 17/05/2012 
							
								
									| 
									
									
									Rubriques | 
									
									
									Dépenses | 
									
									
									Recettes | 
									
									
									Observation |  
									| 
									
									Cotisations 2011 | 
									
									/ | 
									
									2867 | 
									
									106 cotisations |  
									| 
									
									Cotisations 2012 | 
									
									/ | 
									
									2622 | 
									
									97 cotisations |  
									| 
									
									Adhésions 2011/2012 | 
									
									/ | 
									
									  | 
									
									16 adhésions |  
									| 
									
									Livre | 
									
									/ | 
									
									670 | 
									
									18 livres |  
									| 
									
									Fournitures 
									
									 Gazette | 
									
									  
									
									1127 | 
									
									  
									
									/ | 
									
									  |  
									| 
									
									Manifestations | 
									
									10800 | 
									
									7910 | 
									
									  |  
									| 
									
									Cotisation FFVE 
									
									UCMAC 
									
									 Assurances | 
									
									  
									
									1209 | 
									
									  
									
									/ | 
									
									  |  
									| 
									
									Frais Bancaires | 
									
									253 | 
									
									/ | 
									
									  |  
									| 
									
									Pièces détachées | 
									
									9139 | 
									
									8772 | 
									
									  |  
									| 
									
									Bilan | 
									
									22528 | 
									
									22841 | 
									
									  |  
									| 
									
									Excédent | 
									
									/ | 
									
									
									1803 | 
									
									  |  
						
						Dominique Lagant 
						
						Retour au sommaire   |  
						| 
						
						La page techniqueAstuce de Marc TESTE 
						
Petit truc pour se dépanner quand il vous manque une béquille AR de LX200 
Militaire !  
						Tout 
simplement avec un peu de patience un petit poste a souder. Et  une fourche de 
vélo trouvée a la déchetterie du coin. voir le résultat  
						 Amicalement Marc 
						 
						
						 
						
						 
						
						Retour au sommaire |  
						| 
						
						
						Album photos 
						Machines vues 
						à Clisson 
							
								|  
								
								La 
								V2/Bernardet de la famille Sangrelet   |  
								
								
								Fabien « P….. de bougie »   |  
							
								|  
								
								
								Magnifique Major J Carangeot  | 
								
								 
								La 
								roue de la fortune R4S  |  
								
								Notre 
								Président |  
							
								| 
								
								 
								
								Superbe Talbot, l’une des voitures 
								  | 
								
								 
								
								Junior  de Jacques Alquier |  
						
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						  |  
						|   
						
						
						RefabricationsLes plaques d’immatriculation 
sont disponibles en nombre limité au prix de 100€ pour les membres del’AMGR 
dépêchez vous d’en prendre une pour vos future restaurations elles sont 
parfaites. 
						
						 
						
						L’AMGR a réalisé une 
refabrication d’écussons pour cadres tôles, les ébauches ont été réalisées par 
nos collègues à la SNECMA (Daniel). Le modèle réalisé est légèrement différent 
de l’original car il n’est pas possible avec notre prestataire de réaliser la 
couleur Chrome. Ce produit est disponible au prix de 48€ la paire pour les 
membres de l’AMGR. 
						
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						|   
						
						Marc 
Texier, 
						mécanicien et sportif passionné 
						
						Décédé à 102 ans, Marc Texier avait bien connu Jacques 
						Anquetil et Georges Monneret. Il a participé aux sorties 
						moto du club de Saintes jusqu'à 98 ans .  
						
						 
						
						Marc Texier avec des cyclotouristes angériens et son 
						arrière-petit-fils, Eliott. (Photo DR) 
						
						Né dans les Deux-Sèvres Né dans la ferme de 
La Figeasse en 1910, dans la commune de Gript, en Deux-Sèvres, Marc Texier 
n'avait pas le goût des travaux agricoles. Après avoir fait ses tournées de 
ramassage de lait le matin pour la coopérative de Vervant, il se précipitait 
l'après-midi dans son garage pour aller réparer de vieux vélos, qu'il revendait 
après les avoir remis en état. Au bout de quelques années, il s'installa à 
Saint-Jean-d'Angély. Il y est resté entre les années 50 et 80, place de Verdun, 
en devenant concessionnaire local pour de grandes marques de l'après-guerre que 
sont Solex et les cycles Helyett. Solex commercialise en 1946 son premier 
modèle. Helyett est une grande marque de vélos de compétition. 
						
						Vainqueur de Paris-Nice Le 29 juin 1956, 
Jacques Anquetil, alors coureur Helyett, décroche le record de l'heure, au 
Vigorelli de Milan, avec 46,159 km parcourus. Il détrône Fausto Coppi, qui 
possédait le record depuis 1942. 
C'était 
aussi la moto avec la marque Gnome et Rhône. Il a gagné l'épreuve Paris-Nice 
avec une 125 centimètres cubes de cette marque en 1953. Tel était l'univers de 
Marc Texier, avec l'Union Vélocipédique Angérienne (UVA) dans les années 50 ou 
l'Amicale Cyclotourisme de Varaize dans les années 70. « Il a participé aux 
sorties moto du club de Saintes jusqu'à 98 ans », témoigne son fils, Henri 
Texier. 
						Au moment de son 
décès, à 102 ans, on se souvient de son dynamisme sportif comme d'un art de 
vivre et un secret de longévité.  
						
						 Article extrait du journal SUD-OUEST du 24/02/2012 
						publié par Jean-Michel Marquebiell 
						
						D4 
						Retour au sommaire |  
						| 
						
						Gnome & Rhône et Citroën, La belle 
						histoireDécidément, notre ami Hans, fidèle membre de 
l’Amicale NIOM RON, la nôtre, est le plus francophile des allemands que je 
connaisse. Il m’a raconté comment, étudiant, il y a plus de 
vingt ans déjà, passionné de motos, il a restauré sa première G & R, une D3 
sortie des usines de Gennevilliers à la fin des années vingt.En ces temps lointains, il avait, francophilie oblige, une Citroën modèle 2CV (deuch, 
ou deux pattes comme on dit de ce coté du Rhin) et son ingéniosité précoce l’a 
poussé à transformer l’intérieur de ce bolide. 
						Dans quel but… ? Eh bien, pour  faire de cette automobile astucieuse 
un transporteur de moto. Et là commence la mutation : 
						·      
						La suppression du 
						siège avant était un jeu d’enfant. 
						·      
						La suppression du 
						siège arrière, fastoche. 
						Grâce à l’ouverture des 
						portes avant à l’ancienne, il a introduit par l’avant 
						gauche une bicyclette à moteur auxiliaire (BMA) et là, 
						la question qui s’est posée, c’était :  
						« Comment rentrer une 500cm3, 
						la fameuse D3 de chez G & R dans la 2 CV ? »   Ce bestiau pesant 140 kg, pas question de le 
rentrer comme la BMA par la porte avant gauche ni par la malle arrière ! En 
ouvrant la malle, la toile étant repliée avec la vitre arrière, il est aisé de  
riper le tout sur le toit de la trépidante Citroën. Et là on enfourne la D3 par 
l’arrière. Manque de bol, par une ouverture de 50 x 90 cm, et avec un 
chausse-pied, ça ne marche pas. Primo on retire la traverse qui tient par deux vis, 
et là ousqu’il y avait la malle, ça devrait le faire. Malheureusement il y a 
également une traverse haute qui non seulement est soudée, mais surtout sert à 
rigidifier toute la carrosserie.  Pas question d’y toucher. Après profonde réflexion, 
on peut donc introduire la Gnome à l’envers, le guidon et la roue avant 
regardant l’arrière et ça passe juste sous la traverse soudée.Bon, mais qui va rentrer une telle moto à l’envers ? Sûrement pas un véritable 
amateur de la marque, respectueux des traditions. Une moto, ça regarde vers 
l’avant ! Eh bien si, l’ami Hans l’a fait et c’est drôlement bien !
 Après avoir échafaudé un certain nombre de plans, 
notre ami Hans, fier de son projet, est allé au contrôle technique pour faire 
approuver son invention. Hélas l’employé l’a éconduit en lui signifiant qu’un 
véhicule ainsi « bricolé » était un danger pour celui qui le conduisait mais 
surtout pour les autres usagers de la route.  Bien décidé à ne pas se laisser faire et fort de 
son bon droit, avec beaucoup d’insistance, il a réussi à rencontrer le patron du 
Contrôle Technique. Celui-ci, plus ouvert à notre jeune motard fou et fauché, 
que son subalterne, très conservateur, fut d’accord à condition que le Hans 
respecte certaines règles en matière de sécurité. Sous acceptation de cette 
règle du jeu, le patron lui promit son appui total. Et là commence la vraie transformation d’une 2 CV 
Citroën en transporteur de Gnome & Rhône. Hans a réalisé en tôle d’alu de 1 mm d’épaisseur 
deux joues qui épousent les contours de la carrosserie et qui sont fixés sur 
deux raidisseurs en alu qui, rivés sur les deux flasques latéraux et vissés sur 
la traverse haute assurent un caisson sur lequel on peut rabattre la capote avec 
sa vitre arrière regardant le ciel. Des silicones, modèle évier ou baignoire, 
font le joint d’étanchéité pour le mauvais temps. Avec un levier, on peut donc 
« enfourner » la D3 dans la Citroën. Et ce levier sert de rampe de chargement 
qui, replié, sert de rail dans la 2CV. L’ensemble est accepté au Contrôle technique et 
l’ami Hans a réussi non seulement à faire un transporteur de moto mais également 
un camping car. Bien sûr, en dix minutes, on remet la 2CV dans son 
état d’origine et c’est ça qui a conquis le patron du Contrôle Technique ! Pendant deux ans, la 2CV – Gnome a enchanté l’ami 
Hans et a fait fureur outre Rhin tant l’inventivité de son constructeur était 
grande. Hélas, trois fois hélas, tout a une fin et la rouille aidant, la rupture 
du châssis fut la fin d’un beau rêve et de la Citroën. Quant à la D3, elle roule 
toujours attelée à un side car. Mais l’attelage ne serait de toute façon jamais 
entré dans cette trépidante deux pattes. 
						 
						   
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						2CV à moteur Gnome & Rhône 
						L’un des premiers 
prototypes de la  2cv était à structure monocoque équipé d'un moteur 
motocyclette Gnome & Rhône 750 XA. 
						Elle se voit 
également dotée d'une suspension à ressort à lames longeron de caisse, offrant 
ainsi une interaction entre la roue avantet arrière. Pour 
finir l'habitabilité de la voiture est calculé de façon à ce que Monsieur comme 
Madame puissent garder leur chapeau. 
						 Dès les années 1920 michelin constatait, à la suite d'une enquête qu'une petite 
auto polyvalente pouvait être très utile à la population. C'est au salon de 
Paris en Octobre 1939 que la 2cv se montre enfin. Suite à cet événement une 
construction de 250 modèles est lancée. La voiture fut officiellement homologuée 
par le service des mines le 28 aout 1939 sous la désignation de 2cv A. Cette 
voiture qui est dotée que d'un seul phare à des allures de prototype mais ce 
n'en ai pas un.   
						
						                                               
						------------------------------------------------------------ La présence d’un moteur Gnome & Rhône dans l’un des prototypes de la 2CV est 
aussi évoquée dans la thèse de 
Jean-Louis Loubet Professeur d’histoire contemporaine de l’Université d’Évry-Val 
d’Essonne – 
						« En intégralité 
le chapitre 6 de cette thèse »  
						6. L’innovation C’est donc chez Citroën que le modèle populaire se 
prépare, grâce à Michelin qui réfléchit au projet TPV – toute petite voiture
– dès son arrivée à Javel. Logique d’une entreprise qui a lancé en décembre 
1922 l’Enquête nationale de l’automobile populaire32. Michelin installe à 
Javel un service d’études de marché qu’il confie à Jacques Duclos, un de ses 
ingénieurs. C’est une première dans le monde de l’automobile 
française. Les équipes de voyageurs sur route ont vite fait de constater que 60 % des acheteurs n’ont que 
10 000 francs à consacrer à l’achat d’un véhicule alors qu’une 7 CV Citroën coûte quasiment le double. « Si le 
produit qui est offert au client dépasse ses moyens, celui-ci cessera d’acheter 
et la crise reviendra ». Qui est le client potentiel ? Selon 
Jacques Duclos, c’est celui qui n’est pas encore motorisé, qui ignore tout d’une 
automobile mais qui la voit comme un « outil de travail ». Le minimum automobile se définit comme « une 
bicyclette à quatre places, étanche à la pluie et à la poussière, et marchant à 
60/65 km/h sur route plate.Elle doit durer 50 000 km sans qu’on ait à 
remplacer aucune pièce. Le client ne pourra lui consacrer que 10 francs par mois
et 10 000 francs à l’achat soit le 1/3 du prix d’une 11 CV36 ». 
						La TPV doit être accessible à tous, aux 
populations des campagnes, les plus touchées par la crise, comme aux ouvriers 
dont « le pouvoir d’achat doit progresser avec les mesures sociales du Front 
populaire ». Tout est donc à inventer car il n’est pas question 
de se contenter de la simple réduction d’une voiture moyenne, ou pire d’une 
voiturette : la TPV s’adresse autant aux familles qu’aux paysans et artisans. Pour les ingénieurs des Études à qui Pierre 
Michelin affirme qu’il ne s’agit que d’une « question d’imagination, de 
compétence technique et de travail », c’est une remise en cause totale de 
l’automobile et de sa fabrication. 
Les premières TPV roulent dès 1937. La voiture est 
une quatre places qui pèse moins de 450 kilos. LaCarrosserie est en tôle mince, le toit est en 
toile. Elle n’a qu’un seul phare, pas de démarreur, pas de jauge à essence, ni 
d’essuie-vitre électrique. Ses sièges, d’inspiration très Bauhaus, 
allient la sobriété à l’économie, les tubes métalliques aux lanières de 
caoutchouc. Pierre Boulanger, l’architecte des 
Beaux-arts, n’est pas loin. Le moteur est longtemps un Bicylindre à air de moto, emprunté à Gnome & 
Rhône. Les suspensions et la plate-forme sont 
l’œuvre d’André Lefebvre , ce sont des modèles d’ingéniosité, utilisant sans 
modération des matériaux légers comme l’aluminium, profitant pleinement du 
savoir-faire aéronautique. Avec un tel foisonnement d’idées, l’étude prend du 
retard. L’outillage, installé à Levallois au début 1939, 
est provisoire. En janvier 1939, on parle d’un « lancement très discret, presque expérimental [autour] d’un 
outillage d’une vingtaine de millions de francs qui doit suffire à une sortie de 
150 voitures par jour ». L’homologation ne part de Javel que le 23 août 
1939, sous le nom plus commercial de 2 CVA, au moment où la déclaration de 
guerre arrête tout le programme.  
						Bibliographie de • 
						Jean-Louis Loubet :  
						- Citroën, Peugeot, 
						Renault et les autres. Histoire de stratégies 
						d’entreprises, ETAI, 1999.  
						- L’industrie 
						automobile, 1905-1971, Archives économiques du Crédit 
						lyonnais, Droz, 1999.  
						- Renault, cent ans 
						d’histoire, Préface de Louis Schweitzer, ETAI, 
						1998.  
						- « Citroën et l’innovation 
						». Vingtième siècle, revue d’histoire n° 57, 
						janvier-mars 1998, p 45 à 56.  
						- « La traction-avant 
						Citroën : un modèle de sortie de crise », Automobilia, 
						l’histoire automobile en France, n° 27-28, 
						juillet-août 1998, p. 10 à 
						16  
						- « L’industrie automobile 
						française d’une crise à l’autre » in Les crises 
						économiques du Vingtième siècle, sous la 
						direction de Jacques 
						Marseille, Vingtième siècle n° 52, 
						octobre-décembre 1996, p. 66 à 78.  
						- « Citroën dans les années 
						trente ou comment restructurer une entreprise », 
						Histoire, Économie et Société, avril-juin 
						1996, p. 281 à 297.  
						- La Société Anonyme 
						André Citroën, 1924-1968, étude historique, Thèse de 
						doctorat d’Histoire, 1979, Université de 
						Paris X Nanterre. J’ai contacté divers clubs Citroën pour 
avoir des compléments d’info mais je n’ai pas de réponses (à suivre). Certains 
ont écris que les premiers prototypes étaient équipés de moteurs de motos BMW,  
aujourd’hui je pense qu’ils ont du mal à revenir sur leurs écrits. Pour ma part 
la piste du Gnome & Rhône me parait la plus « vraie » mais vous pouvez toujours 
me dire que non,  j’attends des preuves. 
						
						                                                                                                                                                         
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