Amicale des Motos
Gnome & Rhône
SNECMA
BP 81
91003
EVRY Cedex
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Octobre
2011
N°
32
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Rédaction:
Daniel
DAVID (D4) avec l’aide d’Alain CHAPEAU, Dominique LAGANT (R4X),
Jean-Luc AUPEPIN (R4), Georges ULMANN, Alain ROBICHON.
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COMPTE RENDU DE L’ASSEMBLEE
GENERALE DE L’AMGR
DU 4 JUIN 2011 A GERARDMER
La séance s’est ouverte à 18h30
-26 présents
-84 représentés (pouvoirs)
Président de séance :
Alain Chapeau
Compte
rendu : Georges Ulmann
Le Président ouvre la séance.
Le quorum est atteint : 110/150
Renouvellement des membres du
Bureau.
A l’unanimité l’ensemble des
membres du Bureau est reconduit.
La cotisation annuelle pour 2012
est maintenue à 27 euros.
Afin de limiter les frais
bancaires, le trésorier en accord avec le Président
souhaite procéder à la liquidation de deux des trois
comptes bancaires de l’Amicale : « La Banque Populaire »
et « La Poste ».
Nous conservons « Le Crédit
Mutuel », agence de Evry.
La totalité des présents et les
représentés ont voté pour la suppression de ces deux
comptes devenus inutiles.
Bilan des activités de l’année
2010
Bilan comptable : Au 31/12/2010 il
y avait 5500 euros en caisse
Un bilan complet des dépenses et
recettes sera présenté à l’occasion de l’AG 2012 pendant
le rassemblement de Bretagne
Bilan des salons
AUTOMEDON/MOTORAMA au Bourget
Devant l’insistance des
organisateurs à voir un espace « MOTOS » nous avons
participé à ce salon. Les organisateurs espèrent
toujours que la partie des clubs motos sera de plus en
plus présente dans l’avenir. Hélas peu de visiteurs pour
voir nos vieilles motos.
EPOQ’AUTO à Lyon
Un très bon salon animé par Michel
Dormont, Michel Delouze et l’aide efficace de Daniel
David et Michel Bernard . Les visiteurs sont de plus en
plus nombreux pour voir nos motos.
MOTO LEGENDE / PARC FLORAL DE
VINCENNES
Un très bon salon. La moto Gazogène
était exposée sur le stand AMGR. Beaucoup de visiteurs
pour découvrir cette rareté. De nouveaux adhérents nous
ont rejoint.
Pour 2012 nous serons présents
à :
AUTOMEDON
EPOQ’AUTO
MOTO LEGENDE.
Une ou deux sorties seront prévues
en Seine et Marne avec départ du Musée SAFRAN à
Villaroche et balade de 80 km avec pic nic ou
restaurant. Les infos seront précisées le premier mardi
de chaque mois au Clairon. On peut également être
informé le samedi matin au local de l’Amicale en y
allant ou en téléphonant à Alain Chapeau ou Dominique
Lagant.
La permanence du premier mardi de
chaque mois est maintenue au Clairon
Refabrication de pièces.
Les grippe genoux pour les Junior,
D3 et D4 sont à l’étude chez un mouliste
Les repose pieds caoutchouc pour
les deux temps d’après guerre sont disponibles
Les caches volant magnétique pour
les R4 tous types sont disponibles
Les silencieux des 250 Junior, CV2
et X sont également disponibles.
De nouveaux disques d’embrayage ont
été testés pendant le rassemblement de Gerardmer sur la
petite moto de Vincent et Magali. Vu les côtes qu’ils
ont du grimper et devant le parfait fonctionnement de
leur embrayage, on va pouvoir lancer la refabrication de
ces disques.
Les outillages d’emboutissage pour
les pots de Major, M1, CM1, M2 et CM2 ainsi que les
queues de carpe sont actuellement chez BOBOPOT. Daniel
David va essayer de les récupérer.
Le Moto club Terrot de Ballancourt
envisage de louer le circuit de Montlhéry et propose à
tous les clubs de participer à une journée au cours de
laquelle chaque participant sera assuré de tourner
quatre fois sur le circuit. Dès la confirmation de leur
accord, et à titre individuel les intéressés pourront
s’inscrire sur le stand MC Terrot à l’occasion du Salon
MOTO LEGENDE en novembre 2011.
Comme la tradition le veut, la
coupe de notre Amicale a été remise par Jean Paul
Camusard à nos deux organisateurs, Christiane PIERRE et
François ASTORG qui étaient très émus. Ils ont réussi à
nous faire vivre ces quatre journées formidables tant
par leur gentillesse, leur disponibilité et surtout leur
parfaite organisation. Les journées étaient bien
remplies avec routes de montagne en moto, visite de la
fromagerie et de la fabrique de bonbons, entrecoupées de
repas soignés.
A la demande de nos adhérents
étrangers, nous allons systématiquement faire figurer
dans chaque gazette le numéro d’IBAN de notre compte
bancaire ainsi que l’adresse complète de notre agence
bancaire :
Fin de la séance à 19h30.
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GERARDMER , Ich war da!
(J’y suis été )
Compte redu spécial de Georges pour nos amis allemands.
Une fois n’est pas coutume, notre
rassemblement dans les Vosges fut un enchantement :un
temps de rêve pour le motocycliste et sa
motocyclette,une ambiance parfaite grâce à une
organisation exceptionnelle,des circuits bien étudiés
pour nos vieilles machines entrecoupés de repas dans la
plus parfaite tradition vosgienne.
Wir danken sehr nos chers
Christiane et François, organisateurs hors pair d’un
excellent rassemblement AMGR. Quand tout va bien, il
faut le dire, et là il n’y avait rien à redire ! Noch
einmal alles war perfeckt !
Sur la quarantaine d’inscrits venus
de toute la France, de la Navarre et d’ailleurs, nous
avons été heureux de compter parmi les participants à
notre rassemblement vosgio gnomien, neuf allemands.
Bravo à l’ami Hans d’avoir su entrainer à sa suite tout
ce beau monde. Même que certains sont venus par la
route, s’il vous plait, pour nous rejoindre pour une
aventure de trois jours bien sympathiques au pays du
Munster.
Comme vous le constatez, les motos sont bien chargées.
Il n’y a plus qu’à décider de l’itinéraire pour
rejoindre Gérardmer : Hans propose une route touristique
sous les yeux approbateurs de Manfred et de Jürgens.


Col de la Schlucht:
De droite à gauche :
Hans, Carsten, Kerstin, Lukas, Manfred, Joshua, Beppo,
Jürgen, Raphael
Vous remarquerez que Hans, Carsten
et Jürgen sont des habitués de nos rassemblements. Notre
ami Hans, comme à l’accoutumé, exhibait une superbe 500
V2 et traînait dans son sillage une nuée de machines
françaises : G & R, René Gillet, Terrot, ainsi que deux
motos danoises, des 600 Nimbus dont l’une attelée.

Ach l’Amour,…
toujours l’Amour !
La construction de ces étrangetés
est très différente de nos grosses « nioms » à cadre
embouti. Imaginez la Tour Effel renversée avec deux
roues et un moteur ! Le cadre est constitué par des fers
plats rivetés. Quant au moteur, c’est un enchantement à
regarder. Ses 4 tiges de culbuteurs et ses ressorts de
soupapes apparents s’agitent frénétiquement sur un air
de samba scandinave. Y a pas à dire c’était une
curiosité à ne pas manquer !
Der Gérard Basselin, le roule
toujours sur sa D3 restait dubitatif quant à la rigidité
d’un tel assemblage.

Gérard Basselin dit
« Papik » nous en raconte encore sur les gens du Nord
Nos neuf germains (Neun aber nicht
Neue !) avaient des machines de tout type, et de toute
marque. Il y avait parmi eux, quelques jeunes
téméraires, qui sur des Terrot 250, ESD, ou autres René
Gillet « Armée Française avec cocarde tricolore »
montaient et descendaient plusieurs fois le Col de la
Schlucht, ou la route des crêtes, histoire de faire
fumer la gomme des pneumatiques. ( Il ne faut pas
confondre la route des crêtes avec la route des crêpes
que nous prendrons dans un an , Bretagne oblige !
Attention au cidre, ça fait cliqueter les culbuteurs !)

A fond de manette ou de poignée
tournante, ils nous donnaient la mesure de leur
bonheur : ils pouvaient pousser leur machine sur une
magnifique chaussée ou seules les ligne droites
faisaient défaut. Les grimpettes, comme les descentes,
leur donnaient le grand frisson : ils se croyaient sur
un circuit de vitesse ! C’était un superbe spectacle.
Les frères Nimbus nous ont épaté avec leur drôle de
machines danoise
Ils avaient eux aussi des bien
belles motos : une D4, « what else ? » comme aurait dit
George Clooney, la plus belle, parmi les 500 culbutées
fin des « twenties » et une Peugeot P108.

Notez qu’une D4 est
parfaite pour aller camper sur le lac de Gérardmer.
Ach, du lieber Gott,
l’apprentissage des langues… si on avait su, on aurait
fait un peu plus d’effort pour que plus tard, aux
rassemblements Gnomeetrhoniens on puisse dialoguer en
franco germain. Heureusement que les anglais ne se
mettent pas eux aussi à nous rejoindre. Là on en serait
encore à ânonner « my taylor is rich » nullité de la
méthode à 6000 qui a fait plus de ravages que n’a appris
quoi que ce soit d’utilisable. On peut toujours chercher
comment on dit « siège de soupape » et si vous dites à
un anglais anglicant « under pope seat » il vous fout
son poing de parpaillot dans la gueule et vous l’aurez
bien mérité ! Tout ça pour dire que pour le prochain
rassemblement en Bretagne, on va peaufiner nos
connaissances en Breiz ! Dans l’ensemble les motos de
nos amis allemands et suisse ont une qualité que nous
envions : elles sont belles, les restaurations sont
superbes mais il faut également voir à quel point ils
savent parfaitement les cajoler (zu liebkossen) pour
qu’elles fonctionnent aussi bien que lorsqu’elles
sortaient de l’usine, fabriquées en Seine et Oise, au
lieu-dit de Gennevilliers.
Avec le nombre de fois où nous nous
sommes rencontré, j’espère qu’un jour ils parleront un
peu le français et nous un peu l’allemand, pour que nous
puissions échanger nos recettes de cuisine (quelle huile
pour la friteuse, pour la boite de vitesse (pas speed
box mais gear box) et quel carburant pour les
oesophages (Speiseröhren), bref toute une préparation
qui fait que les motos donnent tout leur jus, enfin
presque parce que quand il n’y a plus de jus c’est
fini : Der Motor ist kaput et le pilote est archi cuit !
Je n’oublie pas tous les copains
que j’ai revus avec un grand plaisir, là dans les
Vosges, et bien sûr, le célèbre Père B, Michel pour les
Dames, notre capitaine de crevette, qui avait opté cette
fois pour le side-car de François, étant certain d’être
en tête de peloton sans avoir besoin de regarder la
carte (ce qu’il ne fait jamais, tout le monde le sait,
et c’est pourquoi on l’aime bien !

Patrick Boutrou nous a présenté
Dame Saroléa dans sa livrée kaki version armée wallonne.
C’est que les belges, ils savent ce que c’est que de
boire une cervoise, et leur motos, faut les abreuver.
Corinne et Daniel David avait leur
belle D5 avec une remorque à faire pâlir les designers
italiens (Pinin Farina leur a déjà demandé une
exclusivité pour faire des bagagères identiques pour
Maseratti.
Ce qui fait toujours plaisir, c’est de nous retrouver
année après année, venant de tous les horizons avec nos
histoires à raconter et surtout, avec le même
enthousiasme qu’il y a déjà 20 ans avec certains.

A bientôt Meister François,
-soigne ton poing droit, ça aide
dans les pugilats !
-pas trop d’Edel, ça file mal au
crâne !
-vidange ton side après la pluie,
tu iras plus vite !
Un très grand merci à Christiane
pour sa gentillesse et tous les efforts qu’elle a
déployé pour que notre séjour soit parfait.
Georges Ulmann
Juin 2011 à
Gérardmer Photos Hans
Jürgens Huse et Patrick Boutrou
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Version Pour ceux qui comprennent
le français
Cette année en raison du pont de
l’ascension, les festivités débutent le vendredi.
Beaucoup d’entre nous profiterons de ce WE à rallonge
pour vaquer à quelques loisirs. Pour notre part, nous
avons profité de ses petites vacances pour visiter le
musée automobile de Mulhouse te la très belle ville de
Kaysersberg. Vendredi 3 juin 2011 après un petit déjeuné
réparateur chacun commence à se préparer. Le départ est
prévu à 9h, certains piaffent d’impatience, il y a déjà
une demie heure que certains s’affairent autour de leur
machine pour peaufiner le détail qui fera la
différence.

La famille Sangrelet n’hésite pas à
traverser la France pour être parmi nous tous les ans.
Cette année ce sera avec une Major et une V2, l’an
prochain ils resteronts sur place, c’est nous qui irons
chez eux à Nantes
Le parking est tellement encombré
que les livreurs ont du mal à se faire un passage pour
ravitailler le restaurant. Eric en est déjà à son
dixième fusible alors que nous en sommes seulement au
deuxième café. Le temps est dégagé sur Gérardmer mais
les sommets semblent embrumés, la température est plutôt
fraîche, c’est bon pour les moteurs. La caravane
s’ébroue derrière notre fer de lance constitué d’un duo
de choc, nos organisateurs Christiane et François au
guidon du superbe side-car 750 XA civilisé avec goût ce
qui lui donne une fière allure.

Pas chaud la
région !
La balade prévue emprunte le col de
la schlucht dont le nom est presque imprononçable comme
tous les villages de la région. Nous emprunterons ce
superbe col 3 fois au cour du WE.
Un quart d’heure après le départ
nous voici à la montée, chacun roule à sa vitesse afin
de ne pas perdre trop d’élan entre deux virages ou ne
pas se trouver entre deux vitesses derrière un copain.
Les dépassements durent longtemps pour certains mais
l’essentiel c’est d’être devant. Au fur et a mesure que
nous montons, la luminosité diminue et le sommet est
sous la brume. Une halte au sommet permet à chacun de
discuter des derniers réglages de sa machine et surtout
assure un regroupement des motards essaimés sur toute
la cote. Sur la D3 de Daniel Champion, le piston et le
cylindre sont tombés amoureux au point de se serrer très
fort, il suffira de fermer un peu l’air pour calmer
leurs ardeurs. Toujours pas d’Eric, on en conclu qu’il a
pris à droite à la montée au lieu de venir au col. A la
montée, je suis toujours étonné de voir les 2 temps qui
même avec une passagère comme sur la R4 de Vincent et
Magali, avalent la montée sans faire ressentir la
moindre fatigue. Après avoir attendu suffisamment
longtemps, on reprend enfin la route des crêtes
direction le Hohneck. La montée vers ce point culminent
est atroce, on dirait un escalier et au sommet, on
apprécie la laine polaire, les gants et le casque, c’est
déjà pas mal, on arrive à tenir debout.

La doyenne du
plateau, la type D et son pilote Jean-Luc Farjou
« Bravo à lui »
Maintenant direction la ferme auberge de Steinwasen et
c’est là que les affaires se corsent. Bien sur étant
bien disciplinés, on laisse les organisateurs derrière
et tout le monde (ou presque) se perd de ci de là ;
après plusieurs Km nous nous décidons enfin à prendre
les papiers que Christiane nous a écrit de main de
maître (ou plutôt de maîtresse d’école) . Nous arrivons
enfin sur un chemin que dis’ je un sentier que dis je
une piste, complètement défoncé qu’il faut emprunter à
la descente sur plus d’un KM. Certains comme Michel
Bernard après avoir fait tomber la BMW, feront du
moto-stop. Daniel Champion ramasse notre doyen sur le
porte bagage de la D3 mais sans suspensions, Michel a
failli perdre son dentier avant d’arriver à l’auberge.
Enfin nous voici au parking surplombé par quelques
vaches vosgiennes gardiennes des lieux et très surprises
par ce brouhaha.
Les vaches
gardiennes du parking et nos charmantes serveuses du
repas Macaire
Eric est là, l’AX2 sur la remorque,
la cargaison de fusibles épuisée et l’aile de la voiture
emboutie en raison d’une marche arrière mal maîtrisée
avec la remorque qui c’est mise en portefeuille. Autant
vous dire qu’Eric était à prendre avec des pincettes.
Ce grand bonhomme ne s’avoue
toutefois pas vaincu il en faut plus pour de dérouter,
il retourne essayer de comprendre avec Gilbert « trouve
tout » (non Donguy) qui remarque une étincelle fugitive
lorsqu’Eric tente un démarrage. Il s’agissait du câble
du compteur qui venait flirter avec une borne du
conjoncteur, Gilbert coupe une vieille durite en guise
de gaine et le tour est joué, Eric retrouve la joie de
vivre et terminera le WE avec joie et bonheur partagé en
famille avec ses enfants comme passagers inondés de
joie.
Retour à table ou nous attend un menu Macaire
Ce repas est constitué à base de produits fermiers:
tourtes, viandes fumées, pommes de terre cuites à
l'étouffée (ou toffailles), fromage Munster et tarte aux
brimbelles (nom de la myrtille). L’accueil à cette
auberge est très sympathique mais impossible de finir
les plats. Repus, nous repartons vers les motos, de-ci
de-là certains se retrouve à l’horizontale sur l’herbe
pour une courte sieste.
Le repas était très
épuisant et les Cemec plus confortables que les gnome &
Rhône
Le gong du départ à sonné et il
nous faut de nouveau affronter ce terrible chemin pour
retourner sur la route des crêtes. Nous prenons la route
de Munster et a notre grand plaisir nous croisons un
champ où une bonne dizaine de cigognes (pas des hérons
comme disent certains) se prélassent. Arrivé à Munster
devant l’hôtel de ville, nous provoquons un attroupement
de badauds venus admirer nos machines. A notre grande
surprise nous découvrons une Gnome & Rhône type D3
« sortie de grange » en fait il s’agit d’un membre de l’AMGR
qui connaissait nos heures de passage et qui voulait
profiter de cette opportunité pour venir a notre
rencontre glaner quelques renseignements pour sa moto
familiale.
Les Cigognes
n’avaient pas vu de Gnome & Rhône depuis longtemps. Un
petit coup de bombe et c’est parti !
La chaleur nous incite à prendre
d’asseau les bistrots situés à proximité, la bière est
bonne dans cette région. Maintenant il nous faut
repartir en direction de Munster mais un gros morceau
nous attend, la montée du col de la schlucht est
terrible de ce coté. Nous voici en route et pas question
de perdre notre élan. Au cours de la montée Corinne perd
son écharpe il me faut mettre pied à terre. Les machines
fonctionnent bien dans l’ensemble et certains ferons
même quelques allé retour pour le plaisir. Arrivé à
l’hôtel du bord du lac, les motos sont « révisées » pour
le lendemain puis chacun se dirige vers le repas suivi
d’un digestif « Astorg spécial » que nous avons trouvé
très bon mais qui n’a pas résisté à l’évaporation.
Samedi 4 juin
Réveil agréable, le calme du lac
est reposant.

Une vue sur le lac
depuis les chambres du « chalet du bout du lac »
Après le petit déjeuner, les
moteurs commencent à toussoter de ci de là, chacun
piaffe le nez rivé sur la grande aiguille guettant
l’instant tant attendu du départ. Devinez par où on
passe !! La schlucht vous avez gagné. Nouvelle montée
avec toujours la même appréhension, la machine ne va
elle pas me lâcher !! Au sommet nous attendons les
retardataires puis nous sortons la banderole Yacco pour
faire une photo souvenir a notre sponsor de toujours.

La maison Yacco
partenaire de toujours avec Gnome & Rhône n’a pas hésité
un moment pour sponsoriser notre rencontre, chaque
participant repart avec un bidon d’huile de légende,
« Merci Yacco »
Cette fois pas d’erreur possible il
faut prendre à gauche. La route serpente sur les crêtes
en direction du col du bonhomme bordée de champs de
gazon d’altitude. Les dénivellations comme les virages
sont peu prononcés et la ballade est très agréable, les
moteurs ne souffrent pas comme dans les cotes, la
conduite est « coulante ». Lors d’une halte à
mi-parcours nous constatons l’absence de Hans qui a
crevé un peu plus haut. La voiture balais part à sa
recherche et trouve la V2 au bord de la route mais pas
de Hans, ils cherchent dans la foret environnante «
Hans ! Hans ! « pas de réponse tant-pis ils chargent la
lourde V2 sur la remorque et continuent leur route sans
Hans. La balade continue ainsi vers la fromagerie AOC
Munster de La visite de cette fromagerie nous
permet de découvrir toutes les étapes de l’élaboration
du fromage jusqu'à l’affinage. Une dégustation nous
attends en fin de visite, plusieurs variétés avec des
affinages plus ou moins long un vrai régal quand on aime
le fromage. Bien sur il est possible d’acheter toutes
les spécialités de la fromagerie y compris une tarte au
Munster. Seul problème les fromages ne resterons pas au
frais longtemps et de retour à l’hôtel nous profiterons
tous de la chambre froide pour minimiser l’impact de ce
parfum d’outre-Vosges.
En sortant de la fromagerie, il
nous reste un petit KM pour nous rendre au restaurant
prononcés et la ballade est très agréable, les moteurs
ne souffrent pas comme dans les cotes, la conduite est
« coulante ». Lors d’une halte à mi-parcours nous
constatons l’absence de Hans qui a crevé un peu plus
haut. La voiture balais part à sa recherche et trouve la
V2 au bord de la route mais pas de Hans, ils cherchent
dans la foret environnante « Hans ! Hans ! « pas de
réponse tant-pis ils chargent la lourde V2 sur la
remorque et continuent leur route sans Hans. La balade
continue ainsi vers la fromagerie Haxaire AOC Munster de
« La graine de lait « à Lapoutroie La visite de cette
fromagerie nous permet de découvrir toutes les étapes de
l’élaboration du fromage jusqu'à l’affinage. Une
dégustation nous attends en fin de visite, plusieurs
variétés avec des affinages plus ou moins long un vrai
régal quand on aime le fromage. Bien sur il est possible
d’acheter toutes les spécialités de la fromagerie y
compris une tarte au Munster. Seul problème les fromages
ne resterons pas au frais longtemps et de retour à
l’hôtel nous profiterons tous de la chambre froide pour
minimiser l’impact de ce parfum d’outre-Vosges.

En sortant de la fromagerie, il nous reste un petit KM
pour nous rendre au restaurant « à l’ancienne gare à
Hachimette. Le restaurant est facile à trouver, c’est
affectivement l’ancienne gare décorée par un ancien
wagon de chemin de fer. Le restaurant est totalement
envahi par notre présence seul un couple mystérieux nous
attends et a fait la route avec un « trike », c’est la
fille de Christiane et son compagnon. Avant de passer à
table je reçois un coup de fil qui n’est autre qu’un cri
de désespoir de Hans qui est en pleine montagne à la
recherche de sa V2, je ne le laisse pas longtemps face à
ses angoisses car je vois sa V2 sur la remorque
d’assistance. Par la suite Hans nous explique qu’il est
parti en stop vers Gerardmer pour aller chercher sa
voiture et sa remorque pour venir récupérer sa V2, c’est
une femme suisse en moto qui le prends en stop et le
mène jusqu’au camping une vraie histoire à la « Perraud ».
Hans fini par nous rejoindre et toute cette histoire
sera collectée au chapitre des anecdotes de nos sorties
annuelles. L’après midi nous reprenons la route pour
franchir le col du « Bonhomme » avec un regroupement au
sommet qui nous permettra de refixer le pot
d’échappement de François qui était épris de liberté. En
descendant on tourne à gauche pour arriver à une
fabrique de bonbons des Vosges à Valtrin au programme
visite de la fabrique et détour au magasin afin de faire
le plein.

L’animateur de la visite est très
fort, un vrai clown ! on passe un bon moment grâce à cet
animateur démonstrateur. En repartant de cette fabrique
de bonbon il ne nous reste plus de place pour mettre nos
emplettes entre fromage et sucreries il est grand temps
que les visites s’arrête et que nous rentrions au camp
de base. Retour au chalet le temps de faire un peu de
place et nous voici reparti pour l’hôtel de ville de
Gérardmer où nous sommes attendus pour une réception par
la responsable des sports et de la culture. Un Crémant
d’alsace et des petits gâteaux d’apéritif clôturerons un
discourt très accueillant de la municipalité de Géradmer
que nous remercions vivement.
Le repas nous attend suivi de l’AG
dont vous trouverez le compte rendu au début de cette
Gazette.

L’AG laissera le champ libre pour
que Jean-Paul Camuzar remette la coupe à Christiane et
François c’est avec joie que Christiane empoigne la
coupe et ne la lâchera plus. Une bonne nuit de sommeil
nous permet de récupérer de cette journée bien remplie.
Dimanche matin, c’est l’heure pour
certains de partir, d’autres irons flâner autour et au
bord du lac et d‘autres irons à une manifestation
automobile d’un club local. Le rideau se referme petit à
petit sur cette magnifique manifestation, un grand cru à
n’en pas douter. Un grand merci à Christiane et à
François pour ce sans faute. A l’année prochaine du coté
de Nantes où nos amis, la famille Sangrelet nous
recevrons au pays du « gros plan ».
D4
Les machines présentes D, D3, D4, V2, Major, D5A et D5C,
XA side-car, AX2 side-car, R2, R3, R4c, L53, LC531,
LX200, Follis G29, Cemec side-car, Monet-Goyon, René
Gillet side-car, BSA, Sarolea, BMW, Dniepr, Oural,
Nimbus, BMW, Terrot, Peugeot, Panther. Certaines
machines ou certaines marques étaient présentes à
plusieurs exemplaires en tout il y avait 26 Gnome &
Rhône.
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|
ALBUM PHOTOS
Cette fois nous allons présenter les divers signes de
reconnaissance qu’arborent les amateurs de la marque.
Hans, Jean-Luc, François, Daniel C, Jacques, la famille
Guillaume Yvelines et Jacquy, Corinne et Vincent
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De-ci de -là
Réponse Didier Mahistre concernant
l’article « Le second prix » réalisé par Marc Teste dans
la gazette N°30 :
Bonjour Daniel.
Je me suis bien amusé à lire
l'article de Marc Teste dans la Gazette n° 30. Sans
aucune arrière pensée, je note toutefois une erreur qui
persiste quelques 55 ans plus tard. La moto de 1921
n'est pas une René Macé mais une RM imaginée et
fabriquée par ROBERT Macé. Décidément Mr ROFFIDAL ne
pouvait être que second...............de personne !
Amicalement
Didier Mahistre dont l’œil est
parfaitement affûté, nous permet par ce courrier de
rétablir une vérité historique. Merci
_____________________________________________________________________________________
Une D2 en vente sur Ebay
Vous ne rêvez pas il y avait bien
une Gnome & Rhône type D2 en vente sur Ebay. C’était la
N° 30017. sur une estimation d’environ 180 motos
construites, nous ne connaissons que 9 type D2 recensées
à ce jour.
4 de la dernière version, celle que
l’on voit le plus souvent sur les publicités, c’est
celle qui a le réservoir angulaire et la fourche type D.
Sur ces 4 machines deux sous la marque Gnome & Rhône
sont complètes dont une est restaurée. Une non restaurée
mais complète sous la marque « TAS » et une qui vient
d’être découverte à Prague non restaurée et dont la
culasse a été remplacée par une culasse de D4.
Il existe 3 type D2 première
version avec fourche spécifique arrondie et réservoir
arrondi sur l’avant, celle qui vient de ce vendre sur
Ebay et qui part en Allemagne, et les deux autres sont
restaurées. Il existe enfin deux type D2 en version
sport/course les deux sont restaurées.
Nous connaissons aussi une type D
équipée d’un moteur D2 et un moteur seul. Des bruits
courent comme quoi il y aurait encore un moteur mais je
ne l’ai jamais vu donc je ne confirme pas cette
information.
Bonne chasse il reste peut être une
D2 non connue quelque part
D4
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Nouveau Forum sur le site.
Modification du Forum et de la
rubrique petites annonces du site internet de l’AMGR en
raison des modifications de l’ancien forum qui devenait
payant, nous avons fait le choix de partir sur du
nouveau pour conserver la gratuité. Le nouveau est un
peu moins convivial mais chacun va rapidement retrouver
ses marques. N’hésitez pas à l’enrichir.
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Alerte L53.., L5.., LX200
Revenant de chercher le pain,
chevauchant ma fière 200LX à moteur 175, je décide de
pousser une petite pointe pour voir ce que çà donne, sur
la départementale à deux kilomètres de chez moi.
Subitement, pif, paf, pouf plus d’allumage.
On est dimanche, il est onze heure
trente. « Y a pu qu’à » : planquer la moto et rentrer à
pied sous le « cagnard », avec les compliments d’usage
de mon épouse à l’arrivée.
Après dépose du carter gauche, le constat : le fil du
condensateur touche la bobine HT et les vibrations ont
fait de détériorer l’isolant, d’où le court-circuit.

Comme je possède trois moteurs,
(dont un sur une 200cc militaire), j’ai constaté le même
défaut sur chacun et conseille à tous les intéressés de
vérifier.
Cette anomalie est peut être
connue, moi je l’ai découverte à mes dépens.
Heureusement que çà n’est pas arrivé au cours d’un
rallye, et sous la pluie, en Auvergne par exemple. Une
solution ? Peut être du mastic silicone déposé à
l’endroit critique devrait prévenir le risque. Qu’on se
le dise, et qu’on me le dise. J’ai un e-mail :
al.borochin@orange.fr
Dites, vous n’auriez pas une bobine
HT neuve en trop. J’ai de la pièce moteur pour R4, de
quoi remonter un moteur complet.
Alain
Robichon
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Pièces diverses
Si vous recherchez un tube
d’échappement de Super-Major, vous pouvez contacter
Jean-Luc Chambrier, on vient de lui en faire fabriquer 6
d’après un original. Jean-Luc en a encore un de
disponible et surtout il a réalisé un gabarit pour
pouvoir en construire à la demande. N’hésitez pas le
tarif est très raisonnable.
Stéphane a relevé le défit de faire
reconstruire 3 compteurs spécifiques X40. Cette
merveille d’horlogerie, renferme dans le même boîtier le
compteur gradué jusqu’à 130 Km/h, l’ampèremètre et
surtout la montre. Le prix est justifié en rapport de
cette pièce rare. Il n’en reste qu’un et je doute fort
que quelqu’un tente de nouveau cette prouesse.
Christian Boyer veut lancer une
refabrication des cocottes et leviers de Major,
Super-Major et D5 civiles il a déjà recensé 6 demandes.
Si vous aussi vous êtes intéressé, contactez Christian.
Toujours chez Christian Boyer,
Poignées Saker électrique pour L53 et dérivés,
disponibles d’un stock neuf d’époque. Dépêchez vous, le
stock est limité.
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