SOMMAIRE                      

Rédaction:

Daniel DAVID (D4) avec l’aide d’Alain CHAPEAU, Dominique LAGANT (R4X), Jean-Luc AUPEPIN (R4), Georges ULMANN, Jean-Luc FARJOU

 EXPOSITION LA RETROCYCLETTE

Chers amis Gnome rhôniste, (par JL Farjou)

     La Rétrocyclette a organisé une exposition de motos anciennes du 11 au 18 avril.

Un peu plus de 100 machines étaient présentées dont un assez joli plateau de Gnomes. 

Lors de l’exposition organisée par la Rétrocyclette à St Salvadou 12, un visiteur m’a dit : « Dans votre club, vous avez du trouver un nid de Gnome & Rhône ! ».

Il faut dire que pour une région ou la marque n’est pas très présente chez les collectionneurs, les membres de la Rétrocyclette avaient mis les petits plats dans les grands.

 Un stand entier était occupé par des machines de la marque, et la production était assez bien représentée.

Tout d’abord, les plus anciennes, Une type B attelée, dans l’ordre chronologique, l’on pouvait voir ensuite un très beau side Roy attelé à une D puis une 250 E2, une D3 et une D4

Sur l’autre coté du stand, les cadres en tôle étaient eux aussi bien présents. Une CV2 suivie d’une 750 X attelée trônaient en bout de file, puis l’on découvrait une D5, une Major une super major et une junior. Sur le haut du podium, dominaient les après guerre ; une 125 R4, une 175 L53 et une LX 200. Quelques affiches promotionnant la marque agrémentaient le tout.

L’exposition qui présentait 110 motos antérieures à 1975 fut un gros succès. Le quartier des ancêtres fut celui qui séduisit le plus les visiteurs. Il faut dire qu’une quinzaine de machines antérieures à 1914 étaient alignées. La palme de la plus ancienne étant emportée par une Werner. Le véhicule le plus ancien qui était le seul à ne pas être une moto était un vis à vis De Dion Bouton de 1898. Nous avons voulu cette entorse car l’engin méritait bien d’être présenté. 

Comme vous pouvez le voir, la Rétrocyclette n’oublie pas la marque Gnome & Rhône et espère vous montrer ces machines prochainement sur la route. 

                                                                                                                                             Jean-Luc Farjou

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 ALBUM PHOTOS

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La triplette de Bonneville

Je ne sais pas si vous connaissez les Triplettes de Bonneville ?

      Nous sommes 4 copains qui ont monté le projet depuis 2008 d'aller chaque année sur le lac salé de Bonneville aux USA pour aller battre des records du monde de vitesse avec des autos et des motos. Nous sommes actuellement titulaires de 9 records du monde, mais tous en moto !
Nous y retournons cet été avec deux voitures et trois motos:

Port de Bouc « Les Alpilles »

Au pays des « lettres de mon moulin » Alphonse Daudet aurait pu écrire ceci : 

« La campagne est calme du coté des Alpilles, les santons se promènent du coté des antiques et le val D’enfer est d’un calme à couper le « cri-cri » des cigales. Au fond de la route menant à Fontvieille, monte un nuage bruyant d’où vrombissent des mécaniques d’un autre age, des Gnome & Rhône mon cher, des Gnome & Rhône à la pelle il en sort de partout j’en ai même vu sur des remorques, une autre imitait le bruit du rossignol, une troisième était accrochée à une espèce de petite voiture un side car comme ils disent. Toutes oui toutes avaient une allure extraordinaire, c’était une espèce de transhumance de gnome & Rhône. » 

Vendredi 11 juin, dés le début d’après-midi la sonnette du parking de l’hôtel Les Aygades de Port de Bouc, n’arrête pas de retentir. Un après l’autre les participants viennent garer leur véhicule afin de déballer leur machine de loisir. Le plateau s’étoffe au fil des arrivées et moult engins couvrent la quasi-totalité de la grande épopée Gnome & Rhône. 

Par ordre d’ancienneté, nous trouvons à la première place la superbe ABC de Guy Amérigo. Cette machine rare, l’est encore plus dans cet état et avec de telles performances, beaucoup d’entre nous n’ont pas manqué l’occasion de se faire photographier sur l’ABC. Nous trouvons ensuite les D3 de Alain Roux et Daniel Champion et la E3 de Sangrelet père un peu capricieuse coté boite de vitesse, cette moto a été remarquable tout le WE même si quelquefois elle tentait de se débarrasser de son échappement.

Nous trouvons ensuite la M2 de Jean-Paul Camuzard pilotée par notre Chti Eric Saelen qui nous a fais une frayeur lors d’un accrochage entre les deux machines de Jean-Paul.

Les tôles embouties étaient bien présentes, une majorité de D5 et D5A, d’habitude cette moto est plutôt rare mais au sein de l’amicale cette machine est souvent bien représentée, nous en avons compté 4 sur les 3 jours. Deux CV2, 3 side car AX2 dont celui de Guy Arcis qui rentrait d’une semaine et 1200Km en corse. Deux 750 XA side car, machine excellente à atteler et pour rouler sur ce type de routes. Deux Major et une Super-Major ont aussi fait la joie de leurs pilotes.

Les après guerre fonctionnaient parfaitement. La R2 de Nicole Champion est restée au parking le samedi en raison d’un claquage musculaire de Nicole en voulant pousser la capricieuse D3 de Daniel. La R3 de Mme Guillaume, menée de main de maître, ne fera jamais parler d’elle, le duo était au top. La R4 de Vincent et Magalie malgré un caprice de butée d’embrayage, entraîne nos deux passagers sans s’essouffler. Le R4 « spéciale coupe du monde » d’Alain Robichon, nom donné par Jean-Luc Aupepin en raison du ballon logé sous la selle du pilote pour agrémenter le confort et préserver les fesses de l’ami Alain.

Pour les 4 vitesses de l’épopée Snecma, nous avions une belle R5 locale venue faire la balade du samedi, le LX 200 de Patrice Pujol dans sa superbe robe bordeaux d’origine. Une L53 arborait fièrement une plaque d’immatriculation surmontée d’un système de clignotants pas flèches lumineuses. Une autre LX200 magnifiquement restaurée méritait ses quatre étoiles. La pimpante LX 200 carénée de notre trésorier Dominique Lagant ne peut pas vous laisser indifférent. Enfin deux trials une en version militaire, celle de « frère Jacques » et une en version civile celle de Jean-Luc dont la robe rouge inspirée de « talon aiguilles d’Almodovar » laissait entendre les aiguilles chahuter pour la balade de samedi matin, une fois calmées avec un bon verre d’huile « BP » elles ont fait la sieste le reste du WE.

175 spécial Carangeot

LX 200 carénée de Dominique Lagant

Parmi les motos « autres » nous avons eu le plaisir de compter une magnifique et rare FB Mondial 175, pilotée par Guy quand l’ABC restait au parking. Gilbert et Raymonde Donguy en side-car Cemec L7/8 plus facile à piloter que sa 250 Junior en raison de ses jambes douloureuses. La capricieuse BSA B441 de Georges Ulmann lui faisait pousser un grand souffle de soulagement après chaque démarrages. La R60.5 de nos amis espagnols qui pensent revenir pour un autre rassemblement au guidon de leur V2. Les BMW de Michel Dormont et Michel Bernard, Les Norton et BSA de Dormont et Claude Scalet, la 125 Motobécanne LT de Patrick Boutrou les 250 BSA, Jawa, BMW et Gold-Wing de nos accompagnateurs. Certains sont aussi venus sans moto comme la famille Beaumont mais leur état de santé de Gilbert ne lui permet plus de piloter, tant-pis l’essentiel c’est de participer.  

Le programme concocté par Jean-Paul Camuzard était tip-top, les balades superbes, l’hôtel parfait, le restaurant impeccable, le parking rassurant et l’apéritif du dimanche soir dantesque. Jean-Paul nous avait promis le beau temps il a eu chaud à quelques jours prêt c’était le déluge, nous n’avons presque pas mouillé les motos et nous n’avons pas croulé sous la canicule « Simplement parfait M. Camuzard »

Au cours du repas, Jean-Paul prends la parole mais improvise avec habilité car son papier, son discours plus exactement, est resté à la maison puis il nous remet une pochette sponsorisée par Restom, avec plein de belles choses dedans. Un plan à l’échelle ½ à ¼ de l’ABC de 1919 copie d’un original superbe. Les road book avec un maximum de détails et de couleurs dommage qu’une grande partie des participants ne les regardes pas (hum !! excuses M. Camuzad j’en faisais partie) une plaquette souvenir du rassemblement et une multitude de dépliants sur la région ou sur le musée Safran. Au cours de la nuit de Vendredi à Samedi notre amis Jean Carangeot est pris de douleurs au point de se rendre aux urgences. La cause de ce déplacement est une crise de coliques néphrétiques qui prive Jean de moto tout le samedi.

Samedi matin dés 7h le petit déjeuner est servi, les visages encore endormis se dérident au vent glacial de la climatisation. Chacun est impatient de ce rendre au parking, d’ôter la bâche qui protége les motos d’un mauvais « coup de lune » et de démarrer pour se rassurer. A 9h JP sonne le tôp du départ, quelques accompagnateurs sont venus prêter main forte à Jean-Paul pour encadrer cette foule de gamins que nous sommes tous une fois la Gnome en route. Parmi eux, un merci particulier à Didier et Gilles.  Quelques amateurs locaux sont venus nous rejoindre et certains n’ont pas ménagé leus efforts pour nous être utile, parmi eux Dominique courtyl, Gérard giraud, Germain Delaye, Louis Durand Maurice avec sa 125 R5 et Jean Gauthier. Milles excuses à ceux que je n’airais pas sité. Parmi les démarrages récalcitrants, la D3 de Daniel Champion se fera tirer l’oreille au point d’envoyer Nicole faire un tour chez le médecin suite à des contusions déclenchées en poussant la bête (oui oui je parle bien de la moto !)   

La caravane de motos s’ébroue enfin, la traversée de la ville est laborieuse, les machines et les bonhommes souffrent mais une fois sortie ce n’est que du bonheur. Après un passage à coté des vignes des coteaux d’Aix, nous longeons une série d’étangs, du Pourra, de Lavalduc, du Citis, de l’Olivier et enfin l’étang de Berre qui est le plus grand étang d’europe. On a vraiment l’impression d’être ailleurs. Pour ma part, je ne connaissais pas ce coté de l’étang de Berre et je suis agréablement surpris.       

JP Bœuf ( Super-Major) perturbé par une prise d’air et a gauche, la D3 de JL Roux au repos

Traversée de la plaine de la Crau sans accros et ascension des Alpilles comme des torpilles. La montée est longue, il fait chaud mais dans l’ensemble les motos ont bien supporté l’air du «midi », l’une d’elle sifflote même un air provençal lors d’un arrêt « pipi » une gorgée d’huile suffira à la faire taire nous en avons déjà parlé plus haut mais je vais me taire par peur de représailles. Au cours de cet arrêt Jean-Paul qui avait tout prévu, nous offre des boissons fraîches, conservées dans des glacières réfrigérées, le top !!  Nouveau départ dans des paysages à la Pagnol, à Maussane la poignée d’accélérateur de Gilbert et Raymonde devient difficile à manœuvrer, lors du dépannage Gilbert met accidentellement le contact et vide sa batterie il faudra attendre notre Claude Scalet salvateur pour lui prêter une batterie. A son arrivée au restaurent Gilbert fera fureur avec son tee-shirt repeint à la Picasso avec du cambouis.

Vincent & Magali heureux de cette balade en R4

Entre temps la caravane poursuit sa route vers St Remy avec arrêt aux « Antiques » superbes ruines romaines de Glanum. Le ventre émet des gémissements il est temps de s’approcher du restaurant, le trajet emprunte le Val D’enfer que personne n’oubliera avec ses pierres magnifiques. Enfin après l’enfer, nous voici au paradis ou plutôt au Mas de l’Ange qui nous reçoit pour le repas. Au cours de cet excellent repas, nous avons la visite de Michel-André FOURNIER qui nous explique les préparatifs du saut qu’il doit réaliser en septembre d’une hauteur de 40 000m pour des expérimentations de sauvetage des cosmonautes tout le monde reste bouche baie quand ce grand bonhomme nous explique ses démarches et la technologie qu’il emploie 4 records du monde sont à la clé. Si vous voulez en savoir plus allez voir son site (http.//WWW.legrandsaut.org) 

Après le repas nous ne succomberons pas à la coutume du midi, il n’y aura pas de sieste. Les machine se mettent toutes en route ou presque un side car AX2 aura besoin d’un petit resserrage de carbu (pour cause de prise d’air) avant de prendre la route. En peu de temps nous voici sur le parking des Beaux de Provence, parking tout particulièrement réservé pour notre arrivée. Quartier libre pour la visite de la ville du château ou du parking. Certains ne visiterons que le parking mais personne ne se plein. On a même vu Vincent faire une excellente séance de mécanique en public.

Le retour à l’hôtel se fera « poignée dans le coin ». Je ne vous cache pas qu’a l’arrivée j’ai fais un petit bisou à la D5 qui nous avait donné entière satisfaction, je vous vois venir ! Corinne aussi à eu son petit bisou.  

Guy Amérigo c’est empressé de sortir l’ABC pour une séance photos et un petit démarrage pour notre plus grand plaisir.

Voici le moment tant attendu de la passation de la coupe qui comme chacun le sais change de main chaque année pour être conservé un an par l’organisateur du rassemblement. Malheureusement Pierre Denis n’était plus de ce monde pour réaliser la passation. Alain Chapeau qui était co-organisateur à Angoulème c’est chargé de ce rôle. Jean Paul (on le sait maintenant) passera la coupe l’an prochain à François Astorg aidé de Christiane et de Monique pour le rassemblement 2011 qui se déroulera à Gérardmer dans les Vosges. La soirée se poursuit gentiment et pour certains il est grand temps de se coucher.

Dimanche 13 juin comme pour la veille, à l’issue du petit déjeuner chacun se rend auprès de sa machine pour préparer la balade du bord de mer. Le départ est fixé à 9h30 pour une balade de 50Km qui nous emmène en bord de mer par Martigues, Sausset les pins et retour à Port de Bouc où nous sommes attendus pour un apéritif offert par l’office du tourisme et la municipalité. Dés les premiers feux rouges la troupe se disloque, Le petit groupe dont je fais parti mené par François Astorg se perd dans les faubourg de Port de Bouc puis de Martigues. Nous demandons trois fois notre route et trois fois on nous dirige dans une autre direction (bizarre ! bizarre !)  A force de rouler de droite à gauche, un accompagnateur de JP nous retrouve errant dans les rues de Martigues et nous permet de recoller à la troupe. « Toutes nos excuses M. Camuzard, les fautifs c’est ceux qui n’écoutent rien ».

Nous finissons la traversée de Martigues pour nous trouver dans de magnifiques courbes au milieu de la Garrigue en direction de Sausset. Le port de Sausset les pins a des airs de vacances pour nous qui ne sommes pas natif du bord de mer. Le petit port est encore animé par les pécheurs qui vendent leur poisson à la criée dans des petites boutiques juste au quai là où leur bateau est amarré. Juste le temps de s’en jeter un derrière la cravate et nous sautons sur le kick pour redonner vie à nos pétrolettes. Nous suivons un chemin côtier qui emprunte les crêtes du massif  offrant ainsi un panorama très agréable.

Les machines au garde à vous, attendent les pilotes retenus à l’apéro !

 Un dernier démarrage pour retourner à l’hôtel qui fut notre point de ralliement tout le WE, dernier repas puis chacun de promet d’aller à Gérardmer l’an prochain afin de retrouver toute cette bande de copains pour remettre ça encore une fois.

Le WE n’est pas fini pour ceux qui restent. Jean-Paul nous offre l’apéritif à la maison mais là il n’est plus maître de cérémonie, c’est madame Camuzard qui nous reçois. La maison des Camuzard comme celle de chacun d’entre nous, recèle quelques ferrailles que l’on aime bien tripoter et admirer. En arrivant, le N° de la rue est affiché sur un carter de M1 surmonté par une girouette reprenant la photo des parents de Jean-Paul sur leur moto dans les années 30. Au fond du jardin une D5J (J pour jardinier) Cette D5 est constituée d’une armature en grillage sur laquelle courent des troènes belle imagination !!

La Bugatti miniature construite par Jean-Paul (elle roule vraiment)

Après avoir dévoré les amuse-gueule et bus toutes les bouteilles, nous regagnons l’hôtel que les derniers quitteront lundi matin vers d’autres cieux.

Impossible de résumer en une phrase ce bel épisode de la marque Gnome & Rhône, soyez seulement conscient que l’histoire de la marque continue de s’écrire avec les épisodes annuels que nous dévorons avec gourmandise. J’ose même plus dire merci, je vous dis à tous venez l’an prochain on recommence. 

D4

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Ça pétarade dans les Alpilles

Une fois encore, on s’est retrouvé non pas au Rendez-vous des Terre Neuvas, comme aurait dit Simenon, mais à celui, annuel, des « Niom-Ronais ». On s’imagine que rien ne change et bien non, c’est à chaque fois une nouvelle aventure.

Les vieux complices sont presque toujours là et les jeunes aussi. Il y  bien des absents dont on rappelle la délicatesse, l’humour ou les tours de magie qui nous manquent mais on ne les oubliera pas de sitôt. Pour moi, j’attend toujours ces retrouvailles avec impatience et émotion. On s’y prépare pour en être, année après année, et c’est formidable de voir les fidèles d’entre les fidèles traverser parfois tout l’hexagone pour se rendre à ce rassemblement annuel. 

Et qui vlà ty pas, alors là… c’est le scoop …Gilbert Donguy, lui même, en personne, au guidon de son attelage Ratier avec sa femme Raymonde qui l’accompagnait fidèlement dans le panier.

Son sourire légendaire et sa volonté de se sortir de son terrible accident nous ont fait réfléchir à notre modeste condition humaine, nous qui nous plaignons sans cesse pour un oui ou pour un non.

Lionel Bouchet et son frérot Laurent, dans leur attelage beige AX2 s’en sont payé une bonne tranche et par chance, j’ai pu troquer ma BSA pour une place dans le side car avec le dit Lionel, le temps d’une matinée. C’était un grand plaisir de voir le jeune frangin prendre un pied pas possible pour son baptême en « anglaise ».  

Alain Robichon toujours satisfait par sa monture, faisait « mioooooler » sa petite R4B dans un nuage de fumée bleue. Les jeunes fiancés, Vincent et Magali nous ont accompagné une fois de plus avec leur fidèle R4 C qui marchait à la perfection. 

François Astorg au guidon de sa 750XA attelée avait installé sa Passagère d’un week-end, la chère Christiane, dans le panier. Ils ont parcouru les Alpilles à vive allure avec une décontraction et un sourire tous deux légendaires. Je me réjouis déjà par avance de les retrouver l’an prochain dans les Vosges et je suis persuadé qu’ils vont nous organiser une sacrée aventure à l’occasion du prochain rassemblement annuel de l’AMGR.

Quant à Daniel et Corine David, nos amateurs de grenouilles, vu qu’ils habitent pas loin des Dombes, ils avaient fière allure avec leur magnifique D5 militaire rendue à la vie civile, à laquelle était attachée une très élégante remorque dont l’esthétique n’avait rien a envier aux habituelles carrioles qu’on voyait parfois derrière un vélo. 

Je n’oublie pas tous ceux qui étaient là :

Guy Amerigo qui arrivait de ses Alpes Maritimes avec ses deux motos exceptionnelles, une ABC qui filochait allègrement en tête de peloton et sa Mondial à cascade de pignons de distribution qui n’était pas moins belle. Eric Saelen, l’homme du Nord, qui chevauche n’importe quelle moto avec le même enthousiasme le temps d’oublier ses caoutchoucs. Patrick Boutrou et sa pimpante Tobec 125 LT1 consciencieusement bichonnée. Jacques Alquier et sa 200 LX militaire, kaki comme il se doi. Jean Luc et Patricia Aupépin lui en LX 200 Trial et elle douillettement installée dans un confortable side car, la veinarde, 

Daniel et Nicole Champion dont hélas une mauvaise chute a cloué la malheureuse loin du tand sad de la D3 de son cher époux,

Michel Delouze et sa légendaire CV2, 

Dominique « trésorier » Lagant et son inséparable complice, Jean Carengeot, sans oublier notre Président Chapi, qui trouve toujours un moyen de  squatter une pétoire pour nous enfumer avec malice en pensant qu’il en sait plus que tout le monde. On prêtera toujours une oreille attentive à un conseil, une recette ou quelque aventure qu’il nous conte avec plaisir.

Il y a ceux de l’Aveyron, Claude et Patrice, et tous les autres dont j’ai perdu les noms mais que je retrouve avec joie, une fois par an.

          J’ai découvert comme beaucoup d’entre nous, les Alpilles et Martigues, sans oublier les Baux de Provence qui sont assez impressionnants. 

Je ne saluerai jamais assez les courageux, comme Jean Paul Camuzard, pour leur dévouement, leur imagination et leur savoir historique. Ca nous a donné  l’occasion de découvrir sa belle région sans oublier bien évidemment sa famille qui, bien sûr, a été mise à forte contribution, dans l’organisation de notre sortie annuelle.

Des gens drôlement gentils que j’ai eu bien du plaisir à connaître.

Georges Ulmann Juin 2010

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Restauration en perspective

Nous venons d’apprendre que Jean-Pierre Roques et sa moto se sont fait une grosse frayeur mais aussi une grosse douleur.

Lors du Tour du Quercy Jean-Pierre est sorti un peu large et à pêrcuté une voiture qui arrivait en face. Le choc a été violent et Jean-Pierre va en avoir pour un moment à se remettre de cette douloureuse rencontre. 

Dès que tu seras de nouveau sur pied et que tu voudras attaquer la restauration de la D5, fais nous signe nous aurons certainement quelques pièces qui te permettrons de nous faire apprécier de nouveau ta bonne humeur et ta joie d’être parmis nous. L’ensemble de l’amicale se joint à moi pour te souhaiter un bon rétablissement.  

D4

Jean Pierre et sa D5A crevée de l’arrière à Port de Bouc

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